Dragons et Magie

Pas grave ^^ Moi je l'aime bien comme ça

En faites c'est bien, pk Eragon passe pour le méchant on dirait et Murtagh pour le gentil

Qui dit qu'Eragon restera méchant. Pour l'instant il ne fait pas encore confiance en Licianne.
A bientôt pour la suite

J'espère bien ^^

Ne vous en faite pas, je ne vous oublie pas.
J'ai été en examen mais c'est fini alors je vais m'y remettre.
J'ai déjà écrit un peu la suite mais j'attend que ce soit plus long pour la poster.
A bientot.

J'attend ça avec impatience

ca avance, ca avance, vous aurez la suite demain!!!

Voilà la suite!!
Commentaire please...
Bonne lecture
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Le soir même :
Eragon et Saphira étaient dehors. Le garçon était allongé, le dos appuyé contre le flanc de la dragonne. Il réfléchissait à ce qu’il avait apprit dans les souvenirs de la sorcière.
Il avait peine à imaginer Murtagh tel qu’il l’avait vu dans l’esprit de Licianne. Un garçon intrépide et rieur. Il ne voyait que le dragonnier cruel qu’il était devenu et qu’il avait combattu aux Plaines Brûlantes.
Non, ce n’est pas vrai. Il avait connu le Murtagh « d’avant ».
Lorsqu’ils avaient voyagé ensemble jusqu’aux Vardens, Murtagh avait été un compagnon de route agréable. Ils étaient même devenus amis. A cette époque là, Eragon aurait été heureux d’apprendre que Murtagh était son frère. Oui, à ce moment là, il ressemblait au garçon qu’avait connu Licianne.
Et cette fille, quelle fille étrange ! Fallait-il lui faire confiance ? Elle semblait prête à tout pour le convaincre. Quel culot ! Venir chez les Vardens pour lui demander de l’aide pour sauver un ennemi. De toute façon, il est peut probable qu’elle y parvienne. Un serment en ancien langage est irrévocable. Et quant bien même elle y arriverait, comment Murtagh pourrait-il gagner la confiance des Vardens ?
Il les avait trahis. Sans parler qu’il avait tuer Hrothgar, le chef des nains. Les nains voudront le voir mort.
Décidément, cette fille était folle !

« Peut-être cela te paraît-il impossible. Mais au fond de toi, ne souhaite-tu pas qu’elle y parvienne ? Petit homme, malgré ce qu’il a fait, je sais que Murtagh te manque. » Intervint la voix apaisante de Saphira.
« Je n’ai pas besoin de lui ! J’ai Roran » Répondit Eragon sur un ton de reproche.
« Mais Roran n’est pas dragonnier. Murtagh et toi avez cela en commun et... »
« Je ne veux pas de Murtagh comme frère ! Tout que je ne veux pas de Morzan comme père ! » Se fâcha le dragonnier.
Saphira ne préféra pas insister. Lorsqu’on évoquait son lien de parenté avec Morzan ou avec Murtagh, son dragonnier se mettait facilement de mauvaise humeur.
« Si j’aide Licianne, c’est juste par curiosité, pour voir si elle y parvient De plus, si le serment est brisé, alors ce serait une bonne chose pour les Vardens. Si Galbatorix perd son seul parjure cela est un avantage pour nous » continua sans grand enthousiasme Eragon.
« Dois-je comprendre que tu a décidé de l’aider ? » Demanda presque joyeusement Saphira, heureuse de pourvoir changer de sujet.
« Oui. Mais ne te méprends pas ! Je ne fait pas cela pour Murtagh »
« Non. Bien sur que non petit homme »
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Le lendemain matin :

Licianne faisait les cent pas dans l’arrière boutique d’Angela, là où habitait la voyante.
Angela était assise tranquillement et prenait son petit déjeuner.
« C’était une mauvaise idée Angela. Il n’acceptera jamais. Tu aurais dû le voir, il a failli me tuer ! »
« Tu n’exagère pas un peu ? » Demanda la voyante en mordant dans une tartine à la confiture.
« Je t’assuré, il était durieux. Je m’attends à tout moment à voir apparaître des gardes pour m’emmener aux cachots. » Dit Licianne en jetant par moment des regards inquiets en direction de la porte.
« Bon, ça suffit ! Tu me donnes le tournis. Viens t’asseoir » Demanda Angela face au stress de sa protégée.
« Tu as raison. Désolé de t’avoir dérangé si tôt. Mais seule dans ma chambre, je devenais folle. »
A peine Licianne fut-elle assise, qu’on frappa à la porte. La jeune fille se leva d’un bond.
« Oh non, ça y est. Je suis foutu » Dit Licianne d’une voix angoissé.
« Pas de panique » Répondit tranquillement Angela en allant ouvrir.
« Eragon ! Que me vaut l’honneur de ta visite ? » Demanda la voyante d’un air enjoué au visiteur qui se tenait sur le pas de sa porte.
« Il paraît que Licianne est ici ? »
« « Bien sur. Licianne c’est pour toi ! »
«La jeune fille apparue, soulagée que ce ne soit pas des gardes.
En la voyant, le dragonnier lui dit, d’une voix moins sèche que la veille :
« Tu nous accompagne chez les elfes. Je t’attends dans quinze minutes sur le même toit que hier. »
Il salua Angela et parti.
« Je l’ai connu plus causant. » Répondit un peu déçu la voyante en refermant la porte. Puis elle ajouta en se tournant vers Licianne :
« Tu vois, les cachots, c’est pas encore pour maintenant. Si j’étais toi, je me dépêcherais. »
« Pourquoi a-t-il accepté ? » Demanda Licianne étonnée.
« Arrête de te casser la tête et vas-y. Et surtout, garde toujours Sharak sur toi et...Attend, j’ai quelque chose pour toi » Elle parti vers le fond de la pièce, où se trouvait un énorme coffre en bois. Elle l’ouvrit et en sortit un petit tas de linge.
« Tiens, je mettais ça lorsque je voyageais. Cela devrait être à ta taille. Tu ne peux pas voyager en robe, cela n’est pas pratique. » Dit Angela en tendant les vêtements à la sorcière.
En les dépliant, Licianne vit qu’il s’agissait d’un pantalon en toile noire très confortable. Le haut était une longue tunique rouge descendant jusqu’aux genoux et fendu de chaque côté, les manches allaient jusqu’au coude et le col en V était brodé de fil d’or. L’ensemble comportait aussi une ceinture de cuir noir à laquelle elle pouvait accrocher Sharak et une paire de botte également en cuir noire, très souple et qui semblaient fort confortable pour les longues marches. Le tout était accompagné d’une cape en velours noire et munie d’un capuchon.
« Angela, merci. C’est parfait. » Murmura t-elle émue.
« Bah, c’est le moins que je puisse faire. Allez, dépêche-toi de te changer »
Une fois changée, Licianne accrocha Sharak à la ceinture et se tourna vers Angela.
« Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi »
« J te l’ai dit, c’est presque rien. Fait attention à toi » Répondit la voyante.
« Au revoir Angela » dit la sorcière en franchissant la porte de l’herboristerie.
« Hé Licianne ! » Interpella Angela
La jeune fille se retourna.
« Oui ? »
« Tes parents seraient fier de toi. » Lui dit la voyante.
Cette phrase réchauffa le cœur de la jeune fille et la fit sourire.
« Merci »Dit-elle avant de continuer son chemin.
« Bonne chance fillette » Murmura la voyante en regardant Licianne s’éloignée.
« J’espère qu’elle réussira » Dit Solembum qui venait d’apparaître au côté de la voyante.
« Moi aussi Solembum. »
« Tu lui as dit ? » Interrogea le chat garou.
« Non. Je ne lui pas dit que le destin de la caste des dragonniers dépend d’elle. Elle était déjà trop stressée. Pas la peine d’en rajouter » Répondit Angela toujours en fixant la rue.
« Alors nous n’avons plus qu’à espérer qu’elle soit à la hauteur » continua le chat garou.
« Je n’en doute pas. Ce n’est pas la fille de Brom et Juliana pour rien. »
« Du sang de sorcière et de dragonnier, curieux mélange »dit Solembum.
« Je dirais plutôt que c’est un puissant mélange. Oh ! Des clients ! Bienvenu ! »Dit Angela en reprenant son air enjoué et rentrant dans sa boutique, laissant Solembum seul à ses pensées.
« Oui, très puissant mélange. »Pensa le chat garou en baillant.
Xxx
Lorsque Licianne arriva au lieu de rendez-vous, Eragon et Saphira étaient déjà là.
« Désolé pour le retard » S’excusa t-elle.
« C’est pas grave. Dépêchons-nous » Dit le dragonnier.
Licianne parcourue le toit du regard.
« Euh, où sont les chevaux ? » demanda t-elle ?
« Quels chevaux ? »
« Oui, les chevaux que nous allons utiliser pour aller chez les elfes ? » Répondit la sorcière comme si c’était évident.
Le dragonnier éclata de rire.
« Tu pensais sérieusement qu’on irait à Ellesmera à cheval ? Ca nous prendrait des semaines. On voyage sur Saphira. »
« A dos de dragon ? » S’étonna la sorcière.
« Bien sûr. Allez monte. » Répondit Eragon.
La jeune fille regarda le dragon.
« Je ne suis jamais montée sur un dragon » Avoua t-elle.
« Il faut une première fois à tout. » Rétorqua le jeune homme en montant sur le dos de Saphira. »Allez, viens »Ajouta t-il en lui tendant la main.
Après une seconde d’hésitation, Licianne attrapa la main d’Eragon et prit place derrière lui.
« Allons y Saphira. Licianne accroche toi. »
La jeune fille agrippa la taille du dragonnier et la dragonne déploya ses ailes et décolla.
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Licianne parle :
La sensation que j’éprouvai au moment où Saphira décolla était un mélange d’excitation et de peur.
Je vis le sol s’éloignée, la ville et les habitants devinrent minuscules tandis que le vent fouettait mon visage et sifflait à mes oreilles. Au début, je fut balancée sur le dos du dragon, puis je compris qu’il fallait que je bouge avec le dragon. A partir de ce moment là, le voyage fut plus agréable et je pus me concentrer sur le paysage. Les champs défilaient sous mes yeux et je pus me rendre compte à quel point le monde était magnifique. Un champ en dessous de nous, une forêt luxuriante à droite, une rivière étincelante au soleil à gauche, tout était presque magique.
Et le ciel ! Ce bleu si pur, parsemé de nuage, j’avais l’impression d’être dans un autre monde. Entre ciel et terre.
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Le voyage avait débuté depuis plusieurs heures et aucun mot n’avait été échangé entre Eragon et Licianne. Il n’y avait qu’un silence, qui commençait à agacer la jeune fille. Elle décida de la briser :
« Euh, Eragon ? » Commença t-elle ?
« Oui ? » Répondit le dragonnier qui venait sans doute d’être tiré d’une conversation avec Saphira.
« Cela fait un moment que je voulais vous demander, comment ce fait-il que vous ayez des oreilles d’elfes ? J’ai vu un elfe un jour et je trouve qu’on pourrait vous prendre pour l’un d’eux. »
« C’est un don des dragons. J’ai participé à une fête traditionnelle elfique. Lors de cette fête, j’ai reçu quelques caractéristiques elfiques. » Expliqua t-il.
Heureuse que le dragonnier accepte de lui parler, Licianne décida de poursuivre la conversation :
« Comment sont les elfes ? Les sorciers ont tendance à ne pas les apprécier, alors je ne suis pas sûr que la description qu’on m’en a faite soit exacte. »
« Que vous en a-t-on dit ? » Demanda Eragon visiblement intéressé par la conversation.
« On m’a dit qu’ils sont égoïstes, arrogants, trop fier et orgueilleux. »
« Ce n’est pas très élogieux en effet » dit le garçon en rigolant.
Puis, reprenant son sérieux, il ajouta :
« Les elfes ne sont pas comme ça. Ils sont...comment dire ? Je penses qu’il faut mieux que tu voix par toi-même. »
« Très bien. En fait, on se tutoie maintenant ? »Demanda t-elle en souriant.
« Cela me semble plus pratique si nous voyageons ensemble » Constata Eragon.
« Je suis d’accord avec toi. » Répondit Licianne.
Décidemment, leurs rapports s’amélioraient et la jeune fille en était soulagée.
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Alors que le soleil s’était couché, Saphira descendit en piqué afin qu’ils puissent se reposer. Elle atterrit sur une clairière où ils établirent leur camp de fortune.
« Brisingr ! » Dit Licianne au petit tas de bois disposé devant elle. Celui-ci s’enflamma instantanément.
« On n’utilise pas la magie pour des futilités. »Fit remarquer Eragon qui était près de Saphira.
« Désolé mais je suis trop fatiguée pour jouer avec des cailloux et des morceaux de bois. Et je paris que tu ferais de même. » Répliqua Licianne.
« On m’a apprit à ne pas utiliser la magie pour tout et n’importe quoi. » Répondit le garçon.
« Qui donc ? » Demanda la sorcière.
« Ton père. »
Un silence un peu triste se fit entre les deux jeunes gens.
Après un moment, Licianne demanda, les yeux fixés sur le feu.
« Parle-moi de lui. »
« Pardon ? »S’étonna Eragon, décontenancé par cette demande.
« Parle-moi de mon père. Je sais tr ès peu de choses sur lui. Toi tu sembles le tenir à haute estime. Parle-moi de Brom le dragonnier » Ajouta t-elle en regardant à présent Eragon dans les yeux.

C'est trop bon J'adore et j'espère que quand je reviendrais de vac, je pourrai lire la suite .
La suite!!! ^^ Je suis impatient.

Le jeune dragonnier soupira et s’approcha du feu. Il s’assit face à Licianne.
« Je ne le connaissais pas en tant que ‘Brom le dragonnier’ mais en tant que ‘Brom le conteur’. Il habitait à Carvahall et racontait souvent des histoires de dragons et de dragonniers. Il disait que l’âge d’or des dragonniers refleurira. Il m’a aidé à fuir de Carvahall lorsque les Razacs ont découvert que j’étais dragonnier. A cette époque là, j’avais tout perdu : mon oncle, ma maison. Brom m’a beaucoup aidé ; il m’a enseigné les bases de la magie. Il m’a aussi apprit à me battre. Il a dû supporter mes sauts d’humeur et mon intrépidité. C’est d’ailleurs à cause de cette intrépidité qu’il est mort. Je ne l’ai pas écouté et j’ai foncé tête baissée vers le danger. Il est mort en me sauvant la vie. Il s’est interposé entre moi et un razac. J’ai une dette envers lui. Une dette que je ne pourrais lui rendre »
Eragon dû s’arrêter car sa voix s’enroua. Licianne quant à elle, avait les yeux remplis de larmes.
Après avoir prit une profonde inspiration, Eragon continua :
« J’ai tenté de la sauver mais j’ai échoué. Il m’a remis le destin d’Alageasia entre les mains et il est mort. Je pensais ne jamais pouvoir payer ma dette envers lui/ Mais toi tu es là, et tu es sa fille. C’est donc envers toi que je suis redevable. Je t’aiderais chez les elfes, quant à sauver Murtagh, je ne sais pas encore. J’ai du mal à accepter certaines choses vis-à-vis de lui. Ton père était un homme d’une grande sagesse et je suis honoré de l’avoir connu. »Finit-il.
Licianne avait le visage inondé de larmes. Elle murmura :
« Merci Eragon »
Après cela, ils s’endormirent.
« Je suis fier de toi petit homme » Dit Saphira avant de s’endormir.
« Je crois m’être trompé sur cette fille. Je pense pouvoir être capable de lui faire confiance. »Dit Eragon à son dragon.
Le silence se fit sur la clairière et nos trois voyageurs sombrèrent dans un profond sommeil.
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Bien loin de là, à la citadelle du Vallnore, le conseil s’était rassemblé. Parmi eux, Shira savait de quoi ils allaient débattre et cela l’inquiétait.
Le doyen prit la parole et les craintes de Shira se confirmèrent :
« Cette jeune fille va trop loin. Cela fait deux semaines qu’elle a quitté le Vallnore sans permission, mais le plus grave est qu’à présent, le roi est à sa recherche »
Shira ferma les yeux, ses craintes venaient bel et bien d’être confirmées.
« Shira ! »Tonna la voix du doyen, « Votre nièce a dépassée les bornes. Nous savons tous ce qui se passera si le roi met la main sur elle. A votre avis, combien de temps lui voudra t-il la torturer pour qu’elle avoue l’emplacement de la cité ? »
« Monseigneur, je suis certaine que Licianne ne se fera pas prendre. Elle est douée, intelligente et... »
« L’intelligence de votre nièce va tous nous mettre en danger ! Si cette cité à su perdurer en toute sérénité durant toutes ces années, c’est grâce à l’extrême prudence de ses habitants. Seuls des sorciers accomplis et pouvant se faufiler en toute discrétion sans se faire remarquer sont autorisé à quitter l’enceinte de la cité. Ce qui n’est pas le cas de votre nièce »
« Monseigneur, s’il vous plaît... » Tenta Shira.
« La vie de votre stupide nièce m’importe moins que la sécurité du Vallnore. Je serais tenter de l’abandonner et d’en faire une renégat. Cependant, on ne peut la laisser se balader en Alageasia au risque qu’elle se fasse capturer par le roi et qu’il lui soutire l’emplacement de la cité. C’est pourquoi je vais envoyer quelqu’un la chercher. Cette personne devra la ramener coûte que coûte. De force s’il le faut, mais il est hors de question qu’elle continue sa petite excursion en liberté »
« Puis-je être cette personne ? » Demanda Shira avec espoir.
« Hors de question. Vous êtes bien trop tolérante avec cette enfant. Vous auriez dû l’élever plus durement. Elle fait honte à votre noble lignée »
Shira n’était pas d’accord avec ces paroles. Certes, sa nièce n’était pas une parfaite petite sorcière obéissante, elle ressemblait trop à sa mère pour cela. Mais elle ne faisait pas honte à la famille Warren. Licianne était brillante, intelligente, persévérante et elle possédait une grande infinité avec la magie. Le seul problème était sont caractère intrépide et aventureux et son amour pour ce garçon. Cela, Shira n’avait pas su le changer. Elle aurait voulue avoir la force de dire tout cela au doyen, mais elle craignait de perdre sa place au sein du conseil. Alors Shira se contenta de baisser les yeux et d’entendre les autres membres du conseil débattre du cas de sa nièce.
« Nous enverrons Bohort chercher la jeune Warren. » Décida le doyen, « Aller me le chercher. »
Quelques instants plus tard, un jeune homme de 21 ans entra dans la grande salle du conseil Il avait les cheveux châtains clairs, des yeux bleu à l’intérieur desquels étincelait une lueur d’arrogance, l’expression de son visage était hautaine. Il était vêtu comme un jeune noble. Il était sans aucun doute l’héritier d’une grande famille de sorciers.
Le jeune s’agenouilla :
« Vous m’avez convoqué mes seigneurs ? » Demanda t-il d’un ton trop poli pour être sincère.
« Bohort, tu vas partir de ce pas à la recherche de Licianne Warren. Utilise tout les moyens nécessaires mais ramène là. Et surtout reste discret. » Ordonna le doyen.
« Bien sûr mon seigneur. C’est comme si c’était fait. » Répondit le jeune homme.
« Enfin mon heure est arrivé. L’heure de prouver ma valeur. » Pensa t-il au moment ou il quittait la salle.
Une heure plus tard, le sorcier quitta le Vallnore.
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La journée suivante, Eragon et Licianne poursuivaient leur voyage. Tout se passait sans la moindre difficulté et Eragon avait assuré la jeune fille qu’ils étaient bientôt arrivés à Ellesméra.
Saphira volait tranquillement lorsque soudain quelque chose d’invisible la frappa violemment au flanc droit.
Le choc fut si violent que les deux passagers faillirent tombés.
« Saphira, que se passe t-il ? » Demanda Eragon en cherchant autour d’eux se qui avait provoqué cela.
« Je l’ignore. Quelque chose a foncé sur moi et... » La dragonne ne put continuer car on venait à nouveau de la cogner.
« Mais qu’est ce que c’est ? On ne voit rien » Cria Licianne.
« Quelle que soit cette chose, elle est invisible. Saphira, pose toi, sinon on va finir par tomber. Il y a moins de risque de combattre à terre. » Dit Eragon.
« Si tu le dit. » Répondit la dragonne en atterrissant.
Une fois à terre, le dragonnier dégaina son épée tandis que Saphira humait l’air afin de repérer leur agresseur. Licianne, quant à elle, sortit Sharak.
Soudain l’adversaire invisible percuta la sorcière qui fut projeté au sol, le souffle court.
« Licianne ! »Cria Eragon.
« Eragon, attention ! » Cria Saphira en voyant arrivé sur eux trois étranges créatures volantes.
Leurs ailes étaient une sorte de membrane brunâtre, ils avaient des serres acérées, des yeux injectés de sang et leur corps était recouvert d’une peau visqueuse semblable à celle d’un crapaud. Elles poussaient un cri aigu très désagréable à entendre.
« Des Prixis » Dit Licianne qui s’était relevé.
« Ils savent se rendre invisible. » ajouta t-elle en regardant avec dégoût les créatures qui les survolaient tel un chasseur à l’affût de sa proie.
Les Prixis foncèrent vers Eragon et Saphira. La dragonne tentait de les attraper avec sa gueule et repoussait les assauts avec ses griffes, tandis que le dragonnier essayait des les embrocher avec son épée.
L’un des Prixis fonça vers Licianne qui était à l’écart. La jeune fille plongea au sol afin de l’éviter. Puis elle se releva et fit face au même Prixis qui allait relancer son attaque.
Toutes serres dehors, l’horrible créature fonçait à nouveau sur la jeune fille. N’étant pas habituée à ce genre de situation, la sorcière ne put que pointé Sharak vers son adversaire et ferma les yeux. Le choc allait avoir lieu et...
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Murtagh revenait péniblement dans sa chambre. Le roi était mécontent de lui et de son entraînement. Il disait qu’il n’était pas aussi puissant que son père, qu’il était trop gentil. Et il lui avait fait comprendre cela de la seule manière qu’il connaissait : la torture.
Murtagh portait à nouveau de longues plaies sanguinolentes le long de son dos et il avait interdiction de les soigner par la magie. Ordre du roi.
Il s’allongea sur son lit et grimaça de douleur lorsque sa peau meurtrie rencontra le tissu rêche des draps.
Combien de temps cela allait-il durer ? S’il avait été plus courageux, il mettrait fin à ses jours. Mais il ne voulait pas mourir. Il voulait vivre. Vivre pour voir le règne de Galbatorix prendre fin, vivre pour encore survoler les forêts avec Thorn, vivre pour revoir le sourire de Licianne.
Licianne. Comment allait-elle en ce moment ? Sans doute était-elle en meilleure situation que lui. Oui, elle était en sécurité. Qu’elle bonne idée il avait eu, de l’éloignée de lui.
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Il y eut un bruit répugnant. Le bruit que fait quelque chose qui s’empale sur une lame.
Licianne ouvrit les yeux et découvrit avec stupéfaction que le Prixis était empalé sur Sharak.
Sauf que ce n’était plus un poignard de quelques centimètres que la jeune sorcière tenait, mais une épée. Une épée légère et de bonne longueur. Sharak venait de passer de l’état de simple poignard à celui d’épée.
« Magique »Murmura t-elle.
Elle jeta un coup d’œil en direction de Saphira et d’Eragon. Ils s’étaient débarrassés des derniers Prixis.
Eragon la regarda avec étonnement.
« Tu n’avais pas un poignard ? »
« Si, répondit-elle. Mais il s’est transformé et... »
A ce moment là, la lame rétrécit sous les regards étonnés du dragonnier et de la sorcière. L’instant d’après, Licianne tenait à nouveau un poignard.
« Etrange » dit Eragon.
« Tu l’as dit. » Répondit la sorcière.
« Eragon, il faudrait mieux ne pas traîner ici. » Intervint Saphira.
« Tu as raison. Licianne, viens il faut partir. »
Et les voilà tout trois repartit pour Ellesmera.
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Vers la fin de la journée, Saphira se posa à l’orée d’une luxuriante forêt.
« Voilà nous sommes arrivé. »Déclara le dragonnier.
« Il n’y a rien ici. » Fit remarquer la sorcière.
« Non, il nous faut nous enfoncer dans la forêt pour atteindre la cité elfique. Des elfes nous attendrons pour nous faire entrer dans Ellesmera »Explique Eragon.
Le trio se mit en route à travers la forêt Du Waldenvarden.
« Licianne, il faut que je t’expliques certaines choses avant que tu ne rencontre les elfes. Tout d’abord, c’est un peuple très strict en ce qui concerne la politesse. Aussi il te faudra surveiller tes paroles. De plus, veille à utiliser des formules de politesses différentes adaptées à la personne à laquelle tu t’adresses. N’utilise pas la même pour parler à la reine et à un autre elfe. Et... »
« Eragon, je ne suis pas idiote. J’ai grandi chez les sorciers, pas chez les barbares. Je sais me tenir en société. »
« Je ne dit pas le contraire. Mais chez les elfes il faut... »
« Eka fricai vinr Älfakyn Shurtugal » (je suis une amie des elfes, dragonnier) dit Licianne en souriant.
Eragon la regarda, stupéfait.
« Tu sais parlé elfique ? »
« J’en connais assez sur ce langage pour me débrouiller. Ne t’en fais pas. »
« Comment vas-tu t’adresser à la reine ? » Demanda le jeune homme, inquiet.
« Avec le plus grand respect.
Le jeune homme ne préféra rien rajouter.
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Licianne parle :
A chaque pas, mon inquiétude augmentait. Que diraient les elfes en me voyant débarquer chez eux ? Quel accueil me réserveront-ils ?
Et s’ils m’enfermaient ? Stop ! Mais qu’est ce qui me prend ?
J’ai une hantise des cachots depuis le débit de cette histoire. Bon sang ! Si on m’avait dit un jour que je me retrouverais chez les elfes en compagnie d’un dragon et de son dragonnier, je ne l’aurais pas crut.
Oh ! J’aperçois des elfes là bas. Sans doute ceux envoyés pour nous accueillir. Ou plutôt pour accueillir Eragon et Saphira.
Bon, calme Licianne, respire. Tout se passera bien.
J’espère.
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C'est absolument fabuleux, j'adore cette histoire tant elle est fraîche, somptueux, magique...
On se prend au jeu des sentiments toturés de licianne, et on maudit intérieurement tous les ennemis qu'elle rencontre. En somme tu parviens à accomplir ce que peu sont capables : nous faire croire, ne serait-ce qu'un instant, que nous sommes dans la peau de ce personnage.
Bravo l'artiste!
Folkvnir

Me revoilà.
Désolé du retard. J'ai eu un peu de mal avec l'arrivée de Licianne chez les elfes.
Mais j'ai fini pas y arrivé.
Bonne lecture!!!!!
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Deux elfes s’approchèrent d’eux.
« Nous te saluons Argetlam. Nous attendions ton retour avec impatience. Ainsi que le tien Skulblaka » Dit l’elfe en s’inclinant devant Eragon et Saphira.
Puis l’attention des elfes passa sur la jeune sorcière.
« Pouvons-nous savoir qui t’accompagne? »
Le dragonnier répondit d’un ton qui n’admettait aucune réplique :
« C’est une amie. J’expliquerais la raison de sa présence à la reine Islanzadi. »
Les deux elfes se consultèrent du regard puis :
« Très bien. Veuillez nous suivre. Notre reine vous attend. »
Lorsqu’ils pénétrèrent dans Ellesmera, Licianne n’en croyait pas ses yeux. L’architecture elfique était bien plus belle que tout ce qu’elle avait pu imaginer. Elle ne savait plus où poser ses yeux, tant il y avait à voir.
Ils passèrent une porte enchâssée dans un mur de sapin et derrière celle-ci se trouvait une galerie d’arbres dont les branches s’entremêlaient pour former un plafond alvéolé.
A l’extrémité de la salle, sur un trône de racines, siégeait la reine Islanzadi.
Lorsque Licianne posa son regard sur la reine, elle su qu’il serait inutile de cacher quoi que ce soit à la souveraine. Si la sorcière voulait demeurer à Ellesmera pour ses recherches, il faudrait qu’elle raconte tout à cette noble dame.
Arrivés devant le trône, ils s’inclinèrent.
« Eragon, Saphira, qu’elle joie de vous revoir ! J’ai appris que vous avez combattu lors de la bataille des Plaines Brûlantes. Je suis soulagé de constater que vous allez bien. Naschra va vous conduire à vos appartements. Oromis vous attend demain chez lui. »
Un jeune elfe s’approcha d’Eragon.
« Veuillez me suivre je vous pris. »
Eragon regarda Licianne. Il hésita.
« J’aimerais m’entretenir seule à seule avec ton amie. » Ajouta la reine.
Eragon et Saphira quittèrent la salle.
« Relève-toi jeune fille » Dit la reine.
Licianne obéit.
« Il y avait bien longtemps que notre cité n’avait pas accueillie de sorcier. »
« Comment savez-vous que je suis une sorcière ? » S’exclama ladite sorcière en levant des yeux étonnés vers la reine.
« Je peux sentir ta magie. Ne t’affole pas. Je ne vais pas t’exclure de la cité. Tu es la bienvenue en ces lieux. »
Ces paroles soulagèrent la jeune sorcière dont les tremblements d’excitation se calmèrent.
« Cependant, reprit la reine, je souhaiterais connaître les raisons de ta venue. Il doit s’agir d’une bonne raison. Autrement Eragon et Saphira ne t’auraient pas emmenée ici. »
« J’aimerais consulter votre bibliothèque. »
« Notre bibliothèque ? Qu’elle étrange requête. Que cherches-tu ? »
« Une solution pour aider un ami. » Répondit prudemment Licianne en priant pour que cette réponse satisfasse la souveraine.
« Une solution à un problème magique ? » Demanda la reine avec un petit sourire ?
« Oui »
« La bibliothèque du Vallnore ne t’as pas fournie de réponse ? »
« Vous savez que je viens du Vallnore ? »
« Disons qu’il y très peu de sorciers libres en Alageasia. Excepté ceux du Vallnore. De plus, j’ai eu vent de ta petite mésaventure à Uru’Baen. Etant donné ton manque de prudence, j’en déduis que c’était la première fois que tu venais en Alageasia. Donc par déduction, tu viens du Vallnore. »
Licianne ne la contredit pas.
« Alors, que penses-tu trouver dans notre bibliothèque ? »
« Le moyen de délier un serment en ancien langage »
« Si un tel moyen existait, cela se serait. » Rétorqua la reine.
« Je le trouverais ! »Répondit Licianne avec détermination.
La reine la regarda, étonnée, puis son regard se radoucit.
« Je connais ce regard. Cette volonté de fer. Ton père avait la même »Dit-elle avec amusement.
« Vous... Comment savez-vous que je suis la fille de... »
« Brom ? J’avoue avoir douté un peu. Puis je me suis souvenue de votre mère. Vous lui ressemblez énormément. Bien que tu ais les yeux de ton père. »
Face au regard surpris de la jeune fille, elle continua.
« Oui, ta mère est venue ici. Elle accompagnait ton père lors d’une de ses visites ici. Tu es la seconde sorcière du Vallnore que je rencontre. »
« Mère est venue ici. »Murmura Licianne. Elle n’arrivait pas à y croire. Quant finirai-elle par connaître les secrets de ses parents ?
« Je te donne l’autorisation de consulter librement tous les ouvrages de notre bibliothèque. Mais je te mets en garde, je doute que tu trouves ici ce que tu cherches. »
Reprenant ses esprits, Licianne répondit :
« Merci votre majesté ! Mais je vous pris de me laisser mes espoirs, sans eux je ne serais pas devant vous aujourd’hui »
La reine Islanzadi sourit.
« Dans ce cas. Astra esterni ono thelduin (que la chance t’accompagne)
« Merci votre majesté. » Répondit la sorcière en s’inclinant.
A la sortie de la grande salle, un elfe l’attendait.
« On m’a chargé de vous menez à vos appartements. Veuillez me suivre. »
« Bien, merci »
L’elfe la mena devant un arbre dont les branches formaient un escalier en colimaçon. En haut de celui-ci se trouvait une porte sculptée.
« Voici vos appartements. Bonne soirée mademoiselle » Dit l’elfe avant de partir.
Une fois seule, la jeune sorcière ouvrit la porte. Sa chambre était plus grande que celle qu’elle occupait au Vallnore.
Il y avait une grande armoire ornée de dessins dorés, un bureau était disposé devant une fenêtre par laquelle on pouvait voir la forêt du Waldenvarden. Un lit tout en bois sculpté était disposé face à l’armoire et une petite porte donnait sur une salle de bain.
Le sol était un parquet excepté un tapis en mousse verte qui était mis à la descente du lit.
A peine Licianne avait-elle fait le tour de la pièce que quelqu’un se présent à la porte.
Il s’agissait d’un elfe portant plusieurs vêtements soigneusement pliés.
« Sa majesté, la reine Islanzadi, vous fait cadeau de ces quelques tenues afin que vous puissiez vous sentir plus à l’aise. Elle vous fait également savoir qu’un buffet sera organisé ce soir en l’honneur du Tueur d’Ombre et de mademoiselle la sorcière. »
« Merci » Répondit Licianne en prenant les vêtements.
L’elfe s’éloigna en s’inclinant.
En dépliant les vêtements, Licianne découvrit une robe bleue nuit en soie légère, sans manches, légèrement décolletée et brodée de motifs compliqués en fil d’or.
Il y avait aussi un petit sachet glissé entre les vêtements. En l’ouvrant, la jeune fille en sorti un pendentif en forme de feuille dorée, celui-ci pendait au bout d’une chaîne en or et était accompagné d’une paire de bracelets qui s’enroulaient autour des avants bras. Pour compléter cela, il y avait des sandales brunes dont les longs lacets s’enroulaient autour du mollet.
« C’est trop »pensa Licianne en se regardant dans le miroir accroché à l’armoire.
« Il faudra que je la remercie »
Xxx
Le soir, alors que Licianne s’apprêtait à aller dîner, on frappa à la porte. Elle alla ouvrir. C’était Eragon.
« Bonsoir. Je suis venu te chercher. Tu es tr ès jolie » La complimenta celui-ci.
« Merci. Tu es pas mal non plus. La mode elfique te va bien. » Répondit-elle en souriant.
C’est ensemble qu’ils rejoignirent la petite fête de bienvenue.
Enfin, « petite » était un euphémisme.
« Ils voient les choses en grand » Commenta la sorcière en voyant le nombre d’elfes qui s’étaient rassemblés. On aurait dit que tout Ellesmera était présent.
Ils étaient tous installés autour d’une immense table en chêne sur laquelle était disposé un grand nombre de mets divers et végétariens, comme le remarqua Licianne.
La reine Islanzadi était présente et Eragon et Licianne prirent place de part et d’autre de celle-ci.
Saphira était à coté d’Eragon et prenait ainsi tout un morceau de la table.
Pendant le repas, Licianne se pencha vers la reine :
« Je vous remercie pour les vêtements et les bijoux. Il ne fallait pas. C’est beaucoup trop. »
« Vous êtes la fille d’un dragonnier, qui était également un tr ès bon ami et un allié. Votre père a fait énormément pour notre peuple. C’est le moins que je puisse faire. » Répondit simplement la souveraine.
La fin de soirée se passe tranquillement.
Licianne était heureuse de passer enfin une soirée calme. Seul point noir à l’horizon : l’absence de Murtagh. Elle aurait aimé qu’il voir ça.
« Dés demain je consulterais la bibliothèque. Je trouverais un moyen » pensa t-elle avant de s’endormir.
Xxx
Il se passa deux jours durant lesquels Licianne resta essentiellement à la bibliothèque. Elle avait déjà épluché une certaine quantité d’ouvrages, mais pas un ne contenait un embryon d’idée pour sauver Murtagh.
« J’en ai marra ! » Enragea t-elle en refermant d’un coup sec le livre posé devant elle.
Elle prit une profonde aspiration pour se calmer. Il fallait qu’elle fasse autre chose. Elle se sentait déprimée. A chaque livre, son désespoir augmentait.
Elle quitta la bibliothèque.
A cette heure-ci, Eragon et Saphira devait être à leur entraînement. Elle ne voyait que très rarement le dragonnier car il poursuivait sa formation avec un maître elfique, un certain Oromis.
La sorcière décida de se promener. Elle arriva sur un grand terrain. Plusieurs elfes s’y entraînaient au tir à l’arc.
« Pourquoi pas » Se dit-elle en prenant un arc et des flèches qui traînaient.
C’était la première fois qu’elle s’essayait à cette discipline et son premier tir fut désastreux.
« Vous n’avez pas la bonne position » Dit une voix derrière elle.
Intriquée, Licianne se retourna. Le nouvel arrivant était un elfe, assez jeune et plutôt séduisant pour un elfe.
« Vos pieds doivent être parallèles. Tendez ce bras mais baissez vos épaules. Décontractez-vous et fixer la cible. » Explique l’elfe.
« Bien. Et maintenant, tirez ! »
Cette fois la flèche toucha la cible.
« J’y suis arrivé ! »S »écria Licianne.
« Vous voyez, ce n’est pas si compliqué »Répondit l’elfe en souriant.
« Qui êtes-vous ? »
« Je me nomme Vanir »

































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en un mot ta fiction est superbe digne de paolini^^
mais il y a quelques fautes de frappes ,je dirai ...
cela n'enléve pas le plaisir de cette lecture !!

Voilà la fin du chapitre.
Le prochain s'intitule: Le vieux fou de l'île des Mystères.
Bonne lecture
A bientôt.
Ps: la chanson chantée par Licianne a été écrité par moi-même.
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« Je me nomme Vanir »
« Enchantée. Je suis... »
« Licianne Warren. Je sais. On ne parle que de l’arrivée d’une sorcière et du retour du Tueur d’Ombre »
« J’ignorais que l’on parlait de moi »
« Tu es arrivée avec le dragonnier ? » Demanda l’elfe
« Oui. Tu connais Eragon ? »
« Un peu. On s’est entraînés ensemble. On ne peut pas dire que nous sommes amis. Et toi ? Quelles sont tes relations avec lui ? »
Cette question étonna la jeune sorcière.
« On est amis. Pourquoi cette question. ? »
« Comme ça. Bon, allez. Prend une flèche. Je vais t’apprendre comment on tire à l’arc. »
« Tu n’es pas obligé. »
« Ca me fait plaisir. »
Xxx
Licianne parle :
J’avais passée l’après-midi à tirer à l’arc en compagnie de Vanir.
Il était plutôt gentil et pas mal, pour un elfe.
C’est quant même bizarre qu’il ait accepté de passer tout ce temps à m’entraîner.
Le côté positif, c’est que maintenant, j’ai une autre activité.
Tiens ? On toque à la porte.
« Eragon ? »
« Salut. Je viens te chercher. Maître Oromis souhaiterait te rencontrer. »
« Ton maître Oromis. ? Mais pourquoi ? »
« Il «était le maître de Brom. Quant je lui ait dit que tu étais s fille, il a semblé étonné. Maintenant il désire te voir. »
« Pourquoi lui as-tu dit que j’étais la fille de Brom. ? »
J’étais énervée. Je commence à peine à me faire à l’idée que je suis la fille d’un dragonnier. Parler à des gens qui connaissent mieux mes parents que moi, me met mal à l’aise.
« Il est difficile de cacher quoi que ce soit à Maître Oromis. Je suis désolé que cela te gêne. Il veut juste te parler. » Dit Eragon, visiblement ennuyé pour moi.
Bon, puisqu’il le faut.
« D’accord, conduis-moi à Maître Oromis. »
Nous rejoignîmes Saphira et décollions pour la demeure d’Oromis.
Nous finîmes par atterrir dans une clairière.
« La maison d’Oromis est là. » Me dit Eragon en montrant une cabane trapue, bâtie entre les troncs de quatre arbres/
« Tu ne m’accompagne pas ? »
« Il veut te voir seule. A tantôt. » Dit le dragonnier en repartant.
Manquait plus que ça !
Courage Licianne. Allons rencontrer ce Maître Oromis, qui en sait sans doute long sur ton père.
Je sens que je vais encore devoir expliquer ce qui m’emmène.
La reine ne m’a pas demandé quel ami je voulais sauver.
Serait-ce encore le cas maintenant ?
Xxx
Lorsqu’elle arriva devant la maison, elle vit un elfe habillé de blanc, les cheveux argentés.
Il devait être très vieux.
La sorcière se sentait toute petite face à lui.
Elle s’agenouilla.
« Maître Oromis. Vous vouliez me voir ? »
L’elfe sourit.
« Relève toi jeune sorcière. Je suis heureux de faire ta connaissance. La fille de Brom, ici. Qui l ‘eut cru. Tu as les yeux de ton père. » Dit l’elfe d’un ton bienveillant.
« Merci. Maître »
« Assieds-toi. J’ai beaucoup à t’apprendre. Surtout concernant ton père. Car, quel meilleur moyen de se connaître soi-même, que de connaître ses parents. »
« Vous n’avez pas tord. »
« D’après ce que m’a dit Eragon, tu ne connais l’identité de ton père que depuis peu. Tout comme lui d’ailleurs. J’imagine que tu as été surprise. »
« Oui. Lorsque Angela me l’a dit, je ne l’aie pas crue. Pour moi, mon père n’était qu’un soldat. Rien de plus. J’ai l’impression qu’être la fille d’un dragonnier est un grand honneur et une grande responsabilité. Tout les gens qui le connaissaient me parlent de lui comme d’un grand guerrier, d’un homme sage. J’ai l’impression qu’ils pensent tous que je vais l’égaler. Mais moi, je ne suis que moi. Je ne connais presque rien de cet homme. Comment pourrais-je lui ressembler ? »
« Personne ne te demande de lui ressembler. Tu as ta personnalité, mélange de celle de ta mère et de ton père. Qu’en à connaître ton père, je peux t’aider. »
Xxx
Licianne parle :
Pendant plusieurs heures, le sage en Deuil me parla de mon père.
Je fus surprise d’apprendre qu’il était ami avec Morzan.
Comment des amis peuvent-ils devenir ennemis ? Ce haïr à ce point. Je ne peux m’imaginer haïr Murtagh. Même s’il me trahirait, je pense que je l’aimerais encore.
S’il m’avait dit qu’il «était entrer au service du roi de son plein gré et que je devais choisir entre vivre cette vie avec lui ou ne plus le revoir, j’aurais choisis de rester à ses côtés.
Xxx
« J’aurais tellement voulu le connaître. Et j’aurais souhaiter qu’il connaisse mon existence » Dit la sorcière après le récit d’Oromis. »Mais, il connaissait ton existence. » Répondit l’elfe.
Licianne le regarda, étonnée.
Son père savait pour elle ?
« Mais...Angela m’a dit qu’il l’ignorait »
« Il le savait. Un peu avant de s’exiler à Carvahall, il est venu ici. Il m’a dit que la sorcière lui avait donné une enfant. C’est Angela qui lui a apprit la nouvelle. Quant il est revenu chez les Vardens, elle était partie. Il ignorait où ta mère était partie. Et il n’a pas voulu le savoir. Il pensait que pour votre bien à toutes les deux, il fallait qu’il ne vous retrouve pas. C’est la dernière fois que j’ai vu ton père. »
Xxx
Licianne parle :
Mon sang bouillonnait en moi. Comment Angela avait-elle pu me mentir. Pourquoi ?
J’étais furieuse contre Angela, contre mon père.
Ma colère explosa.
Xxx
« Pourquoi n’a-t-il rien fait ? Pourquoi ne m’a-t-il pas cherchée ? Ma vie était-elle si insignifiante à ses yeux ? »
« Non, bien sûr que non. Il aurait voulu te connaître. Il aurait voulu que ça se passe différemment. Mais il n’a pas eu le choix. Il a fait ce qu’il croyait juste. Ce qu’il croyait bien pour toi. »
« Pour moi ? Mais que savait-il de moi ? Quant maman est morte, il le savait ? Il savait que j’étais toute seule ? Que j’avais peur, que j’étais triste ? Il savait que je souhaitais que mon père ne soit pas mort ? Que je rêvais qu’il vienne me chercher au Vallnore pour m’emmener avec lui ? »
« Licianne, écoute... »
« J’avais besoin de lui !!! C’est tellement égoïste !! Pourquoi... »
Licianne prit sa tête entre ses mains et pleura.
Pourquoi n’était-il pas venu au Vallnore. Pourquoi n’a-t-il jamais réclamé sa fille, la chaire de sa chaire.
Pourquoi était-il mort sans qu’elle ait pu le rencontrer.
La serrer dans ses bras, rien qu’une fois. Connaître le réconfort que peut donner l’étreinte paternelle. Rien qu’une fois.
« N’en veut pas à ton père. C’était une époque de guerre. Chacun faisait ce qu’il pouvait. Après la mort de son dragon et le fait qu’il ait tué Morzan, il... »
« Parlons en de Morzan ! Il le haïssait, pas vrai ! Et qu’est ce qu’il aurait dit aujourd’hui, ce grand homme qu’était mon père ? Qu’est ce qu’il aurait dit s’il savait à qui sa fille a donné sa vie ? Car vous savez pour qui je suis là ? Pour qui je fais tout ça ? Pour Murtagh ! Oui, pour le fils de Morzan ! Il travail pour le roi et pourtant, je veux le sauver et vous savez pourquoi ? Parce que je l’aime ! Je lui donnerais ma vie s’il le fallait ! Qu’est ce qu’il aurait dit mon père s’il savait ça ? Sa propre fille avec le fils de son pire ennemi ! »
Elle avait dit cela en criant et pleurant à la fois.
Elle était proche de la crise d’hystérie.
L’elfe préféra attendre qu’elle se calme.
Licianne éclata en sanglot.
« Je n’en peut plus. Je deviens folle. C’est trop pour moi. Je suis si fatiguée. Mon père mort, ma mère aussi et Murtagh à Uru’Baen. Eragon ici, et moi aussi. Je suis perdue. Je ne trouve rien dans les livres. Ma magie est détraquée. Je ne suis même plus capable de faire bouger les objets. Je me sens comme vidée. Aidez-moi. »
L’elfe posa une main rassurante sur l’épaule de la jeune fille.
« Ne t’en fait pas, jeune fille, tu n ‘es pas seule. Pour ta magie je vais t’aider. Quant à Murtagh, prend patience. Ce que tu cherches ne se trouve pas dans n’importe quel livre. Ton père serait fier de ce que tu fais pour ce garçon. » Murmura l’elfe tandis que Licianne sombrait dans un sommeil réparateur provoqué par Oromis.
« Oui, il serait très fier de toi. Autant que je le suis »
Xxx
Lorsqu’elle se réveilla, elle était dans sa chambre. Elle se sentait bien. Combien de temps avait-elle dormi ?
Elle se leva et alla se rafraîchir. Puis elle enfila une robe et sorti.
A peine était-elle sortie, qu’Eragon arriva vers elle.
« Licianne, tu te sent mieux ? Oromis m’a appelé. C’est moi qui t’ai ramenée. Il m’a dit que tu avais besoin de repos. Qu’est ce qui s’est passé ? » Il avait l’air inquiet.
« Tout doux Eragon. Je vais mieux. J’avais juste besoin de dire ce que j’avais sur le cœur. C’est malheureusement tombé sur Oromis. J’irai d’ailleurs m’excuser. »
« Tu aurais dû venir me parler. On est amis. »
« Merci Eragon. »
« Bon, parlons d’autre chose. Dans une semaine, il y aura une grande fête à Ellesmera. Puisque nous sommes des invités privilégiés, nous devons présenter quelque chose. Un acte magique, un poème...Ce que tu veux. C’est une tradition elfique. »
« Une fête en quel honneur ? »
« Pour fêter le début du printemps. »
« Je suppose que je n’ai pas le choix ? »
« En effet. Je l’ai fait l’année passée. Présente quelque chose qui a été fait avec ton cœur Que tu fais avec plaisir »
« Très bien. Je vais y réfléchir. »
Xxx
Licianne parle :
Et j’y ait réfléchit. Sous le conseil d’Oromis, l’accès à la bibliothèque m’a été interdit. Je devais me reposer, déstresser. Penser à autre chose.
Donc, je pensais à la fête.
Qu’allais-je bien pouvoir présenter ?
Quelque chose fait avec mon cœur ? Qui avait-il dans mon cœur ?
Murtagh.
Que je fais avec plaisir ?
Oui, je vois. Je sais ce que je vais faire.
Allez ! Au travail !!
Xxx

La soirée de la fête du printemps était arrivée.
C’est dans un état de nervosité que Licianne enfila sa robe.
Elle lui avait été envoyée par la reine en cette occasion.
La robe était longue et fendue de chaque cotés afin de ne pas entraver ses mouvements. Elle était blanche, excepté la fine ceinture dorée qui soulignait la taille de la jeune fille.
Les manches étaient en voile transparent et pendaient élégamment.
Elle attacha ses sandales, laissa pendre ses longs cheveux et se coiffa d’une petite couronne de fleurs de muguet.
Enfin prête, elle descendit.
La fête avait déjà commencée.
Elle se dirigea vers la place centrale où se déroulait le plus gros de la fête.
Elle fut accueillit par Vanir.
« Mais que vois-je. Un ange ! »
« N’exagérez pas Vanir » Répondit la sorcière en rougissant.
« Je n’exagère pas. Licianne vous êtes magnifique. »Dit il en déposant un baiser sur la main de la jeune fille.
« Il y a ici des elfes bien plus jolie que moi. »
« Vraiment ? Je n’en voit aucune »Répondit Vanir en regardant autour de lui, ce qu’y fit rire la jeune sorcière.
« Ah ! Enfin j’entends votre rire. Comme il est plaisant à mes oreilles. Une si belle jeune femme ne devrait jamais être triste. »
« Il est vrai qu’avant je riais plus. Mais les temps sont difficiles, tout comme ma vie. »
« Elle pourrait devenir si facile. »
« Ah bon ! Et comment. Si vous avez une solution, j’aimerais l’entendre » Répondit Licianne sur le ton de la plaisanterie.
Vanir devint sérieux.
« Restez vivre ici, avec moi. »
La jeune fille regarda l’elfe, mi choqué, mi étonné par cette déclaration.
« Vanir, merci. Mais je ne peux pas. Je suis sorcière. Ici ça n’est pas ma place. »
« Si, justement. Licianne, belle Licianne, vous êtes faites pour demeure ici. Rester avec moi. Je vous aime. Dès que j’ai posé les yeux sur vous, j’ai su que vous étiez ma future compagne. J’ignore ce qui vous rend malheureuse. Mais je ferais tout pour balayer le chagrin de votre cœur. »
Licianne se sentait mal à l’aise. Elle ne s’entendait pas à ce que Vanir lui dise cela.
C’est tristement qu’elle allait devoir lui expliquer qu’il n’était qu’un ami.
« Vanir. Vos sentiments me touchent. Mais je suis incapable d’y répondre. Je vous aime beaucoup, mais en tant qu’ami. »
La déception qu’elle lu dans le regard de l’elfe lui fendit le cœur.
« Pourquoi ? Ne suis-je pas assez bien pour vous ? C’est vivre à Ellesmera qui vous gêne ? Pas de problème. On ira ou vous voulez. »
« Vanir ! Ce n’est pas ça. »
« Alors pourquoi ? »
« Mon cœur est déjà prit. Il est déjà tout entier à quelqu’un d’autre. »
« Eragon aime la princesse Arya »
« Ce n’est pas Eragon. C’est quelqu’un d’autre. Un homme que je connais depuis longtemps. J’ai le sentiment de lui appartenir depuis toujours. Je ne pourrais aimé un autre que lui. Et il m’aime aussi. Nous nous sommes promis l’un à l’autre »
« Et où est-il cet homme ? Pourquoi n’est-il pas ici ? A vos cotés, pour vous protéger et vous consoler ? Pour revendiquez votre cœur ? Si vous étiez mienne, jamais je ne vous laisserais pas partir loin de moi. »
« C’est compliqué. »
« Quoi qu’il en soit. J’espère qu’il est digne de votre amour. Sinon, je me ferais une joie de dérober r votre cœur. »
« Vanir... »
« Non. N’ajoutez rien. Je me sens idiot. Je crois que Le tueur d’ombre vous cherche. Allez y. »
« Vanir je... »
« Bonne soirée, mademoiselle Warren. »
Sans ajouter un mot de plus, l’elfe parti.
Licianne le regarda partir. Elle avait de la peine. Jamais elle n’aurait imaginé faire de la peine à quelqu’un.
« Licianne ! Je te cherchais. C’est à toi de présenter ce que tu as préparé. » Dit Eragon qui l’avait rejointe.
Licianne se plaça au centre d’une sorte de cercle formé d’elfe.
Tous avaient les yeux fixés sur elle.
La jeune fille fit un signe de la tête vers l’orchestre.
Une musique douce se fit entendre.
Puis, d’une voix envoûtante, la jeune sorcière se mit à chanter et danser.
Ses mouvements et sa voix correspondant parfaitement au rythme de la musique.
Mon amour,
On se connaît depuis si longtemps.
Nos peine, nos joies, on se connaît par cœur.
Mais la distance nous a éloignés.
Quelque part dans ma tête,
J’étais incomplète.
Je me sentais seule. Je pensais à toi.
Je n’ai jamais cessée d’être avec toi.
Tu es tous ce qui comptes.
Pourquoi je t’aime tant ? Je ne sais pas !
Est-ce l’amour ?
Avant j’avais besoin d’un ami.
Aujourd’hui je veux plus.
Je veux ressentir ces nouveaux sentiments.
Je veux les vivres.
Je sais que le temps est venu pour nous d’être ensemble.
Pourquoi je t’aime tant ? Je ne sais pas !
Est-ce l’amour ?
Enfant, je confiais mes désirs au vent du nord.
Te les a-t-il apporté ?
Me conduira t-il jusqu’à tes bras ?
Dans mes rêves, je fais le vœu de rester blottie contre toi.
Même si cela te semble impossible, ne perds pas confiance.
Mon amour te sauvera.
Pourquoi j’agis comme ça ? Je ne sais pas !
Est-ce l’amour ?
Mes amis, on dit que le cœur est fou.
Mais pour moi, c’est le monde qui est fou.
Si notre amour vous dérange, alors partez si vous le souhaitez.
Moi, rien ne me fera renoncer.
Même quant les ténèbres m’encerclent, je garde espoir car tu es là.
Je suis venue à toi, quittant mon monde.
Je t’ai retrouvé.
Et dans tes paroles, il y avait de la nostalgie.
Tandis que sur mes lèvres il y avait un désir inassouvi.
Une envie de toi.
Pourquoi je t’aime autant ? Je ne sais pas !
Je ne me reconnais plus.
Mais quais-je fais ?
Est-ce l’amour ?

Elle avait chanté avec son cœur, laissant ses sentiments l’envahir, comme si elle était en transe.
Lorsque les dernières notes de musiques disparurent dans la nuit, elle revint à la réalité.
L’assemblée la regarda, elle lui semblait qu’ils se retenaient tous de respirer.
La reine fut la première à applaudir, suivie des autres elfes ainsi que d’Eragon.
Licianne salua son publique.
« C’était magnifique. Un véritable enchantement, digne des plus illustres bardes. Je crois ne pas avoir été la seule touchée par vos paroles. Soyez assurée que cette chanson restera gravée dans nos mémoires. »
« Merci votre altesse. »
Licianne n’arrivait plus à parler. Elle n’avait q’une envie, partir. Etre seule.
Alors qu’un elfe prit sa place, la jeune sorcière s’esquiva et alla se réfugier dans la pénombre de la forêt, avec pour seule clarté, la lumière de la pleine lune.
Elle s’appuya contre un arbre. Cette chanson lui avait permit de dire ses sentiments sans pour autant se trahir. Mais elle avait également ravivé la douleur de l’absence de Murtagh.
« Licianne ? Ca ne va pas ? »
« Eragon ? Si, ça va très bien. Je suis juste fatiguée. »
Le jeune homme la rejoignit.
« C’était une très belle chanson. Elle m’a permit de réaliser l’étendue de te sentiments pour Murtagh. J’ignorais qu’il te manquait autant. »
Licianne éclata en sanglot.
Surpris par cette réaction inattendue, le jeune dragonnier resta un moment comme figé, ignorant comment réagir.
Finalement, il la prit contre lui.
« Hé, ça va aller. Tu n’es pas seule »
« Il me manque tellement. J’ai peur de ne plus le revoir. » Sanglota la jeune fille contre le torse du dragonnier.
« Ne t’inquiète plus pour Murtagh. Moi et Saphira, on a décidé de t’aider à le sauver. »
« C’est vrai ? Mais je croyais que tu le détestais ? »
« Ce qu’il a fait est horrible. Mais, j’ai beaucoup réfléchit depuis que je sui ici et depuis que je t’ai rencontré. Peut être Murtagh a-t-il droit à une seconde chance. Je ne dit pas que je le considère comme un frère ou comme un ami. Mais s’il devient notre allié, on aura une chance de plus de vaincre le roi. »
« Merci Eragon. De tout mon cœur, merci »


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Début du prochain chapitre pour bientôt...