G.A.L.S.P
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

G.A.L.S.P


 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 Et si tout avait été diffèrent...

Aller en bas 
+5
Alyana
Enelya
gaeldrech
Ebrithil
Lya
9 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4
AuteurMessage
Eragon l'Elfe

Eragon l'Elfe


Masculin Nombre de messages : 482
Age : 32
Localisation : Pas ici, là-bas!
Date d'inscription : 06/07/2007

Et si tout avait été diffèrent... - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Et si tout avait été diffèrent...   Et si tout avait été diffèrent... - Page 4 Icon_minitimeDim 8 Juil - 20:28

Je viens de lire ta fic et je suis.....soufflé. C'est vraiment épatant la quantité que tu écris. Je trouve ça très original d'avoir imaginé se qui se serait passé si tout avait été différent.
PointS positifs: bien; épatant; génial!
Point négatif: je crois qu'il manque la suite; je suis pressé qu'elle arrive.
La Suite. (je crois que je l'ai déjà dit. bon tant pis)

donc: LAAA SUIIIIITTEEE
Revenir en haut Aller en bas
http://eragon-futuring.nice-forum.com/
Lya
Auteur de Fiction
Auteur de Fiction
Lya


Nombre de messages : 49
Date d'inscription : 04/05/2007

Et si tout avait été diffèrent... - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Et si tout avait été diffèrent...   Et si tout avait été diffèrent... - Page 4 Icon_minitimeMer 18 Juil - 15:40

Voilà la suite ^^ J'espère que vous allez aimer (enfin j'espère pour vous car la suite viendra pas avant fin aout ^^").

XII-Fin

Morzan protéger Brom ? Cela paraissait tellement invraisemblable. Il n’avait jamais pu imaginer à quel point Murtagh et leur père puissent être aussi identiques. Tout deux faisaient tout leur possible pour protéger les personnes qui leur étaient chères.
- Et toi, tu arrives toujours au bon moment. Il y a un certain équilibre, souria le châtain.
Le jeune Morzan acquiesça.
- Heureusement que j’étais sur le chemin. Partons d’ici notre maître doit nous attendre.
Ils commençaient à s’éloigner quant Eragon entendit son père demander:
- As tu réussi l’exercice d’hier ?
- Oui, tout ça grâce à toi.
Des scènes se remirent à défiler devant les yeux du garçon. Il resta debout immobile: il commençait à avoir l’habitude. Il fallait attendre. Un nouveau souvenir vint prendre la place de l’ancien. Il se trouvait, à présent, dans une sombre grotte. A première vue, il n’y avait personne mais Eragon remarqua bien vite une silhouette sur le sol. Il se rapprocha et se figea d’un seul coup. C’était un jeune homme à peine rentré dans l’âge adulte. Ses vêtements noirs étaient à moitié déchirés, révélant plusieurs plaies dont certaines graves. Du sang séché recouvrait son visage. Son teint était grisâtre. Ses cheveux bruns étaient collés contre sa peau. C’était Morzan. Il était vraiment mal au point. Eragon savait qu’il n’était pas mort, c’était évident. Mais, il fut tout de même soulagé de l’entendre soudainement tousser dans la poussière. Il essaya de se remettre sur pieds en s’aidant de ses bras mais à peine fit il ce geste qu’il poussa un cri et retomba. Son fils cadet regardait ce spectacle avec une certaine pitié et tristesse. Qui avait pu le mettre dans cet état ? La réponse se fit savoir dans la minute qui suivit. En effet, une personne qu’Eragon reconnut aussitôt rentra dans la grotte et fixa le dragonnier avec amusement.
- On est enfin réveillé?
Pour seule réponse, Morzan vociféra:
- Tu ne tireras rien de moi sale démon !
« Il réagit exactement comme Murtagh. » nota une nouvelle fois Eragon.
Galbatorix se rapprocha dangereusement du dragonnier et lui donna un coup dans le ventre. Morzan se recrovilla de douleur.
- Est ce ainsi qu’on parle à son futur maître ?
- Je ne dois allégeance qu’à un seul maître et ce n’est pas toi ! Ne te crois pas plus grand que tu ne l’es traî…
Un autre coup le fit taire.
- N’oublie pas que ton dragon est sous mon emprise, menaça t il.
Le jeune homme serra les poings et défia Galbatorix du regard.
- Oui, grâce à ta maudite magie noire, cracha t il.
- Qui peut se révéler très utile. Regarde par exemple, il me suffit juste d’un mot…Souffre !
Eragon entendit en dehors de la grotte un rugissement de douleur qui lui glaça le sang. Il en avait les larmes aux yeux. Comment pouvait on torturer un dragon ? C’était quelque chose d’ignoble. Mais ce n’était pas le seul à souffrir. Sur le sol, Morzan était parcouru de tremblements. Il ressentait la douleur de son ami ailé. Il n’arrivait pas à le supporter. Son fils le voyait se traîner dans la terre.
- Arrête ! Réussit il à crier d‘une voix désespérée. Je t’en pris !
Galbatorix le regarda de haut. Eragon ne l’avait jamais vu affiché un sourire aussi satisfait.
- Bien, j’ai un travail pour toi. Je veux que tu m’aides à capturer un œuf.
Morzan le regarda horrifié.
- Je ne peux pas faire ça ! C’est hors de question !
Une étrange lueur passa dans les yeux du futur roi.
- Bon…parfait…
Le dragonnier se rapprocha, saisit une des mains de Morzan, et lui tordit un doigt. Le garçon entendit un craquement sinistre suivit d’un hurlement strident. C’est à ce moment là, que tout recommença à redevenir flou. De toute façon, Eragon connaissait bien la suite de l’histoire puisque tout le monde savait que son père avait finit par aider Galbatorix. Mais maintenant il avait découvert, que c’était contre son grés. Il apprenait de plus en plus de chose intéressante qui l’étonnait et d’une certaine manière le rassurait. Une nouvelle vague d’image le submergea ainsi qu’une nouvelle scène. Il retrouva une fois encore, Morzan en sang, à croire qu’il souffrait tout le temps, avachit contre un arbre. Un corps gisait près de lui ; la tête décapitée. A quelques mètres de là se trouvait une plus grand silhouette immobile. Le garçon se rapprocha et déglutit en reconnaissant un dragon mort. Eragon devina rapidement ce qu’il s’était passé, son père avait combattu un autre dragonnier et l’avait tué. Il reporta son attention sur Morzan. Sa respiration était rapide et irrégulière. Il ne devait plus avoir la force de se soigner. Son torse était ensanglanté, ses mains écarlates, son visage aussi pâle qu’un mort. Soudain une jeune femme apparut entre les feuillages. Le cœur du garçon ne fit qu’un bon. Ses yeux se mouillèrent de larmes.
« Maman… »
Même dans ses souvenirs, Eragon ne l’avait jamais vu aussi belle et resplendissante. Ses cheveux châtains tombaient en cascade sur ses épaules blanches. Son visage et son regard doré étaient rayonnants de vie. Elle portait une simple robe de paysanne mais cela n’enlevait rien à sa beauté, ni à sa grâce. Selena poussa un cri et lâcha son panier dès qu’elle vit le dragonnier juste en face d’elle et accourut à ses côtés.
- Monseigneur, est ce que vous allez bien ? S’inquiéta t elle.
Mais il ne répondit pas. La mère d’Eragon arracha un pan de son tablier, enleva la tunique de Morzan sans son accord, et banda son torse. C’est à cet instant, que l’homme reprit conscience de ce qu’il se passait autour. Il regarda la jeune femme faire avec étonnement.
- Merci, finit il par dire après l’avoir observer un long moment.
Selena se releva le sourire aux lèvres.
- Ce n’est rien Seigneur Morzan.
Les yeux du dragonnier s’arrondirent de surprise. Elle l’avait soigné malgré qu’elle savait ce qu’il était. Comme si elle avait lu dans ses pensées, elle rajouta:
- On ne peut pas juger une personne si on ne la connaît pas.
« C’est bien son style de dire ça. » pensa Eragon.
Une fois n’est pas coutume, la scène se remit à changer. En moins d’une seconde, le garçon se retrouva de la lisière d’une forêt à une ruelle.
- Je t’en pris mon amour, reste ici avec moi. Oublie ce que tu es ! Abandonne tout !
Eragon se retourna et resta figé face à ce qui se produisait devant lui. Selena se trouvait au milieu du chemin, tenant les mains de Morzan dans les siennes. Des larmes coulaient le long de ses joues. Tout son corps tremblait. Le dragonnier essayait de garder une expression calme et froide pourtant quant il prit la parole, sa voix révélait une certaine émotion.
- Je ne peux pas. Tu le sais bien. J’aimerais tant pouvoir faire ce que je désire mais ça met impossible.
- Ne m’aimes tu pas ? Demanda la jeune femme.
Soudain, sans prévenir, Morzan la plaqua contre un mur et l’embrassa passionnément. Plusieurs minutes passèrent, il relâcha son emprise. Ses yeux pétillaient de tristesse. Il caressa la douce joue de Selena.
- Ne dis plus une chose pareille, je t’en pris. Je t’aime plus que tout ce qu’il peut exister dans ce monde.
Selena se serra contre Morzan. Elle ne voulait plus le quitter. L’homme l’entoura de ses bras protecteurs. Eragon ne savait pas où se mettre, même s’il était invisible, il avait l’impression d’être de trop. Il n’avait jamais vu son père aussi amoureux.
- Alors je t’accompagnerais. Je ne veux plus que te voir souffrir seul. Je m’occuperais de toi.
- Et moi je te protégerais, tu es mon unique faiblesse Selena, répondit le dragonnier avant de s’emparer de ses lèvres.
Le garçon baissa les yeux. Il avait l’impression de ne plus reconnaître l’homme qui l’avait éduqué. Cet homme violent et sévère avait été un homme doux et aimant. Il n’arrivait pas à le concevoir. Cette idée était tellement difficile à accepter. Qu’avait il bien pu se passer alors pour que Morzan devienne comme il est aujourd’hui ? Mais à peine releva t il la tête qu’il découvrit qu’il avait une nouvelle fois changé de souvenir. Il était à présent dans une pièce qu’il connaissait bien : la salle du trône.
Morzan était agenouillé devant le roi. Eragon ne se souvenait pas d’avoir vu Galbatorix aussi hors de lui. Sa puissante voix fit vibrer la coupole qui surpomblait la pièce.
- Où étiez vous pendant ces quatre derniers mois ? Hurla t il.
- En mission comme vous me l’avez ordonné mon seigneur, répondit calmement le premier des parjures.
Le dragonnier noir se rapprocha de Morzan tel un lion et le saisit à la gorge sans que celui ci ne fit un geste pour se défendre.
- Je vois que vous me mentez, siffla t il menaçant.
- Je vous jure que non, réussit à dire l’homme.
Mais le roi ne l’écouta pas et plaqua sa main libre contre le front de son serviteur. Eragon savait très bien ce qu’il faisait, il lisait dans l’esprit de son père, comme il le faisait lui même en ce moment. Des gouttes de sueur commencèrent à tomber de la tempe de Morzan, l’expression de son visage était déformé par la douleur. Galbatorix rouvrit les yeux quelques instants plus tard et rejeta avec dégoût le dragonnier sur le sol.
- Une femme…Me désobéir pour une femme ! Je ne vous savez pas aussi faible Morzan, cracha le roi avec mépris.
Le brun ne répondit pas, amplifiant ainsi la colère de Galbatorix.
- J’imagine que vous avez passé du bon temps avec cette sale créature.
Morzan se releva d’un coup, les poings serrés, il pouvait tout endurer sauf qu’on salisse le nom de Selena. Eragon ne savait pas devant qui il aurait préféré être. Il émanait des deux hommes une haine tellement destructrice.
- Ne la traitez pas ainsi ! Vous ne savez rien d’elle !
Le roi resta stupéfait puis se mit à rire diaboliquement.
- Vous êtes vraiment amoureux d’elle à ce que je vois. Je ne pensais pas qu’un être pouvait vous aimer. Mais…
Son air changea, un sourire mauvais se forma sur ses lèvres.
- Cela ne m’arrange pas voyez vous. Vos sentiments sont un obstacle pour moi et votre statut. Je ne puis accepter que cette femme ne s’immisce dans nos affaires. C’est pourquoi je veux que vous la quittiez sur le champs !
Eragon vit son père se figer, son visage avait un air horrifié, mais ses yeux reflétaient sa détermination:
- Ca jamais ! Jamais je ne vous donnerais ce plaisir ! Cria t il.
- On verra bien si vous tiendrez le même discours après votre punition.
Il claqua des doigts. Un soldat apparut avec un fouet à la main. Morzan resta pourtant calme.
- Tournez vous ! ordonna Galbatorix en se saisissant de l’objet de torture.
Le dragonnier s’exécuta à la plus grande horreur de son fils.
- Retirez votre haut !
Chose faite, Eragon pu constater que ce n’était pas la première correction de son père. Son dos était parsemé de cicatrices et de plaies encore très visible. Le roi aboya :
- Letta !
Revenir en haut Aller en bas
Lya
Auteur de Fiction
Auteur de Fiction
Lya


Nombre de messages : 49
Date d'inscription : 04/05/2007

Et si tout avait été diffèrent... - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Et si tout avait été diffèrent...   Et si tout avait été diffèrent... - Page 4 Icon_minitimeMer 18 Juil - 15:41

Le corps de Morzan se figea, il ne pouvait plus faire un geste. La lanière du fouet claqua sur la peau de l’homme, faisant apparaître une première ligne sanglante. Le jeune garçon ferma les yeux, il ne pouvait supporter ce spectacle. Il n’entendait maintenant que les coups que son père recevait, mais bizarrement aucun cri ne se faisait entendre. Eragon ne sut combien de temps il resta ainsi, mais cela lui parut une éternité quant enfin les bruits de coup de fouet cessèrent. Ses paupières s’ouvrirent. Il dut se retenir pour ne pas pousser un cri. Le dos de Morzan était en sang, comme la fois où Eragon avait été torturé. Son visage était blême et en sueur mais aucune larme ne coulait de ses yeux. Il ne tenait encore debout que grâce au sort. Puis quand Galbatorix le leva, le dragonnier tomba complètement épuisé. Eragon vit le roi dévisser un flacon et répandre tout son contenu sur le dos de Morzan. Celui ci pour la première fois depuis le début de sa punition hurla à tel point que son fils cadet recula de surprise. Galbatorix se rapprocha de l’homme et lui souffla à l’oreille.
- Je sais ce qu’on va faire Morzan. Vous allez rester avec votre femme, mais en échange vous allez me prononcer un serment.
- Jamais…répondit il une nouvelle fois exténué.
Un nouveau sourire apparut sur le visage du roi. Il tira les cheveux de son serviteur en arrière.
- Oh mais vous n’avez pas le choix, à moins que vous vouliez voir le corps de votre tendre et bien aimé gisant dans son propre sang de retour chez vous.
On pouvait à présent lire dans les yeux de Morzan la peur de perdre un être cher. Cette expression toucha beaucoup Eragon au point qu’il en eut les larmes aux yeux. Il savait devant quel horrible dilemme son père devait faire face.
- Bien…je vous écoute mon seigneur, répondit le dragonnier vaincu.
Revenir en haut Aller en bas
Lya
Auteur de Fiction
Auteur de Fiction
Lya


Nombre de messages : 49
Date d'inscription : 04/05/2007

Et si tout avait été diffèrent... - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Et si tout avait été diffèrent...   Et si tout avait été diffèrent... - Page 4 Icon_minitimeDim 26 Aoû - 23:32

Pardon, je croyais avoir postée la fin de ce chapitre mais on ne dirait que ça ne s'est pas fait ^^" et vu que je suis partie pendant un mois en vacances je n'aies pas pu remarquer mon erreur. Donc je vous poste la fin de ce chapitre et le début de l'autre ^^. Bonne lecture.

Chapitre XII-fin

- Je ne veux vous voir porter de l’affection à quiconque: ni avec un mot, ni avec un regard, ni avec un geste. Et si cela devait arriver, sachez que c’est tout le contraire qui se produira envers cette personne.
Le visage du dragonnier se décomposa, ses membres tremblaient de rage, ses yeux étaient vide d’expression. Puis en ancien langage, il jura de manière adéquate ce que désirait Galbatorix. Une unique larme coula le long de sa joue. Il était perdu pour toujours. Le cœur d’Eragon s’était serré pendant tout le dialogue. Alors c’était ça la réponse ? Son père pour protéger ce qu’il aimait le plus avait dû renoncer à être lui même aimer. Le garçon trouvait cela tellement horrible. On ne pouvait pas trouver pire torture dans le monde. Donc, c’était à cause de ça qu’il ne s’était jamais montrer tendre avec ses fils, il essayait de les protéger de son côté sombre, de son côté violent, engendré par ce serment. Même s’il avait été toujours brusque avec eux, ses colères n’avaient jamais été dévastatrice. Bon bien sûr, lui et Murtagh avaient déjà pris des coups mais pas de la même manière que quand Morzan rentrait dans une colère noire alors qu’ils en ignoraient la raison. Maintenant il la connaissait. La vue brouillée par ses pleurs silencieux, Eragon releva le regard et ne fut point surpris de voir un nouveau paysage, une nouveau souvenir, une nouvelle scène. Il se trouvait en plein milieu d’une plaine, mais il fut très vite attiré par des bruits de combat. Il eut juste le temps de se retourner qu’il aperçut son père menaçant un homme sur le sol avec Zar’roc. Mais cette personne n’était rien d’autre que…
« Brom ! »
Les deux anciens amis étaient dans le même état. Ils étaient parsemés de blessure, leur respiration rapide, et leur épuisement au maximum. Mais malgré cela, Morzan avait réussi à prendre le dessus. La lame de son épée était appuyée contre le cou de Brom. Eragon remarqua au dessus d’eux, deux dragons, rouge et bleu, observant la scène mais tout aussi blessés que leur dragonnier. L’esclave du roi avait un air de vainqueur, mais son fils vit son arme trembler entre ses doigts. Lui et Brom se défiaient du regard. Finalement, Morzan abaissa Zar’roc et souffla:
- Je ne peux pas…
Il tourna dos à son ancien compagnon comptant s’en aller. Mais Eragon fut le seul à voir ses yeux devenir plus noirs qu’à leur habitude. Soudain tout se précipita, il serra son épée, fit face à son adversaire toujours à terre, leva son arme mais Zar’roc ne se planta pas dans le cœur de Brom mais de sa dragonne qui s’était interposée.
- Saphira ! Hurla de douleur le dragonnier en se jetant à ses côtés.
Il était trop tard. L’homme releva son visage noyait par les larmes et vociféra à l’attention de Morzan.
- Tu me le payeras ! Je te tuerais de mes propres mains Morzan ! Espèce de traître !
Mais celui ci avait déjà rebroussé chemin. La dernière chose qu’Eragon vit fut l’expression anéanti de son père puis tout se remit à tourbillonner. Pourtant rien ne se passa. Aucun souvenir ne venait à lui. Le garçon se sentit soudainement de plus en plus faible comme s’il payait à présent le prix de son effort. Sa tête commença à l’élancer. Il entendit quelqu’un l’appeler au loin. Il essaya de répondre, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il ferma les yeux en tentant d’ignorer la douleur qui entravait à présent tout son corps. L’appel devint de plus en plus fort.
- Eragon ! Eragon !
Il reprit enfin conscience de la réalité. La première chose qu’il vit devant lui, fut son frère à genoux en train le secouer désespérément.
- Murtagh ?
Son aîné soupira de soulagement.
- Que fais tu ici ? Demanda t il.
Mais Eragon ne répondit pas, il tourna son visage et remarqua que Morzan était toujours évanoui sur le sol, sa plaie toujours ouverte. Il savait l’horrible vérité sur son père à présent. Un sanglot s’empara de lui.
- Que se passe t il ? S’inquiéta Murtagh. Réponds moi !
La seule chose qui sortit de la bouche du garçon fut:
- Guéris papa…
Puis il tomba dans l’inconscience dans les bras de son frère médusé par ce qu’il voyait et ce qu’il venait d’entendre.
Revenir en haut Aller en bas
Lya
Auteur de Fiction
Auteur de Fiction
Lya


Nombre de messages : 49
Date d'inscription : 04/05/2007

Et si tout avait été diffèrent... - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Et si tout avait été diffèrent...   Et si tout avait été diffèrent... - Page 4 Icon_minitimeDim 26 Aoû - 23:37

Chapitre XIII-

« Mais qu’est ce qui lui est passé par la tête ? »
Voilà ce qui hantait l’esprit de Murtagh depuis plusieurs heures. Il avait ramené son frère dans sa chambre et veillé à présent sur son sommeil. Effondré sur un fauteuil, il était épuisé mais il ne dormirait pas tant qu’il n’aurait pas trouvé des réponses à ses questions. Il ignorait pour quelles raisons, il avait retrouvé Morzan blessé et inconscient avec à ses côtés Eragon le regard vide comme s’il…
Son cadet se mit à remuer. Murtagh se précipita à son chevet. Quelques secondes plus tard, Eragon était réveillé.
- Comment te sens tu ? S’inquiéta t il.
- Je ne compte même plus le nombre de fois où tu me l’as demandé ces derniers temps.
- Idiot ! Souria Murtagh malgré lui.
Eragon se voulait moqueur mais des signes n’échappaient pas à son aîné: ses yeux était rouges et gonflés, son teint plus pâle que jamais, ses mains tremblantes. Il avait dû voir quelque chose qui l’avait secoué. Un silence gênant s’installa entre les deux frères. Le plus jeune préférait baisser le regard au lieu d’affronter celui de Murtagh.
- Eragon je…commença t il.
- Je sais ce que tu penses, mais j’ignore si je dois t’apprendre ce que je sais, coupa le garçon calmement, alors je te pris de ne pas me poser de questions.
Ces paroles dures firent l’effet d’une bombe sur son frère. Il serra les poings pour contenir ses nerfs et cracha avec amertume:
- Bien sûr…Tu as raison…Je ne suis pas assez digne de confiance. Je te vois à moitié inconscient près de cette ordure et la première chose que tu m’as dite en revenant à toi c’est de le guérir ! Lui ! L’homme qui nous a fait tant souffrir ! L’homme qui est la cause de notre malheur ! L’homme qui a gâché notre vie ! Alors pardon de ne pas me mêler de mes affaires !
Sa voix s’était transformée en cri. Ses yeux noirs étaient à présent embués de larmes, des larmes de rage. Eragon était resté silencieux. Il comprenait la colère de Murtagh. Elle était compréhensible. Mais il savait aussi de quoi était capable son frère s’il connaissait la vérité. Il se laisserait dominer par ses sentiments comme leur père. Il voulait donc éviter le pire.
- Si tu savais à quel point tu lui ressembles, finit il par souffler avant de se rendre compte de son erreur.
Murtagh s’était figé, la mâchoire crispée.
- Je n’ai jamais supporté cette remarque et surtout venant de toi ! C’est donc ainsi que tu me vois : un monstre !
Il tourna les talons.
- Mur…
La porte claqua. Eragon enfouit son visage entre ses mains. Il savait depuis le début que cela allait se finir ainsi. C’était un mal nécessaire. Il ne voulait pas que son frère se mêle de cette affaire. Il l’avait trop souvent protégé et en avait souffert, c’était à son tour maintenant. Le garçon se leva, la tête encore lourde. Il comprenait à présent pourquoi lire dans un esprit était difficile. Cela vous videz de toute votre énergie. Il jeta un rapide coup d’œil à la fenêtre. Il faisait encore nuit. Sachant qu’il n’arriverait pas à trouver le sommeil, Eragon décida d’aller rendre visite à sa dragonne. Son état ne lui avait pas permit de la voir cette dernière semaine et elle lui avait manquée cruellement. Il savait qu’elle s’inquiétait pour lui et il s’en voulait. Il enfila une cape, pour se protéger de la froideur du soir et sortit de la chambre. Il progressait lentement, chancelant à chaque pas. Le cœur lourd, il pensait à Murtagh. Même si sa colère avait été voulue, il n’aimait pas être en froid avec lui. De plus, il savait parfaitement que s’il voulait se réconcilier avec son frère, il devrait alors tout lui avouer et pour l’instant cela ne faisait pas partit de ses projets. C’était une décision dure mais il devait rester fort. Il sortit de ses pensées. Il était arrivé devant la maison des dragons. Il hésita un moment puis finalement entra. A l’intérieur, il faisait sombre. Juste quelques torches permettaient à Eragon d’avoir une vision suffisante pour se déplacer. Grâce à elles, il put entrevoir au fond de la salle, une immense silhouette: le dragon de son père. Ses yeux rubis étaient figés sur le garçon. Celui ci était tétanisé. Il ne fit aucun geste de peur de l’énerver. Cette mobilité le fatigua vite, il dut prendre soutient contre le mur pour ne pas s’écrouler sur le sol. Le contact de son dos avec la pierre lui arracha une grimace. Ses cicatrices ne cesseront donc jamais de le brûler ?
- Que fais tu ici ?
Eragon sursauta. A côté de l’animal ailé venait d’apparaître Morzan. Seul son visage et sa respiration difficile témoignait de sa souffrance physique. Murtagh avait dû le guérir mais pas totalement pour éviter d’éveiller les soupçons. Il devait se douter que quelqu’un avait fouillé son esprit mais il ignorait encore qui. Cela donnait de l’avance au garçon. Maintenant qu’il savait tout, il n’osait plus regarder son père en face car toutes les images qu’il avait vu revenaient le hanter. Il ne pouvait pas empêcher alors son regard se remplir de larmes. Il remarqua un verre de vin dans une des mains de son géniteur. Eragon eut un pincement au cœur. Voilà comment Morzan noyait son désespoir; dans l’alcool.
- Vous ne devriez pas faire ça.
Ces paroles étonnèrent le dragonnier. Ses sourcils se froncèrent.
- Garde tes recommandations pour toi Eragon et réponds moi ! Ordonna t il en portant la boisson à ses lèvres.
Son fils baissa la tête. Il n’avait plus le courage de lui désobéir, ni le contredire. Il n’arrivait plus à lui en vouloir.
- Oui, veuillez me pardonner père ce ne sont pas mes affaires après tout. Je comptais rendre visite à Saphira. Mais si cela vous déplait, je peux retourner dans ma chambre.
A première vue, Morzan ne s’attendait pas à un ton aussi poli. Il observa le garçon de haut en bas s’il cherchait ce qu’il n’allait pas chez lui. Puis il demanda d’un air suspicieux:
- Et cela te prend il souvent en plein milieu de la nuit ?
- Non, mais je n’arrivais pas à m’endormir, affirma t il.
Son père le regarda une dernière fois.
- Va, mais je ne tolérerais aucun retard pour ton entraînement alors prend garde aux conséquences !
Eragon se courba malgré la douleur qu’il pouvait endurer, tandis que Morzan quittait le bâtiment, et emprunta ensuite un corridor qui se trouvait à sa droite. Une porte en vois se trouvait au fond.
« Comment nos dragons ont ils pu passer par là ? » se demanda t il tout en l’ouvrant.
La salle était encore plus sombre que la précédente. Mais il mit peu de temps à trouver Saphira. En effet, à peine posa t il un pied sur le sol qu’une immense silhouette bleue se précipita vers lui. Eragon recula de surprise. La toute jeune dragonne qu’il avait quittée une semaine plus tôt était devenue une grande prédatrice. Elle devait faire en hauteur le double de sa taille et corps était aussi long que deux chevaux réunis. Ses ailes, elles aussi étaient impressionnantes. Elles auraient pu sans aucun mal faire basculer le garçon.
« Comme je suis heureuse de te voir Eragon. Je me suis tellement inquiétée à ton sujet. »
Pour seule réponse, le garçon posa ses mains et son visage contre son museau. Ils étaient enfin réunis.
- Saphira si tu savais, commença t il.
Des larmes se mirent à couler le long de ses joues. Il devait évacuer toute cette douleur, cette tristesse, cette colère et cette faiblesse qui le rongeaient. Ses pleurs se firent de plus en plus fort.
« Eragon… »
- J’ai mal Saphira…tellement mal. Je ne sais plus quoi faire, je suis perdu…Tout s’est tellement précipité…Je n’en peux plus…Je veux que tout cesse…Je veux que tout s’arrête. Je ne suis qu’un enfant faible et impuissant qui ne peux que voir sa vie et sa famille se détruire jour après jour, sanglota t il.
Il était à présent à genoux, la tête enfouie dans ses bras.
« Eragon, je sais ce que tu ressens mieux que personne. Tu es quelqu’un de fort mais les derniers événements t’ont chamboulés et affaiblis physiquement et moralement. Galbatorix le sait, il joue avec vous, vous détruit à petit feu… »
- Comme avec papa, constata t il tristement.
Le garçon crut entendre du bruit derrière la porte mais s’en désintéressa vite quant Saphira, étonnée, reprit la parole.
« Que veux tu dire ? Depuis quand parles tu de Morzan aussi familièrement ? »
- Si tu savais tout ce que j’ai appris, tu remettrais tout en question comme je le fais moi même…Tu crois connaître une personne…mais en fait tu as tout faux sur elle…Moi j’ai toujours voulu qu’il m’aime, qu’il soit fier de moi…Et à force cet espoir, qui était l’amour d’un fils, s’est transformé en peur et haine…Mais maintenant…
Un nouveau sanglot le prit. Il n’arrivait pas à se contrôler. Saphira souffla dans ses cheveux.
« Calme toi, tu es à bout. Tu me raconteras tout quant tu te seras reposé. Viens près de moi. » dit elle avec compassion.
La dragonne le poussa vers elle grâce à une de ses pattes. Eragon se coucha contre son flanc chaud, séchant ses dernières larmes.
« Je t’aime ma Saphira. »
« Moi aussi petit homme. »

Un témoin silencieux avait vu toute la scène. Murtagh s’était rendu dans sa chambre après s’être disputé avec son frère, mais voyant qu’il ne dormirait pas d’ici tôt, il avait alors décidé d’aller rendre visite à Thorn. Mais Eragon avait été le plus rapide. Le brun n’avait pas osé rentrer dans la salle de peur de s’énerver encore une fois. Il avait donc commencé à rebrousser chemin mais les pleurs de son cadet l’avaient immédiatement arrêtés. Il n’aimait jamais entendre son frère pleurer. Il ne le supportait pas et c’est au prix d’un grand effort qu’il resta derrière la porte à écouter. Il ne comprit que la moitié du dialogue, normal vu qu’il n’entendait pas les paroles de Saphira. Mais la seule chose qu’il retient fut qu’Eragon avait parlé de leur père. Cet homme ne cesserait donc jamais de lui causer du tourment ? Murtagh le vit s’endormir contre sa dragonne. Ce n’est alors que quelques minutes plus tard qu’il se risqua à entrer. Saphira leva son regard vers ce nouveau visiteur.
« Comment va t il ? » demanda le garçon par la pensée de peur de réveiller Eragon.
« Je mentirais si je disais bien. Il est très secoué par je ne sais quoi. »
« J’ignore ce que c’est moi même. On s’est disputé lui et moi. »
« Je m’en doutais. Ce n’est pas son genre de ne pas parler de toi lors d’une conversation. Tu sais Murtagh… »
Elle marqua une pause et rapprocha son museau de l’adolescent.
« Il t’adore et t’admire beaucoup. »
« Pas assez pour me faire confiance alors. » coupa Murtagh.
Saphira gronda, imposant le silence au garçon.
« Arrête d’être aussi borné et écoute moi ! Il tient beaucoup à ton amitié et à ton amour. Ce n’est qu’un gosse, il a besoin de son grand frère auprès de lui sinon il est perdu. Alors ne restez pas en froid trop longtemps. »
« Mais c’est l… »
« Qu’importe ! Vous êtes aussi têtu l’un que l’autre ! Dis toi qu’il doit avoir une bonne raison de te cacher ce qu’il sait et il est de ton devoir d’aîné de l’accepter et le soutenir. »
Murtagh ne répondit pas et s’approcha d’Eragon endormi. C’était bien le seul moment de la journée où il paraissait son âge: un garçon de douze ans. Le dragonnier soupira puis caressa tendrement la joue de son frère.
- Tu n’es vraiment qu’un petit idiot insupportable, chuchota t il.
Il se releva et se dirigea vers le fond de la salle où l’attendait Thorn. Lui aussi avait bien grandi mais était beaucoup plus musclé que Saphira.
« Alors tu t’es fais remonter les bretelles ? » le railla t il à l’approche de Murtagh.
« Ne la ramène pas je te pris, je suis déjà assez énervé comme ça. » grogna le concerné tout en s’asseyant sur le sol.
« Excuse moi, tu veux en parler ? »
« Je ne supporte pas qu’Eragon me cache des choses ! Il a la sale manie d’aller au devant des ennuis et à cause de ça bientôt aucune partie de son corps ne sera épargnée par ces cicatrices. J’en ai marre de le voir jouer avec sa vie ! » cracha t il.
« C’est compréhensible mais Murtagh sauf erreur de ma part, ne serait ce pas toi là qui manque de confiance en lui ? »
Cette question laissa le brun sans voix ce qui permit au dragon de poursuivre.
« Eragon a peut être commis beaucoup d’erreurs dans le passé, sa blessure aux côtes en est la preuve, mais tout cela lui a permit de grandir. Tu ne seras pas toujours là pour le protéger, alors laisse le prendre ses décisions et si elles sont mauvaises il sera toujours heureux de voir que tu es à ses côtés. Murtagh tu es son frère pas son père. »
- Sauf qu’on a pas de père ! Rugit le jeune homme en se levant d’un bond, le visage déformé par la colère.
« Ta haine envers Morzan te perdra. » soupira Thorn.
- Alors il tombera avec moi ! Il a fait souffrir Eragon et ça jamais, jamais je ne lui pardonnerais !
Il tourna son regard vers son cadet encore endormi malgré le bruit.
« Tu me tiendras au courant. Je ne veux pas qu’il fasse de bêtises. »
Thorn acquiesça et Murtagh sortit de la pièce en courant. Une larme roula sur la joue d’Eragon. Il avait entendu les dernières paroles de son frère.
« Je ne peux pas te le dire…pardon Murtagh… » pensa t il avant de replonger dans son sommeil.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Et si tout avait été diffèrent... - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Et si tout avait été diffèrent...   Et si tout avait été diffèrent... - Page 4 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Et si tout avait été diffèrent...
Revenir en haut 
Page 4 sur 4Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
G.A.L.S.P :: FanFic :: Et si tout avait été différent...-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser