L'ESPOIR

Nan mais vous n'avez pas d'autre adjectif que "beau" ou "bien"!
C'était sensationnel, époustouflant. J'ai particulièrement adoré le passage où Thorn guréit on ne sait omment Erialynn. D'ailleurs ce personnage me plait de plus en plus, son caractère assez incisif rendant penaud ce cher et pauvre Murtagh étant si délectable.
Non comme toujours c'était formidable, on se replonge tout de suite dans la magie de ton histoire, pour finir frustré en voyant arriver la fin du passage.
Par contre ce traître attise ma curiosité. Comment Galby a-t-il bien pu le créer? Qu'est-ce qu'il entend par là? Créer pourrait dire faire un enfant, donc l'espion serait son fils.
Enfin comme à chaque fois je me languis de connaître la suite

Merci beaucoup!! Ah la la tu sais pas comment un commentaire comme ça fait plaisir!!
Bon, pour l'espion j'avoue avoir été un peu radine au niveau indice, mais il y en a, cherchez bien...lol
Enfin vous verrez bien, je suis assez contente de moi pour cette idée et je vous donnerai des indices de plus en plus gros jusqu"à la révélation...Pour l'instant ils sont assez microscopiques. lol
M'enfin au départ j'osais pas vous la mettre, mais finalement j'ai pas pu résister...

bon bah xia a énumérer tout les adjectifs pouvant s'appliquer a ce passage

Bon, ce petit message pour vous dire que ma suite avance assez bien...J'espère que je l'aurais terminée avant jeudi. Et oui, parce que jeudi, je pars en vacances pour un mois et je rentre seulement le 17 aout alors plus de suite pendant un mois à partir de jeud , désolée(à part si vous êtes vraiment sages. mdr). Mais bon je vous promet de faire tout mon possible pour vous mettre une petite suite avant jeudi (et oui, je sais je sais, je suis trop gentille!).

ahah le cas de murtagh est très ambiguë
mais oui on le sait que t'es gentille quoique...

mais non dit pas ça elle pourrai t'entendre et ne pas mettre la suite jeudi

il est jeudi ^^
franchement j'espere qur tu le postera !!!

si tu poste la suite jeudi aujourd'hui en l'ocurrence il te reste 2:29 pour le faire alors défi relevé ou non

il est 10h04
est elle ne la toujours pas poste

Je suis very very désolée de ne pas avoir tenu ma promesse. En fait j'ai écrit ma suite mais je suis dans l'impossiblité de la poster. Je suis en vacances et j'ai vraiment pas l'ordi très souvent. Je vous promet de faire de mon mieux pour poster...

Chapitre 9 :
Tout le reste de la nuit, Eragon avait veillé, incapable de se rendormir après la découverte d’une mystérieuse personne à proximité de leur campement. Le rire qu’avait émis cet inconnu ne cessait de résonner à ses oreilles... Saphira, à ses côtés, avait quelque peu somnolé mais le jeune dragonnier savait que sa moitié était tout aussi aux aguets que lui. Peu avant le lever du soleil, Eragon décida qu’ils devaient lever le camp au plus vite : le fait de se savoir peut être surveillé et de ne pas savoir où en était Murtagh l’inquiétait et il ne voulait pas s’attarder très longtemps au même endroit. Il réveilla son cousin qui dormait encore d’un sommeil agité. Son regard fut attiré par le corps sans vie de Katrina et une vive douleur prit naissance en son cœur.
«-Eragon, murmura Saphira dans son esprit, si nous volons assez vite aujourd’hui, nous gagnerons le Surda demain matin tout au plus. Mais il faut pour cela que je sois la plus légère possible. Cela implique donc de donner une sépulture digne de ce nom à Katrina mais de la laisser sur place...
«- Roran ne voudra jamais se séparer d’elle ici...
« -Tu dois le lui faire comprendre...Allez », l’encouragea Saphira.
Le jeune homme prit une profonde inspiration et s’avança vers son cousin qui était déjà tout prêt à partir. Bien sûr, il ne semblait pas décidé à abandonner sa fiancée dans cet endroit qu’il connaissait à peine. Eragon considéra Roran un instant. La lueur qui brillait d’ordinaire dans ses yeux avait disparue, laissant place à une tristesse infinie. Ses épaules s’étaient affaissées et il avait perdu son allure digne et fière qui le caractérisait jadis. Il avait devant lui un homme qui avait perdu goût à la vie...
-Roran, commença t-il mal à l’aise, si Saphira vole rapidement aujourd’hui, nous arriverons au Surda demain matin. Cependant, Saphira et moi savons que cela fait une longue distance. Donc si Saphira doit effectuer un vol si épuisant pour elle, elle doit être le moins chargée possible. Il nous faudra donc abandonner quelques affaires et...laisser Katrina sur place.
-NON !
Roran avait crié sans même sans rendre compte. Il était inconcevable pour lui de laisser sa fiancée dans un endroit où personne ne se souviendrait d’elle.
-Ecoute, Eragon, il faut que tu comprennes. Elle était toute ma vie, je ne peux pas la laisser ici dans cet endroit où personne ne pourra lui rendre hommage. Elle doit retourner auprès des siens, des habitants de Carvahall je veux dire.
-Malheureusement, nous ne pouvons nous permettre d’être ralentis. C’est très difficile à dire pour moi mais Katrina est morte, nous ne pouvons plus rien pour elle. Mais nous, nous vivons encore. Et même si je l’aimais beaucoup, je ne suis pas pressé d’aller la rejoindre là où elle est maintenant. Nous pouvons lui donner une sépulture digne d’elle...mais elle doit demeurer ici. Moi aussi je préfèrerais qu’elle soit pleurée et honorée par tous ceux qui l’ont aimée mais il vaut mieux privilégier notre sécurité.
-Tu parles comme si ton frère allait nous tomber dessus d’un instant à l’autre ! Mais il est loin Eragon, et tu es un dragonnier ! Ne peux-tu pas nous protéger de lui ?!?
-Hélas, soupira le jeune homme, Murtagh aussi est dragonnier et il est puissant. Mais mon inquiétude ne va pas vers lui en premier. Cette nuit, j’ai perçu une présence dans la forêt. Je suis allé voir et une personne m’a suivi. Dès que je me suis retourné et que Saphira s’est manifestée, la silhouette s’est enfuie. Je n’ai rien pu apprendre de cette personne mais mon intuition me dit qu’elle ne nous voulait aucun bien. Si jamais l’empire a réussi à trouver des espions capables de nous retrouver aussi aisément, je me sentirai en sécurité une fois seulement que nous aurons rejoint les rangs des Vardens. C’est pour cette raison que nous devons enterrer Katrina ici et fuir au plus vite...
-C’est un abandon ! s’insurgea Roran.
Des larmes recommencèrent à couler sur ses joues. Eragon ne supportait pas de voir son cousin dans cet état mais il ne pouvait pas céder cette fois-ci. Il s’approcha de son cousin et posa une main sur son épaule. Il plongea son regard dans le sien et dit d’une voix ferme :
-Katrina n’aurait pas voulu que tu t’affaiblisses à cause d’elle. C’était une femme digne et forte et elle comprendrait que tu la laisses ici non par plaisir mais pour ta sécurité. Si nous atteignons le Surda et les Vardens en bonne santé, tu pourras alors envisager de l’honorer de la façon qui te paraîtra la meilleure. Tu pourras alors envisager de faire payer leur crime aux meurtriers de Katrina...
-Ils sont morts...Que vont-ils payer ?
-Je ne parlais pas des Ra’zacs mais de Galbatorix lui-même, ainsi que toutes les personnes qui lui sont loyales...
A ces mots, une étincelle de fureur jaillit dans le regard de Roran. Sa tristesse était toujours aussi présente mais une détermination sans faille s’y était mêlée. L’idée d’affronter l’empire et de venger ainsi sa bien-aimée lui plaisait énormément. Bien sûr, l’idée d’abandonner Katrina ici le révoltait toujours autant mais quelques instants plus tôt, il n’avait plus aucune raison de vivre. Maintenant, sa vie avait un nouveau but, funeste certes, mais qui l’aiderait à relever la tête et à affronter la fatalité.
-Très bien, dit-il, une nouvelle force dans la voix, donnons lui un dernier refuge digne de la merveilleuse femme qu’elle était. Ensuite nous rejoindrons les Vardens et nous affronterons tous les chiens de l’empire.
Eragon était satisfait de l’effet produit par ses dernières paroles. Bien qu’il ne voulût pas mêler Roran à sa guerre contre l’empire, il savait qu’il ne pouvait faire autrement si il voulait que son cousin reprenne un semblant de goût de vivre...
Roran choisit un endroit à l’orée de la forêt où le soleil venait darder ses doux rayons. Là, Saphira balaya la végétation d’un puissant coup de queue. Il ne restait plus qu’un carré de terre nu, prêt à accueillir la dépouille de Katrina. Eragon mobilisa sa magie et lança : « Deloi moi ! (Terre, change !) ». Aussitôt, une épaisse motte de terre se souleva du sol et se tint un en suspens dans les airs. A la place, le dragonnier avait creusé un trou qui pouvait largement accueillir le corps frêle de Katrina. Roran la prit solennellement dans ses bras et la porta vers sa dernière demeure. Il songea un instant au bonheur qu’il aurait ressenti si il avait porté ainsi sa fiancée vers leur demeure nuptiale après le mariage. Mais ce jour n’aurait jamais lieu...À l’évocation de ce futur qui n’aurait jamais lieu, son cœur fut submergé d’une vague de chagrin et des sanglots virent s’échouer sur le visage de marbre de sa fiancée. Il ne chercha même pas à repousser ses larmes, laissant sa souffrance l’envahir et s’échapper de son cœur meurtri. Il embrassa une dernière fois son amour à jamais perdu et la déposa au fond du trou. Eragon laissa retomber la terre qui recouvrit totalement la jeune femme. A son tour, il laissa libre cours à son chagrin. A côté, Saphira poussa une longue plainte qui déchira le ciel si calme du début de matinée. Elle pencha son imposante tête vers la sépulture et des magnifiques cristaux liquides s’échappèrent de ses yeux. Roran fut subjugué par la beauté de la scène : les pleurs de la dragonne semblait le libérer de violent chagrin qui l’habitait. Il ressentit alors un instant la magie qui pouvait s’emparer du cœur d’un homme en présence d’un dragon. C’est alors que Saphira tourna son regard vers lui, plongeant ses profonds yeux bleus dans les siens. Roran ne put soutenir ce regard et baissa respectueusement les yeux. Malgré sa peine, ce regard échangé avec la dragonne le troubla énormément. C’est alors qu’une présence se manifesta dans son esprit et il entendit la voix claire de la dragonne :
« Ta fiancée avait une chance inouïe de t’avoir à ses côtés et il en va de même pour toi avec elle. Vous n’avez jamais pu vivre votre amour au grand jour pourtant sa force était considérable. Je suis désolée de voir que de si jeunes amoureux aient déjà été séparés. Si je pouvais réparer l’horreur qui a été commise, je le ferai et sache qu’Eragon aurait tout mis en œuvre pour la sauver si il l’avait pu. Malheureusement, ainsi va la vie : elle est faite de bons moments comme de terribles douleurs. Mais un jour, une jeune personne, que je connaissais à peine et qui n’a pas hésité à courir de grands dangers pour venir en aide à Eragon, m’a dit qu’il y avait encore du bon et de l’espoir en ce monde. Aujourd’hui, je comprends parfaitement ce qu’elle a voulu dire. Roran, malgré ta tristesse, bats-toi ! Bats-toi pour elle car elle aurait fait de même pour toi. Tu as une âme très noble, je suis certaine que cet amour que tu garderas toujours en ton cœur te fera faire de grandes choses... ».
Saphira se retira alors doucement de l’esprit du jeune homme, le laissant méditer ses paroles. Elle plongea une dernière fois son regard dans le sien et se tourna à nouveau vers la tombe de Katrina. Elle avisa des rochers un peu plus loin et, se concentrant vivement dessus, elle les déplaça du sol et vint les poser sur la sépulture de la pauvre femme. Eragon la regarda faire sans bouger sachant pertinemment que la dragonne allait rendre son dernier hommage à cette jeune femme qui avait été si gentille avec lui lors de la mort de Garrow. Saphira cracha alors un puissant jet de flammes qui recouvrit la plus grosses des pierres. Elle le maintint durant une minute puis le feu s’atténua. Elle s’approcha alors de la roche rougeoyante et y posa son museau. Un nuage de fumée s’échappa de ses naseaux et vint recouvrir la pierre. Lors que la fumée eut disparu, Eragon et Roran constatèrent stupéfaits que la pierre rayonnait de milliers de reflets de couleurs. Au centre du rocher, on pouvait apercevoir une représentation plus que fidèle du visage de Katrina. Cette image évoqua à Eragon les Faithrs que faisaient les elfes pour immortaliser leurs souvenirs. Il complimenta sa dragonne puis tous trois se recueillirent quelques minutes dans un silence absolu. Puis la magie du moment s’estompa et l’heure du départ arriva. Sans un mot, Eragon et Roran s’installèrent sur le dos de Saphira qui décolla dans un bruissement d’ailes.
Toute la journée et la nuit durant, ils volèrent sans aucune interruption. Le silence qui régnait entre eux semblait satisfaire les deux cousins qui se retranchèrent dans leurs pensées respectives. Saphira mettait toute sa concentration à s’épuiser le moins possible. Enfin, à l’aube du deuxième jour, ils virent devant eux se dessiner la silhouette d’Aberron, la capitale du Surda. Ragaillardie par leur arrivée imminente, Saphira força l’allure et finit par atterrir sur la terrasse du palais du roi Orrin. Eragon sauta souplement à terre et aida son cousin à descendre. Celui-ci attendit sans bouger qu’Eragon ait retiré la selle de Saphira. Ensuite, le jeune dragonnier demanda à un serviteur de fournir une chambre à Roran afin qu’il se repose et de veiller à ce qu’il ne manque de rien. Son cousin disparut alors à l’angle d’un couloir et Eragon informa Saphira qu’il partait à la recherche de Nasuada. Il devait relater les derniers événements à sa suzeraine. Mais alors qu’il se rendait aux appartements de la chef des Vardens, il tomba sur Arya qui déambulait dans les couloirs d’un air pressé. L’elfe parut surprise de sa présence. Il la salua respectueusement et celle-ci s’enquit aussitôt de leurs aventures. De mauvaise grâce, Eragon lui raconta tout ce qu’il s’était produit. Un voile de tristesse apparut alors dans les magnifiques yeux émeraudes de la princesse. A son tour, elle lui conta les derniers événements. Elle termina ensuite son récit par la nouvelle de l’enterrement de Jeod qui avait semé le doute parmi les Vardens. A cet instant, elle eut un air troublé qui inquiéta Eragon.
-Arya, tu ne me dis pas tout...avança le jeune homme
-Non, en effet, reconnut-elle. Mais j’aurais voulu que ça soit Nasuada qui te l’annonce. Lorsque nous avons lavé le corps de Jeod afin de lui rendre un hommage digne de son amitié pour les Vardens, nous avons fait une découverte qui nous a tous retournée. Eragon, Brom t’avait-il dit que Jeod avait été dragonnier... ?

C....COMMENT? J'ai dû mal lire la fin
*folkvnir retourne lire cette fin tonitruante*
Jeod Drgonnier!!! Alors là celle-là je l'ai pas vu venir! J'adore cette idée, j'ai hâte de savoir qui était son dragon, et son histoire, et tout et tout...
Comme d'habitude j'ai été enivré dès les premiers mots par ton style si particulier et qui a le don de m'envouter dès le début. Evidemment quelques etites fautes persistent, mais ce n'est en rien comparable avec ton talent indéniable d'écriture. C'est encore toujours du grand art, et à chaque fois toujours un petit peu plus excellent.
Je me languis donc énormément de connaître le fin mot de tout ça, ainsi que la mystérieuse personne dans le bois.
Folkvnir

PS: ça m'a bien fait rire de laisser là la débile de rousse, au moins elle va pouvoir servir à quelque chose en nourissant les vers dans le coin!

t'es méchant avec katrina (je pense la même chose )
bon pour la fic en un mot "genialissime" !! les deux cousins se sont réconciliés et a mon avis galbi va mourir tue par roran
et sinon la derniere nouvelle est marrante et supprenante

Salut tout le monde!! Je poste ce petit message pour vous dire que j'ai pas mal avancé dans la suite et que je pense pouvoir vous la donner avant la fin de la semaine. Je sais j'ai été longue mais c'est difficile de reprendre les bonnes habitudes après un retour de vacances...Donc la suite avant la fin de la semaine (avant samedi, ne t'inquiète pas Eragon...)

Hello!! Voilà la suite comme promis! J'espère que ça vous plaira et j'attend pleins de commentaires!!

Jeod dragonnier ! Eragon n’en croyait pas ses oreilles. Il pensa un instant avoir mal entendu mais Arya semblait catégorique. C’était impossible...Comment avait-il pu ne pas s’en rendre compte ? Il se rappela alors l’adresse qu’avait Brom pour cacher sa gedwëy ignasia et ne douta plus sur le fait que Jeod aurait pu réellement être dragonnier lui aussi. Il assimila la nouvelle, se promettant d’en apprendre un peu plus sur le sujet dès qu’il en aurait l’occasion. Il se remit de sa surprise et se décida à accomplir ce pour quoi il était venu : informer sa suzeraine, Nasuada, de ses péripéties à Helgrind. Arya sur les talons, il traversa encore quelques couloirs et arriva enfin devant la porte des appartements de la chef des Vardens, gardée par deux soldats armés jusqu’aux dents. Il fut annoncé et attendit que Nasuada le fasse entrer. L’un des gardes s’effaça et le jeune homme pénétra dans la pièce. La jeune femme, qui semblait occupée à consulter encore et toujours ses précieuses cartes, l’accueillit avec un sourire qui lui sembla forcé. Dans ses yeux, il lut de l’inquiétude. Il s’inclina rapidement et ouvrit la bouche pour commencer à relater une nouvelle fois son histoire. Mais avant même qu’il n’ait pu prononcer le moindre mot, Nasuada s’était approchée de lui et le serrait dans ses bras avec un soupir de soulagement.
-Ne te voyant pas revenir après être partit aussi précipitamment que tu l’as fait, les Vardens ont commencé à murmurer de nombreuses rumeurs sur le fait que tu ne reviendrais certainement pas. J’étais morte d’inquiétude...Eragon, que s’est-il passé à Helgrind ? Les Ra’zacs sont-ils toujours vivants ? Tu n’as pas vu Murtagh, j’espère ! As-tu eu vent d’une quelconque information qui pourrait nous aider ?
Face à ces nombreuses questions, Eragon raconta à nouveau ses aventures comme il l’avait fait plus tôt à Arya. Il essaya de ne rien omettre. A l’évocation de sa capture par les Ra’zacs, il vit sa suzeraine trembler d’effroi. Lorsqu’il parla de la présence de Murtagh à Helgrind, Nasuada eut un froncement de sourcil désapprobateur mais s’abstint de tout commentaire. Sa voix trembla légèrement lorsqu’il évoqua la mauvaise fortune de Katrina mais il n’interrompit pas son récit pour autant. Il parla ainsi plusieurs minutes, décidant de ne rien cacher à la femme à qui il avait juré allégeance. Nasuada fut très intéressée par la mystérieuse personne dont Eragon avait ressenti la présence dans la forêt. La menace d’un espion aussi proche du jeune dragonnier fut prise très au sérieux. Ayant achevé son compte-rendu, il attendit en silence que la fille d’Ajihad prenne la parole. Nasuada resta un moment perdue dans ses pensées, fixant le sol de marbre. Lorsqu’elle releva les yeux, une étincelle de colère luisait dans ses prunelles sombres.
-Qu’est ce qui t’as pris d’entrer à Helgrind de nuit ?!?Attaqua t-elle. Tu sais pourtant mieux que moi que les Ra’zacs sont beaucoup plus vulnérables lorsqu’il fait jour ! Sans l’intervention de personnes qui auraient très bien pu ne jamais se trouver près de Dras-Leona, tu serais encore à la merci de ces monstres et, qui sait, entre les mains de Galbatorix !
-Je...ce n’était pas très réfléchi...je le reconnais...bredouilla Eragon. Mais Roran ne voulait rien entendre...
-Et si il avait voulu se livrer pieds et poings liés devant Galbatorix, tu aurais accepté aussi... ?Contra t-elle. Tu n’aurais jamais dû céder. De toute façon, Katrina est morte quand même et ta capture ne l’a pas empêchée de nous quitter... .
Se rendant subitement compte de ses derniers mots, Nasuada baissa les yeux et se mordit la lèvre. Elle connaissait les sentiments de Roran vis-à-vis de la jeune femme et savait qu’Eragon la considérait comme un être cher. Ayant perdu bon nombre des personnes qui comptaient à ses yeux, elle était bien placée pour savoir la douleur que l’on ressentait dans ces moments-là.
-Je suis désolée, Eragon, ma dernière parole a été maladroite. Je n’aurais pas du m’exprimer ainsi et te parler sur ce ton, s’excusa t-elle. Mais il faut que tu comprennes réellement ce que tu représentes pour les peuples libres. Tu es l’unique espoir de faire peser la balance en notre faveur. De plus, avec un dragonnier supplémentaire dans les rangs de Galbatorix, cet espoir se réduit de jour en jour. Il faut que tu te forces à admettre que lorsque tu entreprends quelque chose de dangereux, tu n’impliques pas uniquement quelques personnes comme Saphira ou ton cousin Roran mais tous les peuples qui ont placé leur confiance en toi.
-Alors tu insinues que j’aurais dû obliger Roran à attendre le lever du jour, pour me rendre compte le matin venu qu’il n’a pas écouté mes avertissements, qu’il s’est présenté seul devant les Ra’zacs et qu’ils l’ont tué ! Rétorqua le jeune dragonnier d’un ton beaucoup plus sec qu’il ne l’aurait espéré.
-Et bien, aussi difficile que cela puisse être, si tu avais résonné en incluant les Vardens et leurs alliés dans ta décision, oui, c’est comme cela que tu aurais dû réagir. Tu as les moyens d’obliger ton cousin à t’écouter, surtout si c’est pour son bien, répondit Nasuada d’une voix dure.
Les deux jeunes gens se fixèrent un instant sans ciller, aucun des deux n’osant baisser le regard devant l’autre. Bien qu’elle soit consciente que c’était elle qui s’était aventurée sur ce terrain glissant à cause d’une parole maladroite, Nasuada se força à affirmer son autorité sur le jeune dragonnier. De son côté, Eragon s’était préparé au manque de compréhension de sa suzeraine, qui, avec raison, faisait passer ses obligations envers son peuple avant tout. Mais, en cet instant, il venait de se rendre compte qu’il avait besoin de la compréhension de ses pairs et que le fait que Saphira le comprenne parfaitement ne lui suffisait pas. Bien qu’il sache que ce n’était pas le cas, Eragon jugea à ce moment Nasuada comme manquant d’humanité.
Ce fut Arya, qui jusque là avait attendu à l’entrée de la pièce, silencieuse comme une ombre, qui mis un terme à ce climat de tension :
- Allons, ne nous égarons pas. La discussion part sur un chemin qui pourrait vous en coûter à tous les deux. Eragon a commis une erreur qui aurait pu être fatale, certes, mais le destin en a décidé autrement ; il est revenu et pour le moment, c’est ce qui compte le plus.
Les paroles de l’elfe douchèrent la colère naissante des deux humains. Comme deux enfants pris en faute, ils s’adressèrent un regard d’excuse.
La tension s’évapora rapidement et Eragon sentit que Nasuada faisait un grand effort pour mesurer ses nouvelles paroles. Il se rappelait encore l’air réprobateur de la jeune femme lorsqu’il avait évoqué Murtagh...Néanmoins, elle ne fit aucun commentaire à son sujet, du moins pour le moment...Cette discussion reviendrait sûrement dans une autre situation. La chef des Vardens demanda une multitude de détails sur Erialynn qui semblait l’intéresser au plus haut point. D’après les dires d’Eragon et d’après ce qu’avait rapporté Saphira à son dragonnier, cette jeune magicienne semblait très prometteuse et Nasuada mesura l’importance qu’une telle alliée pouvait avoir pour les Vardens.
Elle demanda à Eragon d’éclaircir encore quelques points de son récit puis le congédia ainsi que la princesse des elfes. Après s’être une dernière fois incliné devant la dirigeante des rebelles, le jeune homme sortit, accompagné d’Arya.[i]

A peine dehors, il chercha à entrer en contact avec Saphira. Il la trouva occupée à survoler le petit bois avoisinant la cité. Il partagea les dernières nouvelles avec elle et la laissa vaquer à ses occupations, conscient que la dragonne essayait d’évacuer la tension accumulée ces derniers jours. Lorsque la conscience de Saphira quitta la sienne, Eragon se sentit envahi par un sentiment de lassitude. Il s’obligea à reprendre contenance, décidant d’aller se promener un peu sur les remparts de la ville afin de se changer les idées, quand il s’aperçut qu’Arya n’avait pas bougé. La magnifique elfe attendait patiemment à ses côtés. Il vit un sourire amusé se dessiner sur ses fines lèvres lorsqu’elle se rendit compte qu’il avait momentanément oublié sa présence. Ne sachant quoi dire pour engager la conversation, il lui sourit timidement. Sans un mot, la princesse plongea son regard émeraude dans le sien et le jeune homme put y quêter un certain sentiment de réconfort. Encore une fois sans prononcer le moindre mot, Arya l’invita à la suivre d’un geste gracieux de la main. Sans attendre une réaction de sa part, elle s’élança dans le couloir. Eragon s’empressa de s’engager à sa suite, contemplant avec ravissement sa somptueuse chevelure d’ébène qui cascadait dans son dos. L’elfe le conduisit à travers le grand palais du roi Orrin, semblant le connaître comme sa poche. Elle bifurqua à l’angle d’un couloir et arriva à une minuscule terrasse couverte où poussaient quelques plantes et où coulait paresseusement une petite fontaine. Près de la fontaine, il y avait un banc où elle s’assit, invitant le jeune homme à la rejoindre.
-Eragon, je vois dans tes yeux la mélancolie, la lassitude et la tristesse qui t’habitent, commença t-elle. Je comprends que tu te sentes dépassé par tes responsabilités de dragonnier ; tu es si jeune...Par contre, je crois aussi que tu te sens responsable de la mort de la fiancée de ton cousin. Sache, Shur’tugal que le seul responsable ici, c’est le destin. Il est souvent cruel avec nous mais quoi que tu fasses, tu ne peux pas l’empêcher de nuire. Si Katrina est morte, ce n’est pas de ton fait, elle a simplement affronté son destin...
-J’aurais pu au moins éviter d’être capturé aussi stupidement. Nous aurions peut être pu éviter tout cela si nous avions été libres de nos mouvements, répondit-il d’une voix faible. Mais je n’ai pu opposer aucune résistance à Roran lorsqu’il a voulu pénétrer dans la montagne de nuit. Il aurait pu se faire tuer lui aussi. Tant de gens sont morts à cause de moi...
-Ils sont morts pour toi et non à cause de toi, contra l’elfe. Il est essentiel que tu comprennes cette différence. Personne n’a le droit de te tenir rigueur de la mort qui survient autour de toi, ce n’est pas toi qui en décides. Et tu as fait tout ce que tu as pu pour elle, je n’en doute pas un seul instant...
Elle plongea à nouveau son regard vert clair dans le sien et le jeune homme s’y perdit avec plaisir. Comme dans un rêve, nageant dans la profondeur des yeux de la princesse, Eragon sentit peu à peu sa tristesse et ses doutes le quitter. Une sensation de bien-être s’empara de lui. Il aurait pu rester ainsi toute sa vie...
Mais Arya détourna les yeux et se leva. Sursautant, le dragonnier revint brusquement sur terre. Voyant son trouble, la belle elfe eut un air amusé qui fit rougir le jeune homme et lui fit à nouveau signe de la suivre. Obéissant, Eragon fut à nouveau entraîné à travers les couloirs de la citadelle. Ils débouchèrent enfin, après avoir descendu un grand nombre de marches, dans une vaste cour.
-Voilà un endroit où je me sens à l’aise, murmura l’elfe.
Eragon regarda tout autour de lui et aperçut sur sa droite deux personnes qui s’entraînaient à l’épée sous le soleil. Le sol était recouvert d’une fine pelouse plutôt sèche et la surface était parfaitement plane. Le terrain d’entraînement....
Derrière lui, une voix chaleureuse retentit. Il vit avancer un homme charpenté et barbu. Il reconnut Frédéric, le maître d’arme et l’accueillit avec un grand sourire.
-Dragonnier ! Quel plaisir ! S’écria l’homme visiblement ravi de revoir le jeune homme.
-Je suis heureux de vous voir aussi Frédéric...
-Alors, vous venez encore nous éblouir avec votre immense talent d’escrimeur ? Et bien, je serais enchanté de vous regarder vous exercer ! Ma Dame, c’est un plaisir également...dit-il en s’inclinant devant Arya.
-Pouvez-vous fournir une épée digne de ce nom à notre dragonnier qui a eu un petit accident avec la sienne, Frédéric ? Demanda Arya.
Le maître d’arme s’éclipsa et revint quelques minutes plus tard avec une épée qui parut singulière à Eragon lorsque celui-ci l’eut en main. Devant le regard emplit de fierté de Frédéric face à cette épée qui lui semblait excellente, il ne laissa rien paraître mais depuis la perte de Zar’roc, aucune arme n’avait trouvé grâce à ses yeux.
Le maître d’arme, après avoir échangé quelques banalités avec le dragonnier, se retira. Arya tira l’épée qu’elle portait toujours à sa ceinture. Avec une rapidité déconcertante, elle lança sa lame sur le jeune homme qui bloqua le coup de justesse. La gratifiant d’un sourire provocateur, le dragonnier passa à l’attaque à son tour : il feinta de vouloir frapper l’elfe au bras mais, au dernier moment, fit descendre son arme jusqu’à sa jambe. Arya recula vivement et para avec une force qui manqua de déstabiliser le jeune homme. Il avait oublié ce que cela faisait de combattre un elfe... Usant de sa rapidité nouvellement obtenue, il attaqua de nouveau, mettant toute son ingéniosité à profit. Mais l’elfe ne se laisserait pas battre aussi facilement. Elle parait, sautait, esquivait, semblant rayonner dans ce ballet de lames. Eragon enchaîna toutes les parades, feintes et autres techniques de combat qu’on lui avait enseignées lors de son séjour chez les elfes mais rien ne semblait pouvoir inquiéter la princesse. Celle-ci remarqua rapidement qu’il commençait à se fatiguer. Comme un chat qui s’amuse avec sa proie avant de l’attraper, elle le força à tourner en rond, l’assaillant d’une pluie de coup plus forts les uns que les autres. Eragon se sentit vite submergé, ressentant les effets de la fatigue alors que l’elfe ne semblait pas en être affectée. Sa fierté venant à sa rescousse, il ne put se résoudre à arrêter le combat. Il mobilisa ses forces et se concentra uniquement sur les mouvements de sa partenaire. Ainsi, il put anticiper ses attaques et les contrer beaucoup plus facilement. Pourtant, son corps était déjà tout endolori, signe annonciateur des courbatures qui le tortureraient le lendemain. Il se décida alors à lancer un ultime assaut. Il rassembla ses forces, fit mine d’attaquer mais changea son épée de main d’un mouvement presque invisible tant il était rapide. Ce mouvement surpris profondément l’elfe qui en fut un instant perturbée. Aussi bon escrimeur avec son bras gauche, il fondit sur Arya avec une célérité et une force inouïes visant à lui faire lâcher son arme. Mais l’elfe ne l’entendait pas de cette oreille et riposta avec violence. Leurs épées se rencontrèrent avec un bruit sourd, le choc fut si violent que les deux adversaires lâchèrent leur arme en même temps. Les lames atterrirent lourdement sur le sol. Ainsi s’achevait le combat. Les deux combattants se dévisagèrent en silence, le regard fier, chacun reprenant son souffle. Puis une sorte de compréhension mutuelle s’installa entre eux et ils éclatèrent de rire. A cet instant, même la fin du monde n’aurait pu ôter le bonheur du jeune dragonnier. Pourtant l’elfe retrouva trop vite son sérieux. Elle lui adressa un fugace sourire et lui intima :
-Attend moi ici, je reviens.
Ne pensant pas un instant à désobéir, Eragon attendit patiemment son retour. Enfin, il vit la silhouette fine de l’elfe se dessiner au bord du terrain et se diriger vers lui à grands pas. Il constata qu’elle portait avec elle un objet enveloppé dans un tissus pourpre. Lorsqu’elle fut à sa hauteur, le jeune homme remarqua que cet objet ressemblait énormément à une lame. Arya retira le tissus avec précaution et en sortit une magnifique épée étincelante. La lame, plus courte que celle de Zar’roc reflétait l’acier parfaitement entretenu. La garde représentait deux magnifiques ailes de dragon ainsi que sa tête, le corps se prolongeant tout le long de la poignée. De sa gueule ouverte s’échappait un long fil orangé qui courait jusqu’à la pointe de l’épée. Les serres de l’animal se refermaient sur une étrange pierre jaune qui attirait obligatoirement l’œil. Cette arme était un véritable travail d’orfèvre. Bien sûr, elle ne présentait pas les qualités d’une épée de dragonnier mais Eragon dut reconnaître qu’elle était magnifique.
-Elle ne remplacera pas Zar’roc mais je tenais à te l’offrir quand même. Puisse t-elle te servir au mieux jusqu’à ce que tu puisses avoir une épée de dragonnier. Je l’ai trouvée en explorant l’armurerie, expliqua la princesse. Elle appartenait à un homme du nom de Beren. On dit que c’était un soldat très courageux et craint sur les champs de bataille. Je ne connais pas exactement son histoire mais j’ai pensé qu’elle te plairait. Elle s’appelle « Fricai » (Ami). Je voudrais qu’elle soit le symbole de notre amitié...
-Arya, je ne sais pas quoi dire...Merci, souffla le jeune homme d’une voix émue.
L’elfe plongea une dernière fois son regard dans le sien et murmura :
-J’ai eu peur que tu ne reviennes pas, Eragon...
Sans lui laisser le temps de trouver quelque chose à répondre, elle s’éclipsa rapidement, ne se retournant pas une seule fois.
Eragon resta là quelques instants, perdu dans ses pensées, l’épée en main. Puis avisant que le soleil se couchait, il décida de rejoindre Saphira. Arrivé devant la tente que l’on avait dressée pour lui car il préférait dormir avec sa moitié, le jeune homme remarqua qu’on avait déposé de la nourriture à son intention. Mort de faim, il dévora le repas tout en partageant sa journée avec son amie. Saphira trouva remarquable le cadeau d’Arya et en fut enchantée pour son dragonnier. Puis harassé, il se coucha contre les flans de son amie et s’endormit aussitôt. Soudain, sa conscience fut attirée dans le pays des songes dans un endroit qu’il aurait préféré ne pas explorer...

Un couloir noir...Non, plutôt une caverne...L’humidité suintant un peu partout...Saphira ! Où est-elle ? Il l’appelle...Mais aucune réponse...Sa dragonne est quelques pas devant lui mais ne semble ni l’entendre ni le voir...Il crie son nom de toutes ses forces mais rien ne se produit...Saphira s’éloigne jusqu’à devenir invisible...Il ne la retrouve plus, il est seul...Soudain, il se rend compte qu’il serre une main dans la sienne, une main fine et blanche...Alors il se sent s’éloigner...La main tremble dans la sienne mais commence à lui échapper...Il essaye de la retenir mais il la lâche...Cette fois, il est vraiment seul.. .Alors la scène change...Deux yeux froids le fixent...Un ennemi qu’il ne peut atteindre et qui l’effraie...Et tout devient noir...Alors deux points lumineux apparaissent dans les ténèbres semblant sonder son âme...Et il les reconnaît : les yeux de Solembum, le chat garou...Soudain sa voix résonne autour de lui, semblable à la prédiction qu’avait faite Angela jadis, à Teirm : « Tu seras trahi par ton propre sang... ».

Eragon se réveilla en sursaut. Autour de lui, tout était calme. Saphira dormait à points fermés. La douce chaleur de sa compagne le rassura un peu. Pourtant, il ne put s’empêcher de frissonner. La voix ne le quittait pas : « Tu seras trahi par ton propre sang... »....

mais il a déja été "trahis" par Mumu nn?

oui mais si c'est pas mumu c'est roran alors en tout cas j'adore la nouvelle amityié entre arya et eragon

Que dire sur ce nouveau passage? Emouvant? Renversant? Intriguant? Non, les mots ne suffisets plus à décrire ce que l'o ressent en ce moment.
Je crois que cet extrait est très important, et annonce un tournant dans ton histoire. On sent la complexité des liens qui entourent le Dragonnier. Nasuada agit comme une mère et comme une soeur avec lui, comme si elle était prête à lui mettre une claque, comme à un enfant, pour avoir mal agi. Elle devient à la fois très attachante et aussi distante, jonglant dans l'un ou l'autre de ces deux rôles avec le dragonnier, selon ses humeurs, ce qui la rend incomparablement humaine, à fleur de peau. Tu joues à la perfection sur ces deux tableaux, et tout comme elle, on a envie parfois de réconforter notre cher dragonnier, soit lui donner une bonne taloche (pour ma part ce sera préférentiellement la taloche! ).
Quant à Arya, c'est vraiment troublant. On retrouve son caractère posé et sage, mettant un terme à la chamaillerie d'Eragon et Nasuada, mais attisant, apparemment volontairement, les sentiments qu'il éprouve pour elle. Est-ce un signe avant-coureurs de ses sentiments réels? Tu nous laisses, ainsi qu'eragon, dans un flou total, ne sacahnt coment interpréter ces marques d'affection. Est-ce des attentions plutôt maternelles, amicales, ou à tendance amoureuses? C'est à la fois énervant et excitant, et tu as parfaitement réussi ta maneouvre: tu nous tiens en haleine jusqu'au bout, on en redemande évidemment!
Et le rêve... On ne sait pas grand chose là-dessus, et ont peut s'adonner avec joie à de nombreuses spéculations. je m'y lance donc avec plaisir. La caverne est pour moi la crypte des âmes, que je suppose être dans les montagnes des beors, prêts d'un point d'eau. Il entre dans la crypte, seul, c'est pourquoi il perd contact avec saphira. Il essaye alors de nouer un lien avec une âme perdue, les mains blanches. Pourquoi pas séléna? Elle est menacée par une force ennemie, ce pourrait êtr notre chez galby, mais ça me parait trop simple, à mon avis c'est quelqu'un d'autre. mais qui, je n'en sait rien. En tout cas il se pourrait que cet ennemi soit de sa famille. Roran, qui serait un vilain petit cachotier? ça me ferait bien rire, pour sûr! Mais ce doit être quelqu'un qu'on ne soupçonne pas, mais là je vois pas trop.
Pour conclure, je dis souvent que pour faire passer le message de fond il faut s'appliquer sur la forme. je crois que tu es le parfait exemple de cela. La quasi inexistence de fautes combinée à un style remarquable donne un punch du tonnerre à ton histoire et nous envoute complètement. J'adore, tout simplement.