L'EMPIRE

Aiedal n'a rien dit... elle ne rien...
Non elle ne sais qu'un minuscule truc (d'ailleurs elle essaye de soutirer des spoileurs, mais n'en est rien)
Je ne lui dit rien de plus qu'à vous, je ne fais pas de favoritisme ! mdr
P.S: Merci pour les commentaires
P.P.S: La suite arrive bientôt.

Voilà, je ne m'attendais pas à poster aujourd'hui mais bon, voilà, le chapitre est écrit alors je vais pas vous faire patienter plus. Il est court, mais le contenu est important alors n'échappez à rien !
Bonne lecture évidement !


10. Arcanes et changements déroutants :

Eragon marchait à la suite des nains, en direction de Farthen Dur, Orik à ses côtés. Saphira volait au dessus d’eux, les plongeant ainsi dans l’ombre complète. Arya était en tête du petit groupe et les guidaient. Le dragonnier avait laissé derrière lui, son cousin et sa fiancée, leurs laissant le temps de se resituer dans le temps et ses événements ; ainsi que Nasuada, qui était plus occupée que jamais.
Orik renifla bruyamment. Il semblait taciturne en ce jour tragique. Il n’avait que peu parlé depuis leur départ. Ce qui n’était pas à son accoutumée. Devant lui, quatre nains portaient le cercueil. Le défunt était enfermé dans une prison de verre. On pouvait voir son visage serein. Les yeux clos, un léger sourire s’étirant sur ses lèvres. Il dormait pour l’éternité. Une marche solennelle avançait, silencieuse, à travers les montagnes du Beors.
Trouvant le temps long, Eragon essaya d’engager une conversation avec Orik :
- Qui a le plus de chance de succéder à … Hrothgar selon toi ?
- Mon oncle m’a désigné comme son successeur donc se devrait être moi à moins que le conseil de l’Isidar Mithrim s’y oppose. Ainsi que le peuple nain qui donnera son accord ou non. De plus, cette question n’aurait jamais dû être posée. POURQUOI ?
Il avait dit ça avec tant d’amertume que cela étonna le dragonnier. Ce n’était pas dans la nature du nain de se montrer discourtois envers quelqu’un. Il paraissait à bout de nerfs. Incapable de cacher sa colère plus longtemps, il hurla :
- Jamais il n’aurais dû mourir. Jamais. Que son meurtrier aille brûler aux enfers. Même un voyage au plus profond des entrailles de la Terre ne suffirait à le punir…
A présent, tout le monde s’était retourné et observait Orik, révolté, qui bouillonnait sur place. Ce dernier, écarlate, frappait le sol de pieds. Arya les rejoints et intervint d’une voix calme :
- Orik, contrôlez-vous ! Gardez votre sang-froid ! Nous comprenons votre chagrin mais vous devez vous contenir, restez fort pour lui.
- Vous ne comprenez pas Arya… oh non…les elfes ne ressentent rien…
La princesse pinça les lèvres. Eragon cru un instant qu’elle allait le gifler, comme elle l’avait fait pour lui. Mais rien de tout cela ne se produisit. Elle ne répondit pas et ignora cette réplique, digne. Peu à peu, les nains reprirent l’allure, abandonnant Orik, désespéré. Eragon, impuissant, aida le nain à avancer et regretta :
- Je suis désolé, Orik…je…
- Tu n’as pas à dire ça ! interrompit le nain, tu parles comme si c’était toi qui l’a tué, or ce n’est pas le cas.
Le jeune homme baissa la tête. Il se sentait coupable malgré lui. Arya, à qui ce détail n’avait pas échappé, murmura si bas que seul Eragon parvint à entendre :
- Tu n’as pas à être rongé par les remords… ce qui arrive à Murtagh n’est en aucun cas ta faute. Tu m’entends ?
- Mais s’il ne m’avais pas suivi, rien ne serait arrivé.
- S’il ne t’avais pas suivi, il l’aurait payé de sa vie.
Comme il ne répondit rien, elle se rapprocha de lui. Hésitante, elle lui prit la main et la pressa sans que personne ne le voie. Elle lui murmura à l’oreille « merci d’être là », se dessaisit de sa main et repartit au devant du groupe qui se retrouvait à une intersection. Eragon ne comprit pas l’intérêt de son geste mais il afficha un léger sourire. Il jeta un coup d’œil en la direction de l’elfe qui leur désignait la direction à suivre.
La nuit arriva rapidement. Le groupe faisait une halte dans les bois quelques heures pour prendre du repos. La nuit avait déjà déposé son manteau turquin sur les environs. Eragon remarqua Arya qui se dirigeait seule dans les profondeurs de le forêt. Ne pouvant s’en empêcher, il décida d’aller la rejoindre. Il marchait à quelques mètres derrière elle, tenant de vue ses cheveux d’ébène. Elle s’arrêta… se retourna… plongea ses yeux dans ceux du dragonnier… il n’avait jamais vu plus belle créature, majestueuse, au physique si fragile mais de caractère si vif et si fort. Un courant d’air passa, sa chevelure bougeant à son gré et lui caressa le visage au passage. Le dragonnier submergé par l’émerveillement ne pouvait dire mot. Elle sourit et demanda :
- Tu me suivais ?
- Non… je ne cherchais ni à t’épier ni à te suivre. Sois sans crainte. Je te vu t’éclipser. Puis-je me joindre à toi ?
- Je te crois Eragon, j’ai confiance. Quant à ta compagnie, elle est toujours la bienvenue.
Elle maintint son sourire puis reprit sa marche, le dragonnier à ses côtés. Ils se promenèrent quelques minutes, un silence apaisant se prolongeant comme un rêve, et découvrirent une sorte clairière ancrée dans la forêt. De nombreux arbres l’entourait, leur feuillages répandant une ombre illuminée par la lueur des étoiles présentes dans le ciel obscur. Des pierres semblaient former un cercle au centre de l’espace découvert. La clairière était parsemée de petites fleurs blanches, représentant l’innocence de ce lieu parfait. Les fleurs en boutons parfumaient légèrement l’atmosphère magique qui hypnotisait le regard de ses occupants. Cette fragrance les enveloppaient d’un voile transparent et léger qui guidait leurs sens. Un faible vent circulait entre les feuilles, libérant ainsi une mélodie à peine audible. Eragon sourit à cette écoute féerique et à ce paysage envoûtant qui était plus qu’inattendu. Arya aussi semblait apprécier ce spectacle qui s’offrait devant leurs yeux fascinés. Sur les ramures des conifères, brillaient encore les gouttes immobiles de la rosée matinale, tels des diamants. L’euphonie des feuilles aurait pu être le chant des hamadryades, tellement la mélodie éphémère transperçait le dragonnier de sérénité. Arya s’assit sur une des pierres et il l’imita en s’installant en face d’elle. Pendant les minutes qui s’en suivirent, personne n’osa rompre le silence accompagné de la beauté inexplicable des sons. Enfin, la princesse se décida à parler :
- Il y a quelque chose que tu dois savoir…
- Je t’écoute.
- Avant ma quête pour l’œuf de Saphira… avant que je sois maîtresse de ton destin… Bladgen m’a prédit quelque chose…
Elle semblait hésiter, son regard devint furtif et évitait sans cesse celui d’Eragon qui cherchait à le rencontrer. Ce dernier ne voulait en aucun cas la brusquer. Il attendit patiemment qu’elle se livre à lui, sans l’y forcer. Elle reprit d’un ton tout aussi calme quoique tremblant :
- Un jour de beau temps alors que je me promenais dans les jardins d’Ellesméra, Bladgen est venu me retrouver, diffusant son habituel « Wyrda » autour de lui. Quand j’ai posé les yeux sur son plumage de neige, il a cessé de coasser, de ses prunelles noires il m’a fixé. Et il m’a dit :
Lorsque tu comprendras
A ta réalité
Tu seras confrontée
Seuls souvenirs il restera
- Qu’est-ce que ça signifie ? interrogea Eragon, intrigué
Un frisson le parcourut tout entier. La prédiction que lui avait l’animal lui avait donné un indice sur son père… il avait eu raison…peu de temps après, il avait apprit l’identité de son géniteur. Mais cette fois, elle s’appliquait à Arya. Et il ne comprenait pas ce que voulait insinuer l’animal.
- Je ne peux t’en dire plus Eragon.
- Mais…
- Je ne peux te révéler la moindre chose, pas même un fragment de mes pensées sur ce sujet. J’ignore encore la contenance exacte de la prophétie.
- En as-tu déjà parlé à quelqu’un ? Ta mère ? Fäolin ? risqua Eragon, conscient de la réaction que pourrait avoir Arya.
Elle se figea sur place en entendant le prénom. Elle répondit, non sans une pointe d’émotion dans la voix :
- Non, tu es le seul… Fäolin n’a rien à avoir avec ça… ne prononce plus son nom quand tu es avec moi, je t’interdis d’y faire allusion lors d’une discussion… ne me pose pas de questions, car tu n’obtiendras pas de réponses… si un jour je veux te raconter, je le ferai…mais jamais sur demande… sache-le pour de bon, Eragon.
- Mais pourquoi me l’avoir dit ? Et pourquoi maintenant ?
- Parce que je pense qu’elle te concerne en partie…il me semble…et aussi car je crains que ça ne se réalise prochainement.
Ce fut au tour d’Eragon de se crisper sous le coup de la surprise. Les battements de son cœur s’accélérèrent. Il baissa la tête pour cacher à Arya son tourment. Il avait peur à présent.
Arya se leva, s’approcha du dragonnier et murmura :
- Je t’es mis au courant pour que tu comprennes si quelque chose venait à se passer. Je ne veux pas que tu t’inquiète pour moi, je sais ce que je dois faire…garde ce secret au plus profond de toi.
Sa voix qui s’était précédemment apaisée avait retrouvée sa froideur presque naturelle. Eragon, tourmenté ne répondit pas. Il entendit ses pas légers s’éloigner et il releva la tête pour la voir à nouveau disparaître.
Autour de lui, plus rien ne semblait féerique. Le chant des nymphes devenait monotone. La beauté envoûtante des astres n’était plus. Seul un ciel sombre s’étendait infiniment. La fascination qui l’avait habité quelques instants auparavant s’était complètement dissipée. Il ne voyait plus qu’en cette clairière un paysage banal. La prophétie avait mis fin a ce moment intense et magique.
Ainsi, il rentra au campement, vidé de toute pensée, frustré par la révélation que lui avait faite Arya. Il rejoignit sa dragonne qui avait remarqué sa distraction. Curieuse d’en savoir plus, elle interrogea :
- Que se passe-t-il petit homme, tu es visiblement étourdit, c’est indéniable !
Eragon demeura quelque peu absent lorsque narra ce qu’il venait d’apprendre, son changement d’état d’âme qui était passé de la quiétude à l’inquiétude. Saphira qui avait écouté avec beaucoup d’attention sembla tout aussi désemparée quand il eut achevé son récit. Il répêta alors la question qu’il avait posé à la princesse :
- Qu’est-ce que ça signifie ?
- Qu’il y a encore de nombreuses choses que nous ignorons d’elle…
Le dragonnier évita son regard empli de sagesse. Elle avait incontestablement raison. La princesse le connaissait par cœur mais lui, il ne savait rien d’elle…

bravo j'aime toujours autant ,même si j'ai du mal à comprendre la prédiction de blagden (je me fais vieux ça doit être ça !)

En fait, je me suis arrangée pour écrire quelque chose de pas compréhensible du premier coup ! Faut pas non plus penser que vous allez tout de suite comprendre ! lol
Mais quand vous aurez la signification, alors vous comprendrez...

Bon ça y est je viens de lire ce nouveau chapitre, ou début de chapitre je ne sais pas trop.
Bon tout d'abord les points positifs.
J'ai particulièrement aimé le passage de la clairière. La description que tu as réalisée est comme la clairière, magique J'ai même dû sortir mon dico vu que certains mots m'étaient inconnus. Non ce passage était vraiment très réussi, et je t'en félicite.
Les négatifs maintenant.
Bon sur ce coup là j'ai repéré un peu plus de fautes que d'habitude, je vais t'envoyer par mail le fichier word avec les corrections que je te propose.
Néanmoins d'autres choses me chiffonent, mais peut-être est-ce fait exprès, donc excuse-moi par avance si je présente cela comme des points négatifs si c'était volontaire.
Tout d'abord l'enterrement. A vrai dire au début, vu que j'avais pas relu la dernière fin, bah je savais pas trop où on était, et ce trouble augmenta quand il y avait nasuada. etait-il en route pour la capitale, entre le surda ou la capitale? Enfin voilà ça m'a un peu paumé, mais j'ai compris par la suite ce qu'il en était. Peut-être serait-il judicieux de e rappeler subtilement au début, histoire qu'on plonge directement dans l'action du moment. Autre chose qui m'a étonné, c'est le fait qu'on a l'impression que ya pas grand monde pour l'enterrement du roi, tu devrais décrire la scène avec plus de recul, et non qu'au niveau des personnages principaux.
Pour Orik, il est certes normal qu'il éprouve du chagrin et de la haine pour murtagh, mais en tant quefutur roi je trouve que ça fait bizarre de se lâcher ainsi, d'autant plus devant un enterrement. cela pourrait indiquer au peuple qu'il n'est pas assez solide pour être leur roi. mais enore une fois peut-être était-ce voulu de ta part.
Et enfin, Arya. J'ai trouvé le "merci d'être là" vraiment bizarre, j'ai pas du tout vu pourquoi elle a dit ça, j'aurais plus compris que ce soit eragon qui le lui dise. Bon après elle l'emmene à la clairière, très sublime je me répète, et elle lui avoue la prophétie, on ne sait pourquoi, et tu te gardes bien de dire la raison de cet aveu.
On voit ainsi qu'elle doit manipuler l'environnement par sa magie, vu que quand elle part tout est fini. Etrange...et en même temps très intrigant, je pense ue c'est ce que tu souhaitais.
Et enfin pour la prophétie...tu as raison elle est incompréhensible. néanmoins elle semble syntaxiquement parlant incorrecte. Il manquerait un "tu" entre les deux verbes au futur, ainsi que "les" avant souvenirs. Parce que enlever des mots dans les phrases n'est franchement pas très beau, ni bon, d'autant lus que le corbeau est censé avoir un verbe sacrément recherché, et complet, lorsqu'il fait des prophéties.
En bref, un passage assez stressant, vu que tu nous donnes des trucs en te gardant bien de nous révéler les choses essentilelles à notre compréhension.

Alors...par quoi commencer...
Merci pour le point positif, en effet, je voulais que ce moment soit exceptionnel, et j'ai pris un réel plaisir à l'écrire ! J'avoue que j'ai souri quand tu dis que tu as dû prendre ton dico ! en effet, j'essaie de m'améliorer aussi dans le language littéraire (sans en faire une tonne évidement)...à vrai dire, en ce moment je suis pasionnée par la lecture de dictionnaire...j'adore (faut pas chercher à me comprendre !)
Pour les points négatifs: j'ai lu ta version corrigée et j'ai été effrayée par le rouge qu'il y avait partout ! Effectivement, il y a pas mal d'erreurs...voir beaucoup ...
Quand à Arya pour le "merci d'être là": je ne peux rien dire pour l'instant car tu comprendras avec la suite...oui, ça aurait pu être Eragon qui le lui dise mais c'est elle...encore une fois vous comprendrez...mais plus tard...
Pour la prophétie: et bien...j'ai demandé à ma mère son avis et elle ne m'a pas signalé d'erreurs...après je sais pas trop, j'ai essayé avec "tu" entre les verbes au futur et ça concorde pas à cause des syllabes (bon ok, le dernier vers ne fait pas le compte de syllabes). Il était bien sûr dans ma volonté de vous donner une prophétie pour vous insignifiante.
Pour Orik: le "pétage de plomb" (si tu me le permets !) était pour moi inévitable, je crois que ça fait parti de son tempérament, il a besoin de s'exprimer pour éviter la "cocotte minute intérieure" ! Je ne pense pas vraiment que ce sera un point négatif pour lui et sa succession (s'il y accède). Je crois plutôt que ça montre au peuple qui ne peux pas tout garder pour lui et qu'ils seront en permanence au courant des situations qui vont arriver (il m'est difficile de répondre à tes "critiques" sans dévoiler une partie de projets mais je fais de mon mieux !)
Enfin pour la présence des autres personnes sur le lieux: oui, tu as raison, j'aurais dû approfondir la description de l'entourage et expliquer la situation du début, soit l'endroit où ils se trouvent et pour quelle raison... ça aurait dû être instinctif...
Quant à l'édition du chapitre, je ne sais pas encore si je vais garder la version que tu m'as envoyée ou si je vais réecrire en tenant compte de tes remarques, soit en supprimant ou en rajoutant des éléments essentiels. J'aime quand même (je pense que tu comprendras) reprendre les choses comme je les voies sans que quelqu'un d'autre m'aide (j'espère que ça ne te vexe pas car ce n'est pas mon intention, sache que je n'oublie pas toute l'aide que tu m'apportes). Alors ce n'est pas encore une certitude mais je pense tout reprendre sur le chapitre 10 et changer. Peut être garderai-je quelques corrections ! En tout cas merci pour tes conseils (même si tu insistes sur les points négatifs !!!), ils me sont très précieux et j'espère arriver à quelque chose où tu n'auras rien à redire...
Voilà, je pense avoir abordé tous les points...

ne t'inquiète pas je ne me vexe pas du tout
et sur les fameux "points négatifs", en fait ils s'arrêtaient jusqu'à "pour orik", mais c'est vrai que c'était a priori pas évident.
Je comprends que tes explications sont entravées par les secrets de ta fic, et vil comme je suis, je tente aussi d'en apprendre un peu plus parfois :D
Pour mes corrections, come je te l'ait dit, c'est toi qui voit, et c'est pas non plus si impressionnant que ça tu sais, ya beaucoup de virgules qui manquent ou des problèmes grammaticaux, mais à part ça ya pas d'incohérences et autres erreurs bien plus graves. Mais bon tu commences à me connaître, je suis assez franc, et pointe du doigt ce qui va aussi bien que ce qui ne va pas, et je pense que c'est bien plus instructif qu'autre chose.
Donc si tu veux remodeler ton chapitre, fais-le à ta guise, qui suis-je pour t'en empêcher?

C'est trop bien vivement la suite

je viens de lire ce chapitre etje l'ai trouvé super! la prophétie me travaille pas mal car je n'aime pas ne pas résoudre un mystère.
continue comme ça et vivement la suite!

j'ai l'impression de me répéter :superbe chapitre et gnagni et gnagna

Gaedrech, j'attendais mieux de ta part ! mdr
Mais sinon ça me conviens pas mal ! merci en tout cas pour ces commentaires que me font toujours autant plaisir !
J'avoue qu'il y a eu un moment, j'ai failli arrêter d'écrire (car plus d'imagination pour une scène très importante) mais c'est repartit et tout ! alors la fin de "l'empire" c'est pas pour maintenant !!!

oui mais c'est barbant à la fin de repéter toujours la même chose cela nous renvoie au rang de vulgaire robot et perroquet vous pourriez pas faire un chapitre pourri pour changer?

ne le prends pas mal ! J'ai pas dit ça méchament...

Tu sais gaeldrech on peut aussi arrêter de poster si tu ne veux plus te répéter...

Ouf la fin de l'empire c'est pas pour maintenant!! Tu sais que tu m'as fait peur quand j'ai lu que tu avais voulu arrêter d'écrire!!
Parce qu'en plus j'ai trop aimé ton chapitre! La description de la clairière est vraiment magnifique: j'ai pu tout imaginer, je me suis complétement perdue dans le rêve et en plus tu as décrit cet endroit exactement comme j'aurais imaginé un paysage féérique plein de calme et de magie. Alors j'étais aux anges...
En plus, je suis bien contente qu'après leur dispute, Eragon et Arya ne soient pas en froid. Heureusement, j'aurais été triste si c'était la guerre entre eux!
Par contre, j'aurais beaucoup aimé que tu décrives un peu plus l'enterrement de Hrotgar, je suis sure que tu aurais pu nous tirer la larme à l'oeil si tu avais décrit ne serait-ce qu'un tout petit peu plus.
Et bien sur, encore une prophétie!! Là j'avoue que j'ai pas tellement compris , il manque peut être quelques mots? Mais bon je pense que tout ça est pour nous induire en erreur, petite sadique...En tout cas, pour l'instant j'ai aucune idée de ce que ça pourrait être! Ah la la, encore une prophétie de Bladgen, maudit corbeau!! Il faut toujours qu'il fasse des prophéties qui me traumatisent toute la journée! Après celle de Folkvnir, voilà la tienne! Si j'attrappe ce maudit corbeau, je vous jure que je lui fait bouffer ses plumes! lol
Bon en tout cas pour la prophétie, je vais y réfléchir activement!
J'espère que tu posteras la suite assez rapidement, je me languis déjà parce que j'adore vraiment ta fic!

Non je n'arrête pas d'écrire !
En tout cas, un commentaire comme le tien me donne l'envie de taper sans arrêt ! Merci beaucoup
Pour le paysage, je suis vraiment contente de voir que vous avez ressentit ce que je voulais que vous ressentiez. Je le repête,j'ai prit un réel plaisir à l'écrire.
Pour l'enterrement: non, Enelya, ce chapitre ne concerne pas les funérailles de Hrothgar. Dans ce chapitre, il y vont seulement. Non, en fait, les obsèques se dérouleront dans 2 chapitre (que je viens de finir aujourd'hui et j'ai hâte de vous postez ça et voir vos réactions ! Ca risque d'être amusant !)
Enfin voilà, pour la prophétie: c'est bien sûr dans mon but que vous ne compreniez rien ! Mais elle a un sens, je vous l'assure ! Vous comprendrez par la suite (mais pas tout de suite, va falloir patienter pour en savoir plus).
En réponse à Enelya: Avant que je poste, il faut que j'édite le chapitre 10 en tenant compte des remarques de Folkvnir. Donc le chapitre 11, je la posterai soit ce week-end ou dans la semain qui arrive.

Et bien voilà je poste aujourd'hui, j'ai pas pu poster avant parce que j'ai eu un problème d'ordi récemment. Je vous averti que je vais bientôt être interne donc ça va poser un petit problème. Vous aurez le chapitre soit chaque week-end ou soit toutes les 2 semaines. Ca dépendra du travail que j'aurais. Je vous fais pas plus longtemps patienter. Ah si ! J'ai pas fini la correction du chapitre 10 (et va falloir attendre car j'ai le chap 12 que je veux absolument vous poster avant la rentrée et il fait 15 pages d'écrit alors je peux pas tout faire !)

11. Avènement décisif :

Insensiblement, un crépuscule bleuâtre remplaça les dernières lueurs dorées du couchant. Ils avaient marché toute la journée. Les jambes d’Eragon devenaient douloureuses et lourdes mais il ne s’en occupait guère. Il continuait d’avancer d’un pas nonchalant, mettant un pas devant l’autre, inlassablement. Autour de lui, tous affichaient un visage mélancolique et un regard dépourvu d’expression qui ne se préoccupait pas des paysages environnants. Le dragonnier compara cette marche des plus funèbres à une marche de cadavres ambulants qui suivaient le chemin que leur indiquait, Arya, à la tête du petit groupe. La nuit qui s’installait et le vent froid ne firent que renforcer cette impression morbide. Des zombies qui sortaient de leur cachette pour aller terrifier et importuner les vivants.
Cette atmosphère lugubre étouffait le dragonnier. Personne ne semblait apte à converser avec lui et il avait besoin de parler à quelqu’un. Dans sa tête aussi le calme ne régnait pas : il se torturait l’esprit pour tenter de discerner un moindre indice sur la prophétie d’Arya. En vain. L’ignorance de la signification de cette révélation agaçait Eragon, plus que tout. Il ne cessait de s’inquiéter pour celle qui ne méritait pas de subir un sort désappointant, tout simplement pour celle qu’il aimait.
Ses paupières se fermèrent, le manque de sommeil dû à sa récente nuit passée à se creuser le cerveau pour obtenir ne serait-ce qu’une réponse à toutes ses questions, l’emportait peu à peu. Cependant, il s’empêcha de sombrer, on voyait déjà les abords de Farthen Dur, cité des nains. Eragon accéléra le pas pour se retrouver à hauteur d’Arya. Elle lança un regard en sa direction et reporta son attention sur le voyage qui touchait à sa fin. Le dragonnier fut légèrement offensé de voir qu’elle ne se soucia pas plus de lui. Il en déduisit qu’elle n’avait pas l’intention de lui en dire davantage sur la mystérieuse prophétie de Bladgen.
Quelques minutes passèrent dans un extrême silence. Eragon apercevait déjà des nains au lointain. L’image de ces hommes immobiles semblant attendre leur venue se rapprocha rapidement. Ils furent bientôt devant eux. Les nains portant le cercueil du regretté roi ne purent s’empêcher un soupir de soulagement lorsqu’ils eurent déposé leur fardeau. A quelques pas d’eux, Saphira atterrit sur une surface déserte. Le dragonnier observa consciencieusement les nouvelles silhouettes. Une femme abordait un sourire rayonnant, elle ne semblait aucunement touchée par le catafalque posé près d’elle, détenant le roi des nains, son roi. Ses cheveux d’un blond cendré s’éparpillaient en une cascade sur ses larges épaules. Orik s’avança pour la saluer et la présenter à Eragon qui la fixait toujours avec dégoût :
- Voici Vensham, elle est membre de l’Isidar Mithrim. C’est une extraordinaire…euh…magicienne !
La femme en question tendit une main au dragonnier, qui par pure politesse s’empressa de la saisir. Elle la referma et la serra vigoureusement en la balançant de haut en bas. Lorsqu’elle desserra son emprise, Eragon ne put s’abstenir de grimacer et remuer ses doigts meurtris. Ceci n’échappa pas à la magicienne qui sourit de plus belle, dévoilant ainsi deux rangées de dents parfaitement blanches. Le jeune homme consentit à un faible sourire et suivit Orik jusqu’à la deuxième présentation, laissant seule la femme et sa gymnastique zygomatique. L’homme qui suivait avait l’air particulièrement aimable. Il se força à sourire lorsqu’il rencontra Eragon mais ce dernier remarqua que le cœur n’y était pas. Il avait un visage complètement impassible, comme Arya savait si bien le faire ; mais au contraire de la princesse, son regard profond et triste trahissait l’émoi qu’il tentait de cacher. D’une voix rauque, il annonça :
- Je suis Rhokmar, Hrothgar était mon frère. Je suis ravi de pouvoir enfin rencontrer le dragonnier dont tant de monde parle ici. J’espère que toi et ta dragonne avez fait bonne route.
- Je me nomme Eragon, le tueur d’ombre et ma dragonne porte le nom de Saphira. Tout le bonheur est pour moi de faire de nouvelles connaissances. Le voyage s’est bien passé, merci.
Le frère du défunt s’inclina et s’éloigna à grandes enjambées. Eragon jeta un coup d’œil étonné à Orik qui répondit par un simple haussement d’épaules. Il continua :
- C’est quelqu’un de très lunatique mais aussi de timide malgré sa forte carrure. Le troisième et dernier membre de l’Isidar Mithrim est un vieux fou que je n’apprécie pas particulièrement. Il est muet et la plupart du temps, me semble t’il, sourd. Du moins, il parle quand l’envie lui prend, c’est-à-dire quand il doit se défendre ou défendre un sujet qu’il chérit singulièrement. Il a systématiquement les yeux clos et je me suis même demandé s’il était conscient lorsqu’on lui parle ou bien s’il dort. Bah, enfin, tu peux toujours le voir par toi même.
Ils s’arrêtèrent devant un vieil homme, vêtu d’une longue toge beige tirant sur le marron clair. Celui-ci était à l’écart des autres, assit sur une grosse pierre lisse. Une interminable barbe grise pendait à son menton jusqu’au sol sableux où elle ramassait la poussière. Dans sa main gauche était dressée une canne en bois de cerisier qui paraissait plus haute que le vieillard. A son sommet, un joyau couleur lavande exposait sa beauté irréelle. Eragon ne pouvait en détacher le regard, fasciné. Orik reprit, presque en hurlant pour se faire entendre :
- Eh Sopharst, tu as devant toi le nouveau dragonnier qui fera renaître l’âge d’or des dragons alors ouvre les yeux espèce de vieux cinglé pour voir quelque chose au moins une fois dans ta vie !
L’intéressé ne répondit pas, resta de marbre, indifférent aux propos d’Orik, ce qui avait pour don de l’exaspérer. Le nain soupira et reprit en prenant une voix d’enfant :
- Qui sait qui fait naître l’espoir en ce moment ? C’est Eragon. Oh, je te signale qu’il est en face de toi alors OUVRE LES YEUX !
L’inconscient ne réagit pas plus. Orik totalement déconcerté, tourna les talons sans plus attendre de réponse venant du géronte. Eragon, déçu de constater que le nain avait eu raison sur le vieil homme, suivit Orik. Derrière eux, une voix invraisemblablement placide et fatiguée s’éleva :
- La paresse des mots dont tu fais preuve n’est que le dénuement de la sagesse ancestrale, source de richesse actuelle, chancellement des propriétés diffuses et dégradations des esprits ténébreux. La vérité se cache au plus profond de son cœur, d’après les paroles du corbeau de neige. Les néréides dorment profondément dans leurs eaux troubles. La vie va changer, c’est imminent. Le danger, la mort te guette Eragon. Il arrive, il te prendra quand le moment sera venu où tu découvrira ce qu’il est devenu. La souffrance, la colère, la trahison suprême , la tristesse ne sont que définitions des émotions redoutées. Méfie toi de l’ennemi qui semble dormir… tu vas perdre la…
- Cesse ton soliloque sans fin, vieux dégénéré ! Interrompit Orik
- Non, je vous en prie, continuez…que vais-je perdre ? La vie ? Quel est l’ennemi ? Supplia Eragon .
- La raison si tu persistes à vouloir écouter cet entêté. Viens, ce ne sont que des paroles sans sens. Ne te fie pas à ce qu’il a dit… même si tu crois qu’il s’adressait à toi, tu te trompes. Il ne sait pas ce qu’il dit, c’est un fou… il arrive, il te prendra…quand le moment sera venu, répéta Orik, moqueur.
Il s’éloigna, sans attendre Eragon qui restait cloué sur place, désireux d’en apprendre plus. Le dragonnier posa à nouveau son regard sur le visage de l’étrange sage. De nombreux rides creusaient ses joues d’albâtre et les coins de ses yeux fermés. La blancheur de sa peau était la même que celle d’un mort. S’il n’avait pas été assis et tenant sa canne, Eragon l’aurait prit pour un être sans vie.
Contre tout attente, les paupières du vieil homme clignèrent puis s’ouvrirent. Il parcouru du regard les alentours comme un bébé l’aurait fait lorsqu’il découvre le monde pour la première fois. Enfin, ses yeux s’arrêtèrent sur le dragonnier, émerveillé. Ce dernier plongea son regard dans celui de Sopharst et sembla y découvrir l’infini. Un territoire inexploré, ce même sentiment que lorsqu’on regarde le ciel qui s’assombrit pour laisser place à la naissance quotidienne de la nuit. Cet instant ne fut que bref. Un battement de cils et le vieillard avait refermé les yeux, et était retourné dans son état de totale inconscience.
Eragon semblait enraciné devant lui, prostré devant cet homme, qualifié de fou, homme aux paroles étranges. Il visualisa dans sa tête le regard qui l’avait observé quelques secondes auparavant. Il était le même que l’intérieur du cristal violet. Le même.
Après être sorti de sa torpeur, il se précipita vers Orik qu’il rejoignit rapidement. Il s’exclama :
- Orik, cet homme…Sopharst, il a ouvert les yeux ! Je l’ai vu…il a le regard envoûtant et… incroyable ! C’est incroyable la profondeur de ses prunelles…le joyau…
- Tu es amoureux ou quoi ? Voilà que le soleil te joue des tours mon ami !
Eragon leva la tête pour scruter les cieux. La nuit s’était avancée et trônait à présent sur les horizons. Pas un rayon de soleil. Rien que l’ombre noire du ciel endormi. Le dragonnier sourit, la nature venant de contredire le nain têtu. Mais le jeune homme n’insista pas, il renonça à tenir tête à Orik et ses convictions éternelles. Hrothgar était mort et il fallait choisir un successeur. Ainsi Eragon rejoignit les nains qui s’impatientaient à l’entrée de la grotte et où se répandait un total désarroi.
Uns sorte d’estrade était placée devant eux. Orik y monta, suivi des membres de l’Isidar Mithrim, d’Arya puis du dragonnier. Devant la foule en mouvement, il clama, d’une voix forte et assurée :
- Peuple de Farthen Dur, mes frères…notre bien-aimé roi Hrothgar est mort au combat. Mort tué par le second dragonnier.
Il marqua une pause pour voir la réaction des nains. Certains hurlèrent de rage contre son meurtrier, d’autres éclatèrent en sanglots… une multitude de cris, de pleurs, coulèrent et résonnèrent sans fin dans le souterrain. Enfin le roi continua avec fureur :
- Oui, notre roi n’a pas eu la chance de livrer un duel contre son tueur. Celui-ci l’ayant lâchement transpercé de sa lame rouge. Le second œuf en possession de Galbatorix a éclot. C’est le nouveau dragonnier qui l’a assassiné. Aujourd’hui je suis dans le devoir d’assurer la successibilité de notre défunt roi. Il était mon oncle adoptif et il me considérait comme son fils. Je suis donc en mesure de gouverner notre cité. Il me faut votre accord pour pouvoir y accéder. Si quelqu’un dans cette salle s’oppose au souhait de Hrothgar qu’il parle.
Des murmures commencèrent à s’élever considérablement dans l’assemblée. La foule approuva au bout de quelques instants de réflexion. Orik se retourna alors vers l’Isidar Mithrim, Arya et Eragon. Il s’enquit :
- Le peuple considère ce dilemme et l’accepte. La parole vous appartient dès à présent, membres royaux. J’ai aussi besoin d’avoir votre consentement ainsi que celui de Saphira, d’Arya et d’Eragon.
- Laisse-nous nous concerter Orik. Cette décision est importante. Il ne faudrait pas que nous regrettions par la suite notre choix. Il nous faut un roi puissant, autoritaire, dévoué à son peuple et qui sache le protégé convenablement. Et moi, je doute viscéralement que tu sois douté de toutes ses ressources Orik, s’exclama Vensham, la femme au sourire épanoui, d’un ton enfantin.
Le nain en question se crispa sous l’effet de la surprise. Eragon comprit qu’il tentait de résister à l’envie d’étrangler la pertinente mais directe magicienne. Il se contint, non sans difficulté, essayant de maîtriser la colère qui s’accumulait de jour en jour. Arya se leva et prit la parole pour tenter de mettre fin à la nervosité qui s’étendait :
- Orik est digne, loyal et courageux. Ce sont les volontés de Hrothgar. Je suis certaine qu’il saura diriger Farthen Dur avec assurance et justesse. J’approuve entièrement sa succession en tant que nouveau roi.
Elle se plaça aux côtés du nain, dont les joues s’étaient légèrement empourprées et fixa avec insistance les membres de l’Isidar Mithrim. Aucuns de ne semblait réagir alors Eragon se décida à parler à son tour pour défendre son ami :
- Je suis entièrement d’accord. J’agrée au choix de Hrothgar. Je suis avec toi, Orik.
Il lui fit signe de la tête pour l’encourager. Saphira qui n’avait pas pu renter entièrement dans la grotte à cause de sa corpulence rugit pour dire qu’elle acceptait. Son « cri » retentit encore une bonne minute en écho dans le souterrain.
Rhokmaf, l’homme aux traits aimables hocha la tête de bas en haut pour lui aussi y adhérer. Le vieux sage, Sopharst, consentit à ouvrir les yeux et les plaça dans ceux d’Orik, qui fut troublé. Le vieil homme expliqua avec respect et calme sans pareil :
- Malgré la considération déplorable que tu t’es faite de moi, je ne m’oppose pas aux desseins d’un mort, je m’y souscris. C’est pour cette raison que tu obtiens ma bénédiction et non pas mon opposition. J’espère simplement que les attentes que je place en toi ne seront pas vaines.
Il ne restait plus que la femme dont le visage se défigurait à mesure que le temps avançait. Elle ne semblait absolument pas du même avis que ses deux congénères. Pourtant, étant seule contre la foule qui commençait sérieusement à s’impatienter et les autres qui le fixait avec détermination et sans scrupule, elle capitula, déclarant ainsi Orik, nouveau roi de Farthen Dur.

Waouh très bon chapitre! J'ai beaucoup aimé ce passage. Déjà, je suis très contente qu'Orik soit devenu roi des nains, je trouve qu'il est largement le plus apte à assurer cette fonction et j'aime beaucoup ce personnage.
Un nouveau personnage que j'apprécie beaucoup également, c'est Sopharst; ce viel home énigmatique et un peu bizarre me plait beaucoup. Je trouve que tu as très bien su nous le présenter, nous permettant de l'imaginer complétement et je ne sais pas pourquoi mais je l'aime beaucoup alors qu'il est encore tout nouveau. Surtout, j'ai ressenti une certaine aura de mystère autour de lui lorsque tu nous en parles et cette aura nous plonge vraiment dans l'ambiance qui règnerait si on était vraiment à côté de lui... En plus, je crois qu'il vient de nous donner un petit indice sur la prophétie...Il dit que la vérité est au fond de son coeur, cela pourrait signifier que la prophétie se mettra en place uniquement quand Arya arrivera à accepter qu'elle aime Eragon (lorsque tu seras comprendras ==> lorsqu'elle comprendra enfin qu'elle aime Eragon). La suite pourrait donc dire qu'une fois qu'elle acceptera enfin qu'elle aime Eragon, ils ne pourront pas vivre leur amour (à ta réalité tu seras confrontée ==> elle ne peut pas l'aimer) et il ne lui restera plus que les souvenirs des moments passés en la comapgnie d'Eragon auxquels se raccrocher (seuls souvenirs il te restera)...Enfin, c'est l'idée que je me fais de la prophétie après ce qu'a dit le vieil homme.
Je me pose par contre une question: tu dis "le vieil homme" ou "la femme", les membres de l'Isidar Mithrim" sont donc humains (enfin à part le frère de Hrotgar)? Les nains acceptent deux humains à une place aussi importante? Ou alors j'ai peut être simplement mal compris.
Sinon, je trouve que tu fais de moins en moins de fautes, j'ai beau chercher j'en ai vu peut être une ou deux et encore j'en suis pas sure et ça c'est génial. De plus ta façon de décrire est vraiment bonne, il y a plein de détails et le style d'écriture me plait beaucoup.
Je peux vraiment te dire que ta fic s'est énormément améliorée, pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui, c'est à dire GENIALE!

Merci Enelya.
Alors pour ton hypothèse concernant la prophétie: et bien, c'est vrai que je me suis servie de Sopharst (que j'ai adoré créer et lui faire dire un peu n'importe quoi ^^) pour en effet vous apporter des renseignements sur la prophétie d'une part et sur la suite d'autre part (vous verrez dans le chap 12).
Tes idées sont absolument cohérentes et peut être que c'est ça, j'en sais rien en fait (mdr !)
Ah aussi: je suis vraiment désolée pour la prophétie, j'ai fait une faute de frappe ce qui l'a rendue syntaxiquement incorrecte...et oui...oups et en plus j'ai pas arrêté de dire que c'était juste...
Bon du coup, je l'ai corrigée, ce qui donne:

Lorsque tu comprendras
A ta réalité
Tu seras confrontée
Seuls souvenirs il restera

Voilà la version parfaitement correcte !

Bon c'est mon tour de faire ma petite critique habituelle.
Que de progrès accomplis depuis le début de ton histoire! Il y a réellement un gouffre entre tes premiers textes et ce dernier chapitre, je n'ai jamais vu quequ'un s'améliorer à un telle vitesse et en si peu de temps, c'est tout simplement spectaculaire!
Non contente d'erradiquer quasiment toutes les fautes de ton texte (j'ai dû en voir une à un moment, c'est pour dire le soin que tu apportes à ton travail!), tu t'amuses à nous engouffrer dans ton monde avec un réel plaisir, et on s'y adonne avec délactation. L'histoire devient de plus en plus consistante, enveloppée d'un voile de mystère, qui, comme tu le sais, est un ingrédent que j'affectionne particulièrement. Ton style d'écriture est devenu très agréable à lire, ainsi que ton imagination qui s'affine, et qui dit précision de la pensée dit a fortiori qualité du rendu sur papier. Nous avons le droit à une fioriture de petits détails qui nous enivrent, et c'est pour moi, et de très loin, le meilleur chapitre que tu nous aies donné. J'ai adoré le rôle du vieillard, ainsi que sa description, on s'y croyait réellement. Il est très intriguant et j'ai hâte de savoir ce que tu vas en faire.
Bon évidemment, j'ai ma réputation à tenir, j'ai une ou deux notes à te signaler. Je parle cette fois-ci de la ponctuation, et notamment de l'usage des virgules. Il serait bon d'en user plus souvent, et, surtout de bien les placer, et je suis conscient du travail délicat que cela implique. Pour t'aider tu devrais lire tout haut ton texte, et l'intonation de ta voix pourrait t'aider à les placer aux bons endroits.
Enfin une dernière remarque, c'est par rapport à l'Isidar Mithrim. Honte à moi, je ne me rappelle plus très bien si tu en as parlé auparavant. Mais si tel n'est pas le cas et que c'est la première fois que tu nous en parles, je trouve cela étrange qu'un tel groupe si important pour les nains n'ait pas été connu ans les tomes de CP. De plus la présence d'une humaine, enfin je le suppose, dans ce conseil est assez étrange pour un conseil décisionnaire du sort des nains. Mais bon je ne me rappelle plus trop des détails, donc si je me trompe, je te serai gré de m'injeter une petite piqûre de rappel!
En bilan, ma foi c'est vraiment épatant, tu es un disciple des plus respectables de la galsp ma chère!
Folkvnir