L'ESPOIR

la suite sera pour dans quelques jours. je vous promet que je vais m'y mettre très sérieusement et ça viendra!

ah oui ta interet !!! sinon je t'aurais arceler !!! je lool !!

Bon ça y est je vais enfin faire mon com vu que ça fait très longtemps que j'aurai du le faire.
Bon évidemment j'a bien aimé cette complicité naissante entre erialynn et saphira, bien que la dragonne jette la jeune fille un peut-être un peu trop vite dans la gueule du loup. Sinon évidemment super mumuche arrive à la rescousse, ralala on te refera pas enelya! Pourtant il serait tellement plus drole de le torturer un peu ( j'espère que les ra'zacs s'en chargeront! ).
Sinon j'espère qu'on saura ce qu'ont réservé les bacs d'aigles au petit groupe, ça va être drôle je sens ça!

Impossible de ne pas reconnaître Folkvnir et son sadisme ! En plus, comme il l'a déjà dit, il aime pas trop Mumu... au contraire d'Enelya... je me demande ce que tu lui réserve... et as-tu l'intention de tuer quelqu'un dans le chapitre à venir ???

Ne vous inquiétez pas, Murtagh aussi va avoir son petit moment de souffrance! Bien sur, c'est mon personnage préféré mais c'est pas exclu qu'il souffre un peu! Mais c'est pas encore pour maintenant. Je préfère ne pas le faire souffrir maintenant qu'il a retrouvé sa liberté mais bien plus tard, quand personne ne s'attendra à ce que je le fasse souffrir. Pour l'instant c'est plutot bon pour lui.
Oui Alyanna, je compte tuer quelqu'un. En fait c'est nécessaire pour la suite de mon histoire.
Voilà, je vous met la suite. Je suis désolée si j'ai été un peu longue et promis, demain, je vais voir vos fics et je vous mettrai plein de petits commentaires!

Murtagh affermit sa prise sur la garde de Za’roc et Erialynn réprima un frisson. Le Ra’zac fit claquer sa langue contre son palais et aussitôt, le deuxième Ra’zac arriva. Tous deux tirèrent leurs armes couleur de cendre et s’avancèrent vers les deux jeunes gens.
«-Dragonnier, je peux te laisssser partir si tu me livres la fille...proposa le plus grand Ra’zac à Murtagh. Le roi sssserait très en colère si il apprenait que tu nous as défiés... ». Erialynn jeta un regard implorant à Murtagh et celui-ci répondit qu’il n’était pas venu ici pour livrer cette jeune femme. Le plus grand Ra’zac lui adressa alors un sifflement de mépris mais Erialynn y nota également une nuance de peur. Peut être les Ra’zacs craignaient-ils d’affronter un dragonnier en pleine possession de ses moyens...Pourtant, ils avaient déjà eu Eragon...
Sans crier gare, le plus grand Ra’zac fondit sur Murtagh avec une violence inouïe. Le jeune homme bondit sur le côté et évita le coup. La lame de la créature vint s’abattre brutalement sur le sol dans un bruit sourd, à quelques centimètres seulement de l’endroit où se trouvait le dragonnier quelques instants plus tôt. Murtagh ne laissa pas le temps à la créature de réagir et lança férocement Za’roc sur le monstre. Le Ra’zac poussa un sifflement de détresse en voyant la puissante lame rouge s’approcher de lui sans qu’il ne puisse parer le coup. Soudain, une autre lame noire entra en contact avec Za’roc avec une force surprenante. Le jeune homme fut forcé de reculer tant la brutalité de la parade le surpris. Le plus petit Ra’zac s’était interposé entre son frère et le dragonnier et avait retenu le coup qui aurait immédiatement achevé la créature. Le premier Ra’zac siffla en direction du plus petit et celui s’écarta tout de suite du combat. L’affrontement reprit de plus belle entre Murtagh et son adversaire. Murtagh enchaîna le plus grand nombre d’attaques qu’il avait apprises lors de son entraînement à Uru’baen mais constata avec effroi que son adversaire ne semblait pas déstabilisé par une telle diversité de feintes et de parades. Erialynn s’apprêtait à lui prêter main forte lorsque le jeune homme lui cria : « Libère Eragon ! Vite ! ». La jeune femme fit aussitôt volte face et se dirigea rapidement vers le dragonnier enchaîné. Elle s’agenouilla devant lui et fixa ses chaînes. Elle laissa la magie l’envahir et prononça : « Jierda ! (Brise !) ». Les deux chaînes qui maintenaient le dragonnier prisonnier explosèrent ensembles. Une vague de fatigue submergea instantanément la jeune femme. C’est alors qu’elle lut une peur sans nom dans les yeux d’Eragon, qui tentait vainement de se relever. « Attention ! », cria celui-ci et il attira Erialynn contre lui. Il la força à se coucher sur le sol et la jeune femme constata avec effroi que le deuxième Ra’zac était sur elle et que sa lame l’avait frôlé de près. Sans réfléchir, elle ramassa son épée, qu’elle avait déposée à côté d’Eragon lorsqu’elle l’avait libérée, et fit face à la créature. Ses mains étaient agitées de tremblements et elle pria pour ne pas lâcher son épée. Son dernier affrontement avec les Ra’zacs lui laissait un souvenir amer. Sans la magie, elle serait morte. Le Ra’zac sembla ressentir sa terreur et se décida à agir. Il lui assena un violent coup d’épée qui la fit tituber sous le choc. Une terrible douleur lui engloba tout l’avant bras. Elle gémit et recula. L’idée de s’enfuir s’imposa alors à elle mais elle se rappela la promesse qu’elle avait faite à Saphira. Elle rencontra alors le regard de Murtagh qui était toujours aux prises avec le plus grand Ra’zac. Le jeune homme semblait lui dire : « Bats-toi ! ». Une détermination qui lui était encore inconnue s’empara d’elle et elle frappa férocement son adversaire. Celui-ci, ne s’attendant pas à ce que la jeune femme se défende, fut pris au dépourvu et dut sauter sur le côté pour éviter le choc, laissant son flanc à découvert. Erialynn n’hésita pas un seul instant, lui enfonça sa lame dans les côtes et entendit son hurlement de douleur. Dans un accès de fureur, le monstre fit tournoyer son épée à tout hasard et manqua de justesse de heurter sa tête. Prise d’une intuition, Erialynn s’était juste à temps jetée sur le sol. Avec un nouveau cri de douleur, le Ra’zac s’éloigna du combat et la jeune femme put s’adosser à la paroi de la cellule et se reposer un peu. Elle chercha immédiatement Murtagh des yeux et vit que le jeune homme commençait à prendre le dessus sur son adversaire. Le dragonnier avait choisi de battre la créature sur l’endurance. Puisque celui-ci semblait formé à chacune de ses attaques, il décida de l’avoir à l’usure. Il porta des attaques de plus en plus violentes et se déplaça avec toute la rapidité qu’il avait acquise lors de ses entraînements. Il entreprit de faire reculer et avancer son adversaire et sautait sur le côté à chacun de ses coups. Il le força à bouger au fur et à mesure qu’il accentuait la puissance de ses attaques. Mais le dragonnier lui aussi commençait à ressentir les premiers effets de la fatigue. Il tenta de conserver la célérité de ses actions mais il sentit que ses muscles se faisaient de plus en plus lourds et qu’il avait du mal à tenir la cadence. Le Ra’zac sembla comprendre qu’il ne tiendrait pas face à l’endurance du dragonnier et il projeta son épée vers le jeune homme dans une dernière attaque désespérée. Le choc fut tel que les lames se rencontrèrent dans une explosion d’étincelles. Aucun des deux combattants n’eut assez de force pour maintenir sa lame et les deux épées s’effondrèrent sur le sol dans un bruit métallique. Murtagh allait ramasser Za’roc mais le Ra’zac ne lui en laissa pas le temps. Le monstre le saisit à la gorge et le plaqua contre le mur. Le dragonnier tenta de se libérer et de lui faire lâcher prise mais la pression du Ra’zac sur sa gorge s’intensifiait. Il tenta de faire appel à la magie mais l’étourdissement le gagnait. Le Ra’zac serrait de plus en plus fort. C’est alors qu’il l’entendit siffler en direction de l’autre et celui-ci sembla acquiescer. Le plus petit Ra’zac parut surveiller Erialynn du coin de l’œil et quitta précipitamment la pièce. Alors, le plus grand Ra’zac se retourna vers Murtagh qu’il étranglait toujours et le jeune homme crut surprendre un sourire de triomphe sur son immonde visage. Il lutta un dernière fois mais comprit que c’était inutile. Sa vue commençait déjà à se brouiller. De son côté, Erialynn assistait impuissante à la scène. Elle n’osait faire appel à la magie à cause de la fatigue qui s’était emparée d’elle. Elle aurait voulu supplier Eragon de venir en aide à son frère mais le jeune dragonnier était encore plus diminué qu’elle. Soudain, sans qu’elle n’y fasse appel, la magie s’installa toute seule dans son esprit et prit possession de sa conscience. Elle sentit l’agréable sentiment de bien être qui l’habitait à chaque fois qu’elle usait involontairement de ses pouvoirs. Alors un seul mot lui vint à l’esprit : « Garzjla ! (Lumière !) ». Une petite sphère de lumière blanche apparut dans sa main et sans réfléchir, Erialynn la lança en direction du Ra’zac. Celui-ci, ne voulant lâcher Murtagh sous aucun prétexte, ne prit pas la peine d’essayer d’éviter cette petite boule de lumière qui lui semblait si inoffensive. C’est ainsi que la magie envoyée par la jeune femme vint le heurter en pleine tête. La sphère se brisa en produisant une intense lumière blanche qui aveugla totalement le Ra’zac. Murtagh ne sembla pas en être affecté. Saisissant l’occasion, il envoya un puissant coup de pied dans le ventre de son assaillant et lui fit lâcher prise. Il fondit alors sur le sol, ramassa Za’roc et plongea la légendaire lame à l’endroit où devait se trouver le cœur du monstre, du moins si il en avait un. La créature poussa un cri si strident qu’il obligea toutes les personnes présentes dans la pièce à se boucher les oreilles. Il s’effondra dans un bruit sourd. Son corps était pris de convulsions incontrôlables et il parvint à retirer Zar’roc. Un épais sang noir commença à s’écouler à gros bouillons tandis que le Ra’zac se tordait de douleur. Constatant qu’il ne lui restait plus que quelques instants à vivre, Murtagh s’agenouilla près de lui et le saisit au cou.

« -Où est l’entrée de la crypte des âmes ? questionna t-il méchamment. Je sais qu’elle est ici. Dit moi où elle est !
-Ssssi la crypte était ici, le roi lui-même l’aurait détruite...répondit le Ra’zac dans un souffle. Tu as fait tout ce chemin pour rien...Tu ne retrouveras pas ta liberté ici... ». Sa voix se brisa et le Ra’zac s’éteignit dans un dernier sifflement. Furieux, Murtagh le rejeta violemment sur le sol. Il ne voulait pas croire que la crypte n’était pas ici. Il ne pouvait se résoudre à devoir chercher ailleurs... Il fit le vide dans son esprit et finit tout de même par se calmer. Il se tourna vers Erialynn pour voir si elle allait bien mais ne put effacer de son visage son expression de déception.
« -Il n’a peut être pas tord mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus d’espoir...lui dit Erialynn d’une voix douce
-Parlons-en de l’espoir ! Penses-tu que je vais pouvoir fuir Galbatorix indéfiniment ? Penses-tu que je vais lui échapper et que je n’aurais aucun compte à lui rendre sur ce que j’ai fait ? contra t-il d’une voix bien plus agressive qu’il ne l’aurait voulu. Oh et puis laisse tomber ! Peut être que je suis né pour souffrir après tout... ». Erialynn ne répondit pas. Elle étudia plus précisément ce jeune homme ravagé par la souffrance. A cet instant, elle aurait tout donné pour pouvoir découvrir l’entrée de la crypte des âmes. Mais elle ne pouvait rien pour lui...
«-Je suis désolé. Je n’aurais pas dû m’emporter contre toi. Tu n’es pas responsable de mon malheur, s’excusa t-il finalement
-J’aimerais vraiment t’aider tu sais, avoua la jeune femme
-Mais tu ne peux pas, termina Murtagh amèrement. Ecoute, une fois que nous serons sortis d’ici, arrange toi pour mettre le plus de distance entre nous...
-Pourquoi ?
-Fais le, c’est tout. Il en va de ta sécurité...et de la mienne... », répondit le jeune homme. Il se tourna ensuite vers Eragon. Son jeune frère releva la tête et rencontra son regard. Murtagh ne put le soutenir et baissa les yeux. Eragon se traîna alors vers lui et le força à s’agenouiller à ses côtés. Murtagh garda la tête baissée. D’une main tremblante, Eragon lui releva le menton et leurs regards se croisèrent à nouveau. « Mon frère... », murmura Eragon. Ces deux mots firent chavirer le cœur de Murtagh et précipitèrent les deux frères dans les bras l’un de l’autre. Ils restèrent un instant sans prononcer un seul mot puis Murtagh prit la parole.
«-Je suis désolé Eragon...commença t-il
-Désolé, mais pour quoi ? demanda son frère. Tu n’as rien fait...
-Je suis désolé pour ce que je suis, pour ce que je t’ai fait, pour tout...
-Je ne t’en veux pas mais si cela peut te rassurer, je te pardonne », souffla Eragon d’une voix douce. Une immense poids parut s’envoler du cœur de Murtagh qui aida son cadet à se relever. Lorsqu’il fut à nouveau sur pieds, Eragon ne put retenir un gémissement de douleur. Erialynn, qui n’avait pas remué un cil durant les retrouvailles des deux frères, s’en inquiéta aussitôt. Avec une grimace de douleur, Eragon souleva sa tunique et découvrit son dos, meurtri par les tortures des Ra’zacs. Une expression de fureur passa dans les yeux de Murtagh qui se reprit immédiatement. Il proposa aussitôt de soigner quelques unes des blessures de son frère mais celui-ci refusa tout net, maintenant que Murtagh était trop épuisé pour une telle dose de magie. Mais son aîné n’en fit qu’à sa tête et prononça : « Waíse heill! (Sois guéri !). La magie s’écoula sur le dos d’Eragon et les plus profondes meurtrissures d’effacèrent. Puis le flot de magie s’arrêta soudainement et Murtagh manqua de s’effondrer. Il se retint au mur mais annonça qu’il ne pourrait pas faire plus. Eragon débordait de gratitude car ses blessures l’avaient cruellement fait souffrir.
« -Le deuxième Ra’zac...Vous pensez qu’il est parti ? questionna Erialynn, anxieuse
-Il ne nous attaquera pas sans son frère. Celui qui est mort dirigeait tout, expliqua Eragon
-Pourtant, il vaudrait mieux que nous ne restions pas ici. », intervint Murtagh.
Eragon se récria et demanda à aller d’abord chercher son cousin Roran et Katrina. Les trois jeunes gens sortirent alors du cachot et Erialynn fit à nouveau apparaître une petite sphère lumineuse, pour éclairer le passage cette fois-ci. Elle s’efforçait de ne pas prêter attention à l’odeur infecte qui embaumait les lieux mais elle se sentait de plus en plus incommodée par l’humidité ambiante et cette senteur. Ils arrivèrent devant plusieurs portes qu’ils ouvrirent une à une avec de nombreuses précautions. La menace d’une attaque du deuxième Ra’zac était toujours présente...Ils ouvrirent enfin une ultime porte et le cœur d’Eragon fit un bond dans sa poitrine lorsqu’il constata que Roran et Katrina étaient emprisonnés ici et qu’ils étaient bien vivants. Aussitôt, Murtagh et Erialynn prononcèrent la formule qui les libéra et les deux amoureux se jetèrent dans les bras l’un de l’autre. Katrina pleura quelques instants dans les bras de Roran puis se jeta tour à tour dans les bras de ses trois sauveurs. Murtagh fut très surpris, manqua de se reculer mais n’en fit rien et Erialynn accueillit avec joie cet élan de tendresse. Eragon était ravi de voir que toute sa famille se portait bien. Après de joyeuses retrouvailles, le petit groupe finit par sortir de la cellule et entama le chemin du retour. Le grand air revigorerait tout le monde. Murtagh ouvrait la marche et Katrina et Roran restaient un peu en retrait derrière. Katrina avait un peu de mal à tenir le rythme et Roran aurait préféré mourir que de lâcher sa main. Les deux jeunes gens se lançaient sans cesse des regards amoureux. Rien ne semblait vouloir troubler le silence qui les accompagnait lorsque, tout à coup, un sifflement glacial retentit dans leur dos. Tous firent volte face et constatèrent que le plus petit des deux Ra’zacs se trouvait tout près de Katrina qui poussa un cri d’effroi. L’épée à la main, le Ra’zac poussa un cri de vengeance et s’élança vers la jeune femme. Les trois autres n’eurent pas le temps de réagir que Roran écarta Katrina, la plaça derrière lui et agrippa le bras de la créature qui s’apprêtait à frapper. Le monstre se débattit et parvint à faire tomber Roran qui se retrouva désarmé face à un Ra’zac furieux. Il leva son épée et la plongea en direction du cœur du jeune homme. Celui-ci ferma les yeux, sachant que tout était fini. Mais le coup ne vint pas. A la place, il entendit les trois autres crier : « NOOON ! ». Il ouvrit les yeux et ce qu’il vit lui brisa le cœur à jamais. Katrina s’était interposée entre le Ra’zac et son amour et avait pris le coup à sa place. La lame noire du Ra’zac lui avait percé le cœur. La jeune femme plongea son regard dans celui de son bien aimé. « Roran, je t’aime ». Puis elle s’effondra dans les bras de son fiancé et mourut. Erialynn tira son épée et fondit sur le Ra’zac. Mais celui-ci la désarma très facilement et la jeune femme tomba à ses pieds. Erialynn tenta de s’enfuir mais le Ra’zac lui asséna un violent coup de pied et la jeune femme se retrouva à sa merci. Elle se refusa à fermer les yeux devant la lame qui se rapprochait dangereusement de son cœur et se demanda si mourir était si douloureux que cela. La lame n’était plus qu’à quelques centimètres de son cœur lorsqu’elle vit un éclair rouge s’interposer entre la lame et son cœur. Murtagh repoussa violemment la lame du Ra’zac, l’éloigna d’Erialynn et se plaça devant elle. Il para la dernière attaque du Ra’zac, éjecta sa lame de sa main d’un mouvement du poignet et décapita la créature qui n’eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Aussitôt, un cri de désespoir résonna à leurs oreilles. Roran tenait Katrina contre lui, la berçait doucement et versait toutes les larmes de son corps. « Ne meurs pas, je t’en supplie ! », implorait-il. Mais Katrina resterait désespérément sans vie et l’avait dors et déjà quitté. Roran hurlait, pleurait, implorait et serrait le corps sans vie de sa fiancée contre lui. Le sang de Katrina le recouvrait de plus en plus et il suppliait d’être tué. Tout autour d’eux semblait peser. Le silence était presque palpable et seuls les cris de désespoir de Roran le brisaient. Le jeune homme leva un visage ruisselant de larmes vers Eragon et murmura :
« S’il te plait, ramène la à la vie...avec la magie...
-Je ne peux pas Roran, j’aurais pu le faire si elle avait été encore vivante...Mais personne ne peut braver la mort », tenta de lui expliquer le jeune dragonnier.
Roran resta un instant sans rien dire, le regard vide, et ses larmes redoublèrent. Il se leva en titubant et saisit Eragon par son col. Il le plaqua contre la paroi de la caverne et cria :
« RAMENE LA ! RAMENE LA ERAGON !! ». Ses yeux luisaient de colère et de désespoir. Préférant intervenir avant qu’il ne devienne trop violent, Murtagh attrapa Roran et le força à lâcher Eragon. Roran s’effondra à nouveau sur le sol, pris de sanglots incontrôlables. Eragon et Murtagh essayèrent de le relever, de l’entraîner vers la sortie mais le jeune homme s’accrocha obstinément au corps de Katrina. Après maints efforts, ils réussirent à lui faire comprendre qu’ils devaient partir mais Roran obtint d’emporter la dépouille de sa fiancée. Ils arrivèrent enfin à regagner la sortie. Arrivés dehors, Eragon repéra immédiatement Saphira. Il courut vers son amie et lui sauta au coup. Il ne remarqua même pas le grand dragon rouge qui se tenait à quelques mètres de Saphira. Serré contre le cœur de sa dragonne, plus rien ne comptait. Saphira rugit de bonheur et quelques larmes de joie coulèrent de ses beaux yeux saphir. Elle était si heureuse de revoir son dragonnier. Elle voulait tout savoir. Eragon lui raconta tout mais lorsqu’il en vint à l’épisode de la mort de Katrina, sa voix se brisa et il fondit en larmes. Saphira l’attira contre elle et le berça doucement. Enfin, revigoré par la présence de sa dragonne, Eragon reprit ses esprits et aida son cousin à hisser le corps de Katrina sur le dos de Saphira et à monter lui-même. Roran était toujours secoué par les sanglots. Ensuite, Eragon se tourna vers Erialynn et Murtagh et les remercia de leur aide. Il s’excusa auprès de la jeune femme de ne pas pouvoir l’emmener mais Saphira ne pourrait porter quatre personnes. Il lui promit, qu’un jour, il lui viendrait aussi en aide et lui assura qu’elle pourrait toujours compter sur lui. Il remercia une dernière fois Murtagh et l’exhorta à toujours se battre pour ce qui lui semblait juste. Au moment où il s’apprêtait à monter sur Saphira, il sentit la fraîcheur d’une lame contre sa gorge. Il se retourna lentement et vit que Murtagh pointait Zar’roc sur lui. A côté de lui, Erialynn restait interdite.
« -Qu’est ce que tu nous fais là Murtagh ? demanda t-il lentement
-J’ai juré...souffla le jeune homme, en proie à une intense indécision
-Mais tu viens de me sauver la vie ! s’indigna Eragon
-Si je ne le fais pas, il me tuera...et surtout il tuera Thorn, se justifia Murtagh (même si sa voix trahissait bien qu’il se haïssait pour ce qu’il allait faire
-S’il te plait, Murtagh, tu l’as déjà fait... », implora Eragon. Il n’était pas de taille à lutter contre son frère à ce moment là et si Murtagh décidait de le conduire à Galbatorix, il serait totalement impuissant. C’est alors qu’il sentit une présence qui tentait de lui dire quelque chose à travers son esprit. Il ouvrit son esprit à cette autre conscience et la voix d’Erialynn résonna dans sa tête : « Laisse moi faire, je vais le retenir, il faudra que tu partes très vite par contre... ». Eragon n’avait pas le choix. Il craignit un instant qu’Erialynn décide de le tuer mais il n’avait aucun autre moyen d’échapper à son frère. Il se résolut donc à lui laisser carte blanche.
« Murtagh, écoute moi, commença la jeune femme. Que t’a ordonné Galbatorix ? Il faut que tu me dises exactement ce qu’il t’a fait jurer...
-Il m’a demandé de lui ramener Eragon la prochaine fois qu’il me l’ordonnerait.
-L’a-t-il fait ?
-Non, pas cette fois...répondit Murtagh d’une voix faible
-Alors tu n’es pas obligé de le ramener maintenant. Tu ne trahiras pas tes serments et tu pourras faire quelque chose de bien ! l’encouragea la jeune femme
-Il ne m’a pas demandé de lui ramener Eragon, lui répondit le jeune dragonnier d’une voix sans timbre
-Que t’avais t-il fait jurer de faire ? questionna Erialynn mal à l’aise
-Il te voulait...toi...répondit Murtagh en évitant de croiser son regard
-Murtagh, il t’a fait jurer de me ramener dès que tu me verrais ?
-Il m’a demandé de ta trouver, il m’a dit que je n’avais pas de temps particulier, je devais t’avoir, c’est tout...
-Alors, tu pourrais peut être dire que tu ne m’as pas encore trouvé...suggéra Erialynn
-Il s’en rendrait compte », objecta Murtagh.
Erialynn fit, à ce moment là, un petit signe à Eragon de remonter sur Saphira. Le jeune homme ne se fit pas prier. La jeune femme reporta son attention sur Murtagh et tenta de la ramener à la raison. Elle fit appel à son bon sens et au peu de cœur qu’il lui restait. Murtagh sembla se battre contre lui-même puis tomba à genou.
« Je ne peux pas, Erialynn ! Je ne peux pas te laisser ni le laisser. Galbatorix m’a brisé ! Il connaît mon vrai nom ! Il tuera Thorn ! C’est le seul être qui m’aiment encore ! Il faut me comprendre...désespéra Murtagh
-Je sais que tu peux le faire...Tu peux lui résister Murtagh...J’ai confiance en toi... », murmura la jeune femme. Elle tomba à genoux à côté de lui et passa la main dans ses cheveux. Il tremblait. C’est le moment que choisit Saphira pour décoller. Murtagh eut un mouvement pour se relever mais Erialynn recentra son attention sur elle.
« Laisse moi t’aider », lui souffla t-elle. Murtagh semblait brisé, anéanti. La jeune femme chercha à atteindre son esprit et fut surprise lorsqu’elle constata que Murtagh la laissait entrer dans sa conscience sans la retenir. Elle tenta de l’apaiser avec son propre esprit. Au bout d’un moment, la voix de Murtagh résonna dans sa tête : « Merci...de ne pas avoir tenté de t’enfuir...de ne pas me voir comme un monstre... ». Erialynn esquissa un petit sourire puis une idée lui traversa l’esprit. Elle la dissimula à Murtagh, affermit sa prise sur son esprit puis murmura : « Je suis désolé, Murtagh... ». Elle laissa alors le flot de magie la traverser et prononça : « Dors ! » en ancien langage. Murtagh ne put résister et tomba dans ses bras, plongé dans un profond sommeil. Erialynn s’excusa à nouveau du regard, l’étendit sur le sol et se releva. C’est alors qu’elle vit une imposante masse rouge fondre sur elle et elle fut renversée par un puissant coup de griffes qui lui déchira le ventre. Elle s’étala de tout son long et vit Thorn, le dragon de Murtagh, qui s’apprêtait à lui donner le coup fatal. La douleur fut telle qu’elle ne vit pas le coup mortel que s’apprêtait à lui donner le dragon. Elle fut enveloppée par le voile brumeux de l’inconscience.

tin je viens de mapercevoir que sa fait un bail que je suis pas venue faut que je rattrape

ah ouais t'as intérêt ulfin! lol

ah non je suis désolée je pourrais pas mettre la suite maintenant, faut déjà que je l'écrive. promis je vais faire tout ce que je peux pour l'écrive très vite

*mode se la pète on*
OUUUUAAAAIIIIIIIISSSSSSSSS J'AVAIS RAISON, KATRINA EST MORTE DANS LES BRAS DE RORAN! ELLE PAS BLONDE POURTANT, MAIS EST ( ENFIN ETAIT MDR) AUSSI STUPIDE QU'UNE VRAI!!
*mode se la pète off*

Nan c'était une nouvelle fois fantastique, les decsriptions sont absolument sublimes et l'action est parfaitement décrite. Bon comme je te l'ai dit, il y avait une petite erreur, que tu t'es empressée de corriger. Sinon c'est toujours aussi captivant, chapeau l'artiste!

mdr! j'adore ton message folkvnir! d'ailleurs merci c'est super gentil ce que tu dis. et puis merci beaucoup aussi pour l'erreur de frappe, ce qui m'arrive assez souvent quand je me laisse trop emporter par l'écriture. d'ailleurs ma correctrice n'avait pas vu ça, va falloir la chatier. mdr!
et oui katrina est morte. pour moi elle était un peu inutile vivante mais morte...

Vivement la suite C'est trop trop bien

comme j'avais rien d'autre a faire ce matin j'ai lut ta fic en entier sans rien oublier et franchement c'est super ,continue !
Veux la suite ^^

Je suis désolée j'ai pris du retard dans l'écriture de ma fic. Je devais l'écrire hier soir mais j'ai eu un empêchement donc j'ai pas pu le faire. Je pense qu'elle sera prête pour demain soir!

J'adore ta fic.
Vivement ce soir !!! pour savoir la suite !

zut bon bas la suite je la lirai demain matin ,je peux pas venir ce soir

Je suis désolée, vous allez me tuer, mais j'ai écrit ma suite dans mon ordi et il ne marche plus! Là je vous écris avec l'ordi à mon père. Je l'ai apporté à réparer et je le retrouve demain. Aujourd'hui, je ne peux pas poster (sinon il faudrait que je retape tout mon chapitre). Mais demain mon ordi à moi sera là et je pourrais vous mettre la suite! encore un fois, désolée!