Bon j'avais fin Août, mais j'ai pas pu résister ^^.
Voilà la suite de ma Fiction avec un nouveau chapitre qui va être assez long je pense. Un nouveau mytère va apparaitre.
Petit indice lisez bien ce qui concerne Zamalia. J'ai pratiquement rien sur ce mytère volontairement ^^. J'espère que le retour d'Ebrithilounet vous plaira ainsi que la petite introduction hisotrique ^^ J'aime bien faire des ptits cours d'histoire.
Dites moi si vous aimez aussi
Sur ce , bonne lecture
.
P.S=> J'ai rédigé ça avec Evanescence dans les oreilles, merci à Enelya
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Chapitre 18 : Rébellion
Les gens pensent qu’utiliser les arcanes des Ténèbres signifie que l’on fait forcement le Mal…Croyez-moi, ils se trompent. Avec les Ténèbres on peut faire le Bien. C’est extrêmement difficile à faire, mais cet exploit est possible. C’est comme marcher sur un fil invisible au-dessus du vide, si on se penche trop, on sombre dans le Mal. Mais heureusement, souvent on n’est pas seul à marcher sur ce fil, des gens nous aident à ne pas trop nous pencher et certains tombent à notre place, ils sombrent dans les Ténèbres de la mort. Mais à la différence de ces quelques personnes qui ont réussi à faire le Bien avec les Ténèbres, cet homme est pratiquement seul. Je dis bien pratiquement, parce qu’en lui sommeille une antique créature, le Démon Dragon D’Harda : Slivers. La créature la plus maléfique qui n’ait jamais foulé le sol de notre pays. Rusée, perfide, destructrice, cette bête ferait n’importe quoi pour arriver à ses fins. Il y a des siècles, notre Prince le Flamboyant l’avait combattue et vaincue. Mais pour le battre il avait dû l’enfermer dans un corps. Il choisi le sien. Et c’est ainsi que commença peu à peu la Chute de D’Harda. Le Démon apporta de nombreux pouvoirs au Prince, ce qui en rendit jaloux plus d’un. Parmi eux, son propre fils, un dénommé Galbatorix. Après avoir fait chuté l’Ordre Gardien ainsi que son propre pays natal, il tenta de s’emparer du Démon. Quand il crut pouvoir toucher ce pouvoir en combattant son père, il se rendit compte que ce dernier ne l’avait plus…Galbatorix retourna en Alagaësia afin d’étudier toutes les possibilités de trouver le nouveau réceptacle du Démon. Ce n’est qu’après de nombreuses années qu’il comprit que c’était son propre fils, Ebrithil, en qui était scellé Slivers.
Rephus Darianada, Porteur de la Lumière.
C’était une salle de taille moyenne où étaient installées des tables formant un cercle. Au centre de ce cercle, un grand espace vide où parlait un homme. A chacune des tables était assis quelqu’un qui écoutait attentivement ce que disait le personnage au centre. Les murs de la salle était semblable à de la terre, et rien ne les décorait.
« Le soleil brille à nouveau, notre Prince est de retour pour nous sauver ! Nous devons nous tenir prêt pour la révolte ! s’exclama l’homme au centre du cercle.
- Et qui te dit qu’il vient pour nous sauver Arthur, peut-être vient-il seulement pour asservir son peuple, comme son père.
Certaines personnes émirent quelques bruits contradictoires.
- Il haït son père pour ce qu’il fait, je ne vois pas pourquoi il mettrait son peuple en esclavage ! Revoc, reprends-toi. Cela ne te donne pas de l’espoir à chaque fois que tu vois le soleil briller dans le ciel maintenant azur.
- Pendant toutes ces années nous avons rampé sous la puissance de l’Empire, les soldats nous ont pris nos femmes et nos filles. Nos fils et amis ne sont pas sûrs de rentrer en vie chez eux. Quand nous nous réveillons le matin, nous ne savons pas si nous allons voir le soleil se coucher. Et lui, qu’a-t-il fait pendant que nous souffrions ? Il devait être confortablement installé dans un endroit sécurisé, où personne ne pouvait l’embêter, jusqu’au jour où on lui a demandé de nous aider, répliqua Revoc avec colère.
Pendant qu’il parlait la porte s’était ouverte laissant entrer, Zamalia et un homme habillé d’une cape noire dont le visage était masqué par un capuchon. Mais personne ne s’était rendu compte de leur arrivée, tout le monde était focalisé sur le débat.
Revoc s’était levé et avait rejoint Arthur au centre de la pièce.
- Comment peux-tu penser ça de notre Prince… ?
- Tu veux vraiment savoir le fond de ma pensée Arthur ? Pour moi, ce Prince n’est qu’un sale fils de pute ! »
La tension monta d’un cran, quelques bruits d’approbation se firent entendre. Revoc semblait fier de sa tirade, il en sourit même, mais ce sourire s’effaça aussitôt quand il sentit un lourd regard peser sur lui. Il sentait que l’atmosphère de la salle avait changé, il sentait une immense haine envahir la pièce. Il n’arrivait pas à expliquer comment il pouvait sentir ce sentiment. Soudain il fut pris d’une immense peur, il regarda autour de lui, les autres membres du conseil semblaient aussi le ressentir. Revoc se retourna vivement et vit Zamalia accompagné de l’homme. Elle aussi semblait effrayée.
« Qui…es…tu ? » demanda Revoc d’une voix tremblante.
Un sifflement se fit entendre et une rafale de vent traversa la pièce. Le capuchon de l’homme se retira brutalement, révélant le visage de l’inconnu.
« Toi… » Murmura Arthur.
Revoc fit quelques pas en arrière, effrayé par le visage de l’homme. Pourtant il n’avait rien de spécial. Il avait des cheveux noirs, un peu bouclés qui lui descendaient jusqu’à la nuque. Un visage assez fin, mais ses yeux étaient surnaturels. Ils étaient flamboyants, rougeoyants et les pupilles qu’il voyait au début rondes changeaient peu à peu de forme. Au fur et à mesure qu’il contemplait, horrifié, les yeux de l’homme, les pupilles rondes prenaient une forme ovale tel les yeux d’un chat.
« Les pupilles du Démon…Mais alors cet homme n’est autre que… » Pensa Revoc.
Ebrithil leva sa main droite à l’horizontale et forma un cercle avec ses doigts comme s’il étranglait quelqu’un. Rien ne se passa, les autres personnes regardaient le Prince, terrorisées. Zamalia ne savait pas quoi faire, elle était terrifiée mais elle voulait faire quelque chose. Soudain une idée lui venue. Elle se plaça face au Prince et le regarda droit dans les yeux. Ebrithil ne réagit pas.
« Arrêtez, je vous en prie, stoppez ce sortilège, implora-t-elle.
- Tu lui ressembles tellement…murmura-t-il d’une voix glaciale et perçante. »
Soudain un flash traversa l’esprit d’Ebrithil.
Une magnifique femme, aux longs cheveux roux, habillée d’une tenue elfique, penchée au-dessus de lui. Son corps était transpercé par une lame d’un blanc éclatant. Ebrithil la regardait droit dans les yeux, une larme se forma et envahit son oeil. Le Porteur sentit alors une immense douleur lui déchirer le cœur.
« Aleana ?...dit Ebrithil
- Tu es quelqu’un de bon, ne l’oublie jamais, répondit la mélodieuse voix de la Gardienne. »
Le teint de la femme devînt rouge transparent. Après quelques secondes cette transparence se répandit sur chaque partie de son corps ainsi que ses habits. Le corps de la gardienne s’éleva dans les airs et explosa en milliers d’étincelles. Ebrithil entendit le rire démoniaque de Galbatorix, le rire s’imprégna dans tout son esprit.
Quand Ebrithil revint à la réalité, il sentit une larme couler le long de sa joue. Alors que l’énergie du Démon commençait à recouvrir son bras, Zamalia l’avertit :
« Si tu veux tuer cet homme, il faudra me tuer d’abord. »
Elle l’avait dit avec une voix si dure qu’elle en eut peur elle même. Pourquoi disait-elle ça, après tout, elle pouvait fuir ? Là, elle prenait d’énormes risques. Elle essaya de bouger mais rien à faire, ses membres ne répondaient pas.
« Que se passe-t-il ? »
Une voix résonna dans la tête d’Ebrithil.
« Contrôle tes émotions, contrôle le pouvoir du Démon sinon toutes les personnes présentes dans cette salle mourront de ta main.
- Une d’elle mérite de mourir pour ses dires.
- Peut-être, mais on ne fait pas justice soit même.
- Qui êtes-vous ? cria Ebrithil avec toute la force de son esprit.
- L’Intendant. »
Ebrithil ferma les yeux et coupa tous les ponts qui le reliaient à l’énergie. L’atmosphère redevint peu à peu normal. La terreur fit place à la curiosité. Zamalia fit quelque pas, elle se sentait vidée de toute énergie. Elle s’assit par terre un moment pour reprendre ses esprits.
Revoc regarda son Prince. Il s’avança vers lui et s’agenouilla.
« Pardonnez-moi mon Prince… »